Photo : Le premier livre sur l’auto électrique aux côtés du premier Guide de l’Auto, co-écrit et écrit par Jacques Duval.
N’importe quel individu le moindrement visible se ferait éjecter de Montréal s’il avait l’audace de comparer la ville à un « trou à rats » ou en anglais à un trou de merde comme l’a fait dernièrement Bernie Ecclestone, le grand seigneur de la formule 1.
Imaginez simplement un Drogba, un Carey Price, un Gilbert Rozon, un Amir Khadir, un PKP où je ne sais plus quel personnage en vue répéter ce genre d’insanité. Je ne donnerais pas cher de sa survivance comme athlète ou homme d’affaires. En moins de deux, il se retrouverait dans le grabat des indésirables ne méritant pas d’obtenir la confiance des Montréalais.
Va-t-on laisser cet imbuvable narcissique continuer à polluer notre ville tout en lui extirpant quelques dizaines de millions de dollars annuellement?
Je suggère à ce triste personnage de ramasser ses cliques et ses claques et d’aller se faire foutre avec son GP. Si les Montréalais ont encore des couilles, ils doivent l’envoyer chez le diable, un point c’est tout.
Et n’hésitons pas à remplacer son Grand Prix par la formule E, celle de l’avenir sans bruit, sans pollution et sans emmerdeur public.
LE GUIDE DE L’AUTO, LE MODÈLE DE TOP GEAR
J’avais rarement entendu une phrase aussi flatteuse à l’oreille que celle que m’a adressée un dirigeant de Kia Canada dimanche dernier à l’ouverture de EVS 29. On discutait de chose et d’autres lorsque le sujet s’est déplacé sur l’auto et la télévision. Cet homme « plein de bon sens » m’a dit que l’émission Top Gear qui connaît un succès phénoménal en Angleterre et ailleurs avait probablement été inspirée par Le Guide de l’auto que j’ai animé de 1997 à 2004 sur les ondes de Vidéotron.
Selon lui, l’humour, les excès, les originalités qui meublaient notre émission ont été littéralement copiés par la télé britannique. Oui, je sais que cela fait prétentieux et que j’ai l’impression de me taper dans le dos, mais c’est ainsi. Évidemment, nous étions loin des budgets de Top Gear et nos fantaisies étaient moins spectaculaires, mais laissez- moi savourer cet instant de bonheur. Le pire c’est qu’aucune télé d’ici n’a eu le courage de nous confier un autre magazine auto aussi audacieux pour ne pas dire baveux.
Voilà un bel exemple de la peur de perdre des commandites.
EVS 29 ET LA PRESSE
Et finalement, laissez-moi ventiler ma colère de pas avoir été accepté par le gouvernement du Québec à leur kiosque dans le cadre de EVS 29. On lance la version anglaise de notre livre L’Auto électrique, hybride, et écoénergétique, une première mondiale et on nous traite comme des va-nu-pieds.
Et que dire de La Presse qui n’a pas consacré un seul mot à cet ouvrage parce qu’elle possède une maison d’édition concurrente? On ne peut donc pas s’attendre à avoir toutes les nouvelles en consultant un journal aussi borné que chauvin.
Commanditaire qui a rendu cette chronique possible :
