Chers lecteurs, je considère Jacques Duval comme mon ami et je suis TRÈS FIER de pouvoir compter sur lui en tant que chroniqueur régulier sur roulezelectrique.com. Je remercie les commanditaires tels que Autoblog-Québec et Bourgeois Chevrolet qui rendent cela possible. Il nous partagera sa propre expérience, bien sûr, mais aussi émettra son opinion sur l’évolution de tout «l’écosystème» qui a trait à l’électrification des transports.
Sylvain Juteau
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Par Jacques Duval
Propriétaires de voitures vertes et partisans d’un environnement sain, nous sommes tous très conscients des ravages de la pollution atmosphérique, mais on parle beaucoup moins souvent de la pollution par le bruit, celle qui m’agace profondément.
L’autre jour, j’étais assis sur ma terrasse à Saint-Bruno-de-Montarville autour de 8 h du soir quand j’ai réalisé jusqu’à quel point le niveau de bruit reste toujours détectable malgré l’apparente quiétude de l’environnement. En effet, la localité où j’habite a la réputation d’être plutôt tranquille, sinon une oasis de sérénité et il est rare que l’on y soit embêté par un flot de circulation. Pourtant, comme je l’ai noté ce soir-là, il y a toujours un bruit de fond constant qui s’entend davantage en soirée. Et ce n’est pas le bruit « local » qui dérange, mais bien celui qui nous parvient de l’ile de Montréal. Ce bruit qui est causé par le mouvement de la circulation de dizaines de milliers de voitures à moteurs thermiques ronronnant à qui mieux mieux.
Le mélange de ces bruits est une sorte de bourdonnement constant que l’on finit par ne plus entendre tellement il est omniprésent. Il n’en reste pas moins que l’on peut se demander ce qui se produirait si demain matin (on peut rêver) tous les véhicules aux quatre coins de Montréal abandonnaient leurs tuyaux d’échappement au profit d’un moteur électrique parfaitement silencieux (ou presque). Quel soulagement pour nos pauvres oreilles agressées 24 heures par jour par ces bruits mécaniques provenant de tout ce qui roule. Et je n’ose même pas penser à ce jeune écervelé qui se prend pour Fernando Alonso chaque soir tard quand il rentre à la maison et croit nécessaire de nous faire entendre les pétarades de sa monture pendant trois ou quatre accélérations.
En vantant l’économie de nos voitures vertes, pensons aussi au prix du silence.
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