Bilan de la semaine: 417 kilomètres parcourus en utilisant à peine 9,9 litres d’essence pour une consommation moyenne de 2,4 litres/100 km ( coût de 14,70$ en essence et environ 4$ en électricité ). Comparativement à la Prius, cela représente une économie d’environ 10$ ( en se basant sur une moyenne de 5 litres/100 km pour la Prius et un prix de l’essence ordinaire de 1.39$/litre ). Mais, évidemment, une Toyota Prius, ça consomme peu…
Je ne vous cacherai pas que j’ai adoré l’expérience à bord de la Chevrolet Volt et que cela m’a donné la piqûre. Il n’en faudrait pas beaucoup pour me convaincre de m’en procurer une, mais en même temps j’avoue que son coût d’acquisition refroidit un peu mes ardeurs. Pour ceux, par exemple, qui utilisent leur voiture pour l’aller-retour au travail , l’achat de la Volt peut être un investissement étant donné qu’elle leur permet d’économiser beaucoup sur les frais d’essence.
Dans notre cas, nous ne roulons que 8 000 à 10 000 kilomètres par année ( comprenant un plus long voyage de quelques milliers de kilomètres à l’occasion ) mais, en même temps, nous parcourons aussi beaucoup de petites distances, ce qui est très pénalisant pour la consommation en essence. La Prius consomme d’ailleurs environ 10 litres/100 km durant le premier 5 minutes afin de se mettre en température ( pour chauffer le catalyseur entre autres ). Avec la Volt, à ma connaissance, la consommation demeure stable, peu importe la durée du parcours ( sauf en hiver où il semblerait que le moteur thermique se mette en marche pour de courtes périodes même si la batterie est pleinement chargée). Il demeure donc que les économies réalisées ne compenseraient pas nécessairement l’investissement supplémentaire. Alors, dans ce cas, l’achat d’une Volt deviendrait plus un geste de prise de position envers l’électrification des transports couplé à un plaisir de “rouler électrique”. Pour ceux qui seraient intéressés, le site roulezélectrique.com propose d’ailleurs un calculateur de rentabilité de la Chevrolet Volt.