KiaVoitures électriques

Montréal-Québec en Kia Soul EV : 3 h 30 min

Le bagage de connaissances de Daniel sur l’électrification des transports est tel qu’il est incommensurable! Daniel se consacre désormais aux «3E» : Énergie, Environnement et Électrification des transports! Bienvenue dans la communauté de Roulez Électrique, Daniel!

Sylvain Juteau

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Certaines personnes ayant émis des doutes sur la possibilité de parcourir le fameux trajet Montréal-Québec en voiture 100 % électrique en un temps « raisonnable », à moins de posséder une Tesla, j’ai décidé de faire l’exercice la semaine dernière.

Ayant normalement parcouru ce trajet avec ma Volt, ce qui nécessite une certaine quantité d’essence, je savais que je devrais m’arrêter pour recharger le véhicule aux bornes de niveau 3 (aussi appelées bornes rapides ou BRCC) récemment installées par le Circuit électrique d’Hydro-Québec.

Il est donc important de souligner que je n’aurais pu parcourir ce trajet il y a quelques mois à peine, soit avant l’installation de ces bornes de niveau 3, à moins d’avoir été prêt à attendre auprès de bornes de niveau 2 (240 volts), ce qui aurait nécessité au moins 8 heures supplémentaires.

Je suis donc parti de Montréal à pleine charge pour me rendre à une première borne sur l’autoroute 40, soit celle de Maskinongé, ce qui représentait une distance d’environ 80 kilomètres. N’étant pas familier avec les bornes de niveau 3, j’ai tenté de me brancher en me fiant à mon expérience avec les bornes de niveau 2. Or, ces bornes ne fonctionnent pas de la même manière.

IMPORTANT :Il faut réaliser que les bornes de niveau 3 (400 volts en courant continu)sont bien différentes des bornes de niveau 2 (240 volts en courant alternatif).
Premièrement, une fois que vous avez passé votre carte devant le lecteur, vous DEVEZ brancher la voiture et ENSUITE peser sur le bouton vert pour débuter la recharge. Sinon, rien ne se passera.
Une fois que vous avez terminé la recharge, vous DEVEZ peser sur le bouton rouge qui stoppera le courantAVANT de débrancher le véhicule, sinon les risques d’électrocution,bien que limités, sont bel et bien réels.
N’oubliez pas : il s’agit de 400 volts en courant continu!  GROSSE LACUNE DE LA PART DU CIRCUIT ÉLECTRIQUE : IL N’Y AUCUN MODE D’EMPLOI SUR CES BORNES! Ceci devra être corrigé afin d’éviter les problèmes ou les accidents.

La recharge s’est faite en moins de 20 minutes. Je suis alors passé d’une batterie chargée à 12 % à une batterie chargée à environ 81 %. J’avais donc environ 120 kilomètres d’autonomie après la recharge. Celle-ci m’a coûtée un peu moins de 4 $.

De là, je me suis rendu à la borne rapide de Deschambault-Grondines, ce qui représente un trajet d’un peu plus de 110 kilomètres.

Afin que vous ne vous demandiez pas si je n’étais pas un peu juste pour parcourir cette distance, sachez que j’ai effectué tout le voyage à une vitesse oscillant entre 90 et 100 km/h au volant de la Kia Soul (à une température d’environ 4 degrés Celsius). Ainsi, une fois rendu à la seconde borne, il me restait environ 25 kilomètres d’autonomie. J’avais donc gagné environ 15 kilomètres d’autonomie entre Maskinongé et Deschambault.

Une fois de plus, il a fallu un peu moins de 20 minutes pour faire monter le pourcentage de recharge de la batterie à environ 80 %, soit le temps que j’aille me rafraîchir… et me chercher un petit snack.

À une température très froide, j’aurais dû ralentir et/ou m’arrêter à une 3e borne.

En plein été, un seul arrêt pour recharge aurait probablement suffi.

De Deschambault, je me suis rendu à Beaumont sur la rive-sud de Québec, ce qui représente une distance finale d’environ 80 kilomètres. À mon arrivée, il me restait un peu plus de 40 kilomètres d’autonomie.

J’ai donc parcouru cette distance totale d’environ 270 kilomètres en à peu près 3 heures et 30 minutes. Si on considère qu’une personne au volant d’une voiture à essence roulant entre 90 et 100 km/h et s’arrêtant une fois pour se dégourdir les jambes, faire le plein ou prendre une collation l’aurait fait en 3 heures environ, on peut dès lors affirmer que la différence de temps est rendue minime, soit de 30 à 45 minutes de plus.

Le tout, sans pétrole et en roulant à vitesse normale.

Imaginez maintenant ce qu’il en sera en 2017 avec l’arrivée sur le marché des véhicules de Tesla, de Ford, de Chevrolet et de Nissan possédant une autonomie de 300 kilomètres pour un peu plus de 30 000 $.

En résumé, faire Montréal-Québec est tout à fait réalisable…

Et l’avenir des véhicules électriques s’annonce prometteur.

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