Le mois dernier, j’ai écrit dans une chronique que j’avais un faible pour les e-Golf, mais que je n’avais jamais eu la chance d’en conduire une jusqu’à maintenant.
Eh bien, dès le lendemain, Denis Chouinard de Prévost, un fidèle lecteur de Roulez Électrique, m’a écrit pour me proposer d’essayer la sienne !
On s’est donné rendez-vous à mi-chemin entre chez lui et chez moi, soit dans le stationnement de la Mairie de Saint-Sauveur. Après les salutations d’usage, j’ai pris place dans sa voiture. Tout de suite elle m’a plu.
Premièrement, la banquette est très confortable et l’aménagement intérieur irréprochable. Denis m’a expliqué le fonctionnement des divers boutons et manettes. C’est bien conçu et et facile à comprendre. J’ai adoré.
Modèle de base
Denis a choisi un modèle de base (2019) et je peux vous dire que même de base, elle est très bien équipée. L’attente a toutefois été longue, 11 mois !
Chaque jour, Denis fait 90 km pour aller et revenir du travail. Ça ne lui coûte qu’un dollar en électricité. Il n’en revient toujours pas ! Il économise pas mal d’argent en comparaison avec son ancienne voiture. Autre bon point pour cette e-Golf, Denis est rendu à 22 000 kilomètres et il a eu zéro problème. Absolument rien ! Quand sa voiture aura un an cependant, et ça s’en vient, elle devra subir un examen annuel. Denis ignore combien ça va lui coûter.
Un court essai
J’ai roulé une vingtaine de minutes en e-Golf dans les rues de Saint-Sauveur et je peux vous dire que ça été une expérience des plus agréable. Entre vous et moi, j’ai aimé toutes les voitures électriques que j’ai essayé depuis un an, mais je me demande si la e-Golf n’est pas ma préférée jusqu’à maintenant.
Que voulez-vous, j’aime le look classique de cette voiture, le tableau de bord, l’ergonomie, le confort des sièges et j’ai adoré sa tenue de route. Pour ceux qui aiment déjà la Golf comme moi, la e-Golf c’est comme une Golf en mieux !
J’entends déjà certains rétorquer que le problème avec cette voiture, c’est sa faible autonomie. Peut-être, mais vous me connaissez, ça fait longtemps que je dis qu’une autonomie de 220 kilomètres en été et 120 kilomètres en hiver est suffisant pour bien des gens. Et bien cette e-Golf fait mieux : Denis m’a dit qu’il faisait jusqu’à 250 kilomètres en été et autour de 160 en hiver. Moi je trouve ça super comme autonomie.
Évidemment, ça dépend de ce que vous faites avec votre voiture. Calculez votre kilométrage quotidien pendant un certain temps pour le savoir. Ne calculez pas votre visite annuelle à votre grand-mère vivant à 200 kilomètres de chez vous ou votre voyage dans Charlevoix. Nous avons au Québec un très bon réseau de recharge rapide pour les longues distances occasionnelles.
Chose certaine, vous allez voir qu’on a tous tendance à surestimer nos besoins.
Côté financier, parce qu’elle coûte beaucoup moins chère qu’un VÉ de longue autonomie, cette Golf électrique revient pratiquement au même prix qu’une Golf à essence bien équipée une fois les deux subventions appliquées.
Suite à mon essai
J’ai quitté Denis et je l’ai remercié de m’avoir fait essayer sa voiture. Sachez que j’ai tellement aimé mon expérience qu’une fois arrivé chez moi, j’ai téléphoné à Volkswagen Lauzon à Blainville pour savoir si je pouvais faire un essai plus poussé d’une e-Golf pour le site Roulez Électrique (je magazine aussi ma prochaine voiture !).
Le directeur des ventes m’a dit qu’il n’y avait aucun problème, sauf qu’il n’y avait plus aucune e-Golf 2019 sur son terrain ! Heureusement les 2020 vont commencer à arriver bientôt. Dès qu’il y en aura une comme démonstrateur, il va m’appeler. Il en attend une soixantaine. J’espère qu’il va recevoir davantage de modèles 2020 que de modèles 2019. C’est fort possible car, en Europe en 2020, c’est la ID3 que tout le monde va commander.
Est-ce que la e-Golf pourrait remplacer ma Spark électrique que j’aime tant ? En fait, c’est plutôt ma Toyota Matrix que je songe à remplacer ! Ça me fatigue d’avoir cette auto à essence dans mon entrée de garage. Je veux la donner à mon plus jeune et n’avoir que des voitures électriques.
Mais pas tout de suite ! Je m’amuser à rêvasser…
Voilà ce qui arrive quand on attrape le virus de la voiture électrique. On veut juste de l’électrique et ne plus jamais mettre les pieds dans une station d’essence !
Daniel Jasmin
494 articles
Éternel pigiste, titulaire de deux baccalauréats, Daniel Jasmin a été au départ journaliste pour les magazines de Claude Charron (Le Lundi, 7 Jours). Dans les années 80, il a créé La Galerie du Néon, rue Saint-Laurent à Montréal. Dans les années 90, il a rédigé le journal interne de Petro-Canada. Enfin, à partir des années 2000, après avoir tenu une chronique dans le journal La Presse avec son père, il s'est lancé dans la création de jeux de société (Bagou, Polémique, Baby-Boomer, Génération X, Génération Y).
Fils de l'écrivain Claude Jasmin, Daniel Jasmin s'intéresse aux voitures depuis toujours et aux voitures électriques depuis le lancement de la Leaf. En 2017, il achète son premier véhicule 100% électrique. Entièrement séduit par cette nouvelle technologie, il retourne à son métier de journaliste, mais pour parler cette fois-ci de voiture électrique !
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