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Économiser des sous grâce à la voiture électrique devrait redevenir l’enjeu no 1

Il faut que je vous avoue quelque chose. Lorsque j’ai pris ma retraite en 2017 et que j’ai décidé de remplacer ma voiture secondaire par une voiture électrique, ce n’est pas le fait de ne plus polluer qui m’a le plus excité, c’est le fait de pouvoir faire le plein pour 1,80 $.

Ma Spark EV le jour de son achat.

Oui, oui, 1,80 $ ! Vous doutez ? Simple à calculer : la capacité de la batterie de ma Spark 2014 était de 18 kWh. Au Québec, on paie l’électricité 0,10 $ le kilowattheure. 18 X 0.10 $ = 1,80 $. Avec une batterie trois fois plus grosse, c’est évidemment trois fois plus cher, mais c’est pas cher quand même !

Bien sûr, j’étais aussi content de ne plus émettre de CO2 dans l’atmosphère, mais ce qui me faisait le plus triper, c’était l’argent que j’économisais. Écoutez, comme tant d’autres, je surveille mon budget. Je n’ai pas d’argent à jeter par les fenêtres et je surveille les spéciaux dans les épiceries pour sauver 1 $ par ci par là. Bref, mettre 60 $ d’essence dans une voiture m’a toujours fait mal au coeur et pouvoir éviter ça en possédant une électrique a été pour moi fantastique.

Moi devant ma Spark en 2017. À gauche, ma Toyota Matrix.

J’avais à l’époque, comme voiture principale, une Toyota Matrix. Eh bien, du jour au lendemain, ma femme et moi, on a arrêté de la prendre ! On la prenait uniquement quand on était obligé. Toujours pour ne plus payer d’essence.

Tout cela m’emballait tellement que j’ai commencé à écrire là-dessus sur les réseaux sociaux. Et j’ai découvert que je n’étais pas seul. Plein de gens vivaient la même chose que moi.

En 2017, on pouvait trouver des VÉ de trois ans venant de Californie pour 20 000 $ ou se payer une Leaf neuve de base pour 35 000 $. Puis sont arrivés les Model 3, les Mach-E, les ID.4, les EX40. Passé 2020, nombreux se sont mis à dire que les VÉ étaient une affaire de riches et que seuls les privilégiés profitaient des subventions. Il y avait un peu de vrai là-dedans, mais moi, je peux vous dire que ça n’a pas toujours été comme ça.

Je me rappelle quand j’ai commencé à écrire pour Roulez Électrique, mon patron Sylvain Juteau m’a envoyé rencontrer les gars de JN auto, un garage situé près de Drummondville et spécialisé dans les ventes d’électriques d’occasion. Les prix étaient très bons. Des gens partaient de Montréal pour s’acheter une électrique !

Chez JN Auto avec le vendeur Sébastien Marcotte vers 2018.

Eh bien, je peux vous dire que les vendeurs de ce garage étaient loin d’être des écolos gauchistes ! Ils roulaient tous en électrique d’abord et avant tout pour sauver des sous et faire un pied de nez aux pétrolières. Et si je vous raconte ça aujourd’hui, eh bien c’est pour vous dire que c’est à cela qu’on devrait revenir.

Maintenant que les « early adopters » ont tous leurs VÉ, nous sommes rendus à convaincre monsieur et madame Tout-le-Monde et je crois que c’est avec le portefeuille qu’on va y arriver.

De belles voitures électriques, mais chères !

Si on explique bien aux gens qu’ils peuvent sauver un bon 2 000 $ par année en roulant dans un véhicule électrique plutôt que dans un véhicule à essence, je suis sûr qu’ils seront tentés de faire le saut.

Mais pour cela, il faut offrir des véhicules à bon prix, des VÉ entre 30 000 $ et 40 000 $. Vont-ils finir par arriver ces VÉ ? Ça presse ! À l’été 2021, la Bolt EV se vendait sous les 40 000 $. Il faut revenir à ça.

Remplissons les salles de montre de VÉ à bon prix et je vous jure qu’on va passer de 10 % à 90 % rapidement. D’ailleurs, je salue la décision du gouvernement du Québec de s’arrêter désormais à 90 % et de ne plus interdire complètement les voitures à essence. Les gens détestent les interdictions.

Et pour ce qui est de la pollution, bien sûr qu’on souhaite tous polluer moins, mais quand vient le temps d’acheter une voiture, nombreux pensent davantage à leur bien-être qu’à la planète. Que voulez-vous… Voilà pourquoi l’économie d’argent doit redevenir l’enjeu no 1.

Et je sais de quoi je parle ! En 2017, j’ai payé ma Spark 20 000 $, taxes incluses. Elle avait trois ans. Dans les cinq années qui ont suivi, j’ai sauvé à peu près 400 $ d’entretien chaque année et un bon 50 $ d’essence par semaine. Bref, si on additionne tout cela, en cinq ans j’ai sauvé 15 000 $, ce qui veut dire que ma voiture m’est revenue à 5 000 $, taxes incluses.

Méchant deal, non ?

Pas pour rien que j’ai vendu ma Toyota Matrix en 2021 pour une Bolt EUV de base à 42 348 $, plus taxes. Je pollue moins et je sauve de l’argent ! Une chance qu’on a eu ce modèle pas trop cher au Québec. Vous savez qu’elle va bientôt revenir en version améliorée ? Oui, oui ! Au printemps prochain. J’espère qu’elle restera au même prix…

Après 4 ans, cette voiture me revient moins cher qu’une compacte à essence !
Pratiquement identique à ma Bolt EUV, la Bolt tout court reviendra avec une batterie LFP et un port Tesla.

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