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2024, où suis-je rendu avec mes voitures électriques ? Petit bilan et plans futurs…

Si vous suivez mes chroniques depuis le début, vous savez sans doute que pour moi, tout a commencé à l’été 2017, l’année de ma retraite. Un accident m’oblige à remplacer ma voiture secondaire. Sur un coup de tête et pour sortir de ma zone de confort, je décide d’aller voir les petites Spark électriques d’occasion chez Chevrolet. Il y en a plusieurs. Elles ont trois ans. Elles viennent de Californie. Elles se vendent 20 000 $ en moyenne. Elles ont une autonomie de 130 km et elles sont éligibles à une subvention de Québec de 5 000 $.

Chevrolet Spark 100 % électrique.

Après un court essai qui m’emballe, le vendeur me dit qu’elles viennent avec une garantie de trois ans. Ça me rassure. J’en achète une, couleur argent, en me disant qu’étant maintenant à la retraite, j’ai le temps de retourner au garage si j’ai des problèmes. De toute façon il s’agit de ma voiture secondaire. Au pire, je ne l’utiliserai qu’en été !

Stupéfaction totale dès la première semaine. J’adore ce petit véhicule. Jamais je n’ai eu autant de plaisir à me promener en voiture ! Un an plus tard, je n’en reviens toujours pas, ma Spark EV a traversé l’hiver comme un charme. Zéro panne, zéro problème mécanique. Ma femme et moi roulons le plus possible en électrique et utilisons très peu notre Toyota Matrix.

Je me rends compte que j’avais beaucoup de préjugés envers les VÉ, à cause des médias, à cause des réseaux sociaux, à cause des chroniqueurs automobiles. Et que je ne suis pas seul !

Quelques mois plus tard
Comme j’ai déjà été journaliste à la pige dans ma vie, je décide d’écrire bénévolement sur le site de Roulez Électrique (là où j’ai acheté ma borne) pour faire changer les mentalités, chronique que vous lisez en ce moment.

Le jour où j’ai acheté ma Bolt EUV.

À l’été 2021, je me débarrasse enfin de ma Matrix qui accumule la poussière dans mon entrée de garage et je m’achète une Bolt EUV avec 400 km d’autonomie. À partir de ce moment-là, ma femme et moi roulons 50 % en Spark, 50 % en Bolt, mais choisissons toujours la Bolt pour nos longs déplacements. 

On se débrouillait bien avec la Spark qui se rechargeait en dix minutes aux bornes rapides, mais avoir trois fois plus d’autonomie, ce n’est pas de refus !

Et maintenant
Où suis-je rendu en ce début d’année ? Eh bien, j’adore toujours mes deux VÉ et je ne retournerais pour rien au monde en arrière !

Il est clair que la voiture électrique est supérieure à la voiture à essence. Elle est plus « zen », plus propre et plus amusante à conduire. Aussi, elle coûte vraiment moins cher à faire rouler et moins cher à entretenir. Bref, elle vous en offre plus pour votre argent.

Quoique lorsque ça brise, ça peut coûter cher ! Je n’ai eu qu’un seul problème avec ma Spark en six ans et demi. C’est arrivé au printemps 2023, mais ça m’a coûté 2 000 $ ! Un module électronique vulnérable aux intempéries s’est mis à rouiller et a cessé de fonctionner. J’ai dû faire remorquer ma voiture…

C’est que la Spark EV n’a pas été conçue au départ pour être une voiture électrique. On a donc placé certains modules à de drôles d’endroits. Ce genre de problème n’arrivera sûrement plus dans l’avenir.

Quant à ma Bolt EUV achetée il y a 2 ans et demi, absolument aucun problème jusqu’à maintenant. Je sens qu’elle va être fiable en diable cette voiture.

Essai d’une e-Golf en 2019.

Essais de VÉ
Qu’est-ce que je retiens de tous mes essais réalisés depuis 2018 ? Eh bien, je peux vous dire qu’entre deux VÉ de taille similaire, ça se ressemble. Ce qui change la donne avec un VÉ, ce n’est pas qu’il soit construit par tel ou tel constructeur, c’est qu’il soit électrique ! C’est ça qui fait toute la différence.

Citadine, compacte, VUS, toutes les voitures deviennent plus intéressantes et plus amusantes à conduire lorsqu’elles passent à l’électrique. Et puis, comme il y a moins de pièces, ça brise moins souvent. On peut donc choisir le modèle qu’on veut sans trop s’inquiéter. Aucun VÉ n’est à déconseiller selon moi. (Je sais que RPM voit les choses autrement ! Rires !) Tous ont des forces et des faiblesses, il suffit de connaître ses besoins.

Enfin, dans la mesure du possible, ne choisissez pas trop gros. Et pas juste pour l’environnement ! En conduisant plusieurs VÉ différents, j’ai remarqué que les petits sont toujours plus amusant à conduire que les gros. Et ne vous inquiétez pour la sécurité, peu importe leur taille, ils rencontrent tous les normes très sévères des gouvernements canadiens et américains.

Malheureusement, les petits VÉ se font rare actuellement sur le marché québécois, mais ça va débloquer dans les années à venir, soyez patient !

Même Toyota travaille actuellement sur un petit VÉ abordable, le bZ2X !

Plans futurs
Vais-je continuer à écrire mes chroniques encore longtemps ? Je ne sais pas. Sachez que je fais ça d’abord et avant tout par plaisir. Il est important, parait-il, de se tenir occupé à la retraite ! (Rires !) Le jour où j’aurais l’impression que la voiture électrique n’a plus à être défendue ou expliquée, j’arrêterai.

Vais-je changer de VÉ bientôt ? En ce qui concerne ma Bolt, je pense que ça va être long avant que je la change, car je trouve cette voiture vraiment fantastique. Quand je pense au prix que je l’ai payée (avec les subventions) et à toutes les qualités de cette voiture, je n’en reviens pas. Quelle aubaine !

Y’a bien des gens qui changent leur auto après trois ou quatre ans. Et je sais que je pourrais avoir un bon prix pour ma Bolt EUV, mais ça m’étonnerait que je me décide à la vendre, même si je suis un fan de voitures et que j’aime changer. Je l’aime trop !

Vous pourriez me rétorquer qu’elle n’est pas vite aux bornes de recharge rapides. Bof… je sais, mais je m’en fiche un peu. Je suis à la retraite, j’ai tout mon temps !

Bye bye Spark ?
Pour ce qui est de ma Spark EV par contre, étant donné que je roule avec elle depuis l’été 2017, je vous avoue que je ne détesterais pas la changer pour un nouveau petit modèle et vendre ma Spark à mon plus jeune fils Thomas qui est dû pour changer de voiture.

Mais il faut que sa remplaçante soit tout aussi petite ! Car moi, mon fun, c’est d’avoir une grosse et une petite voiture. On a toujours fait ça ma femme et moi. Ç’a commencé en 1980 dans notre premier appartement avec notre Datsun et notre Mini Austin !

Voici ce que j’avais l’air en 1980 dans mon premier appart rue Berri, je suis au centre et ma femme est à gauche.

C’est vrai par contre qu’il y a peu de petits VÉ en ce moment. Sauf que je suis très excité par l’arrivée prochaine de deux petits modèles. Sachez au départ que ça fait très longtemps que je surveille la carrière de la Mini Cooper qui a fait son retour en 2001 et de la Fiat 500 qui est réapparue en Europe en 2007, puis en Amérique en 2012.

Je n’ai jamais possédé ni l’une ni l’autre de ces voitures ressuscitées, mais elles m’ont toujours fasciné. Il faut que j’en aille une avant de mourir ! Or voilà qu’une nouvelle Mini Cooper électrique avec un intérieur entièrement nouveau et davantage d’autonomie sortira vers la fin de l’année 2024 au Canada comme modèle 2025.

Future MINI électrique à venir au Canada en 2025 avec une batterie de 54 kWh ! C’est énorme !

Plus excitant encore, la petite Fiat que je trouve si belle et qui est devenue électrique en Europe en 2020, arrivera en Amérique du Nord bientôt ! Oui ! Oui ! J’ai même reçu un appel de Maxime Landry d’Excellence Chrysler de Saint-Eustache qui m’a dit qu’il allait en recevoir 34 cette année !

La Fiat 500e pour l’Amérique sera construite en Italie avec une batterie de 42 kWh.

Tout cela me titille bien entendu, sauf que j’ai un mal fou à me séparer de ma Spark EV. Je l’aime trop ! Faut dire qu’elle a encore l’air toute neuve et qu’elle roule comme un charme. Sans compter que j’ai mis de l’argent dessus l’an dernier ! (Rires !)

Bref, j’aimerais la donner à mon plus jeune fils Thomas qui pourrait la garder un bon 5 ans encore. Et ça tombe bien, car Thomas souhaite se débarrasser de sa vieille Honda Fit. Sauf qu’il est hésitant à l’acheter. Il trouve qu’elle n’a pas assez d’autonomie. Il branle dans le manche…

Vous savez ce qu’il aimerait ? Il sait que je connais bien les voitures. Il aimerait que je lui déniche une petite voiture manuelle cool et amusante à conduire pour moins de 10 000 $ ! (Mon fils Thomas, contrairement à mon plus vieux Simon avec sa Tesla, déteste sortir son argent pour des voitures !)

Durant le temps des fêtes, j’ai un peu examiner ça : Kijiji, Otogo, AutoHebdo. C’est sûr que j’ai regardé pour des Fiat et des Mini ! Année-modèle 2013, 2014. Moins de 100 000 km. Manuelle. 7 000 $, 8 000 $. Et vous savez quoi ? J’en ai essayé quelques unes pour le fun et ces essais m’on fait découvrir que j’aime mieux la conduite de la Fiat que de la MINI !

En MINI, on se sent dans une voiture sport assez basse, l’habitacle est exigüe et ça cogne dur. En Fiat, c’est moins sportif, plus lumineux, plus cool, la direction est légère, on est assis plus haut, c’est la dolce vita !

Et ça me donne encore plus envie d’avoir une Fiat électrique !

Les premières Fiat électriques qui arriveront au Québec seront toutes rouges, ça sera la FIRST édition RED.

J’ai une idée pour mon fils Thomas. Dès le mois de mars, je vais lui prêter à l’occasion ma Spark EV. Je peux me débrouiller quelques semaines sans voiture secondaire. Peut-être qu’il va se mettre à l’aimer ? Peut-être qu’il va réaliser qu’il est facile finalement de se débrouiller avec un VÉ possédant peu d’autonomie ?

Voilà mon souhait pour 2024 : convaincre mon plus jeune de rouler comme son père, sa mère et son grand frère… en voiture électrique !

Moi, ma femme et mon fils Thomas à droite.
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