Éric Côté et sa conjointe, Bérénice, avaient tout un problème à résoudre il y quelque temps… Ils n’avaient pas d’endroit où recharger leur LEAF, puisqu’ils demeurent en appartement et qu’ils n’ont pas accès à un stationnement directement à côté de la bâtisse.
Le couple avait trouvé une solution qui pouvait sembler tolérable au début. Ils avaient loué un stationnement près de chez eux où ils pouvaient recharger leur voiture… sur le 120 V!! Et ce, en utilisant une rallonge, ce qui était loin d’être parfait. Une autre embûche leur est tombée dessus, il y a environ un mois. Un voleur s’en est malheureusement pris au chargeur 110 V, et ils se sont retrouvés sans aucune possibilité de se recharger à la maison. Désastre!
C’est là qu’Éric s’est tourné du côté de la Station Roulez Électrique, puisque lui et sa conjointe étaient déjà des habitués de la recharge rapide. Il a demandé s’il était possible de venir brancher sa voiture de nuit à la Station… Évidemment, à 1 $ de l’heure pour le stationnement, ça faisait un peu cher, et le tarif habituel ne pouvait pas s’appliquer pour cette situation particulière. Il n’aurait pas été question, non plus, de se lever en pleine nuit pour venir déplacer la voiture. Quand même!
Comme la Station Roulez Électrique est pour moi une espèce de grand laboratoire de l’électromobilité où l’on doit tout essayer afin de rendre la vie de l’électromobiliste la plus facile et agréable possible, je me suis entendu avec le couple pour qu’ils soient des «cobayes» de la recharge de nuit! Nous nous sommes entendus sur un prix mensuel, et ils peuvent venir recharger leur LEAF tous les jours entre 20h et 8h, lorsque le stationnement est pratiquement vide.
Je crois que nous avons mis le doigt sur LA SOLUTION pour la recharge dans les centre-villes ou quartiers qui comptent principalement des condos et appartements. Des stations comme celles de Trois-Rivières devraient permettre aux utilisateurs de louer un stationnement avec la recharge comprise. Les gens qui n’ont pas accès à un stationnement dans leur cour ou ceux qui demeurent en appartement et que le propriétaire ne veut pas qu’ils branchent leur voiture pourraient quand même rouler en véhicule électrique. En plus, on sait que ce sont les villes qui ont le plus besoin que les voitures à essence soient remplacées par des véhicules électriques, là où la pollution atmosphérique est la plus dense.
J’ai calculé qu’avec la petite Station Roulez Électrique de Trois-Rivières et sa capacité de recharge (3 BRCC de 50kW et 8 bornes 240V) et un employé de nuit (on pourrait offrir un service de «valet de recharge»), on pourrait recharger 150 VÉ par nuit! Imaginez la quantité d’émission GES que ça épargnerait!
Mais bon, pour débuter, nous sommes en mesure de recharger 7 autres VÉ de nuit au centre-ville de Trois-Rivières en mode «libre-service»… qui est intéressé parmi ceux qui habitent à moins de 1 kilomètres de la Station Roulez Électrique?
J’ai comme l’impression que l’histoire d’Éric et de Bérénice va devenir de plus en plus courante et qu’il faudra de nombreuses stations de recharge pour répondre à ce besoin!
