Voitures électriques

Si j’avais un char… électrique, je prendrais le 3e lien sans GES

Le titre de cette chronique fait directement référence à une chronique parue dans La Presse et un article publié par Radio-Canada le même jour – le 2 septembre.

Je confesse qu’il y a une faute dans le titre (les “si” mangent les “rais”). Elle est volontaire.

Partie 1- Si j’avais un char… électrique

Dans la chronique parue dans La Presse, le chroniqueur met en évidence que si les livraisons de véhicules électrique dans notre province sont effectuées au compte-goutte, c’est que la législation est très peu exigeante. En effet, les constructeurs envoient leurs véhicules en priorité là où la réglementation est plus restrictive. La fameuse loi Zéro Émission et devenue une risée. En effet, la CAQ a échoué à resserrer les normes sur les véhicules zéro émission dans son mandat qui vient de se terminer. Plusieurs constructeurs pourraient ne pas livrer de véhicules électriques dans les concessions du Québec pendant plusieurs années sans avoir de conséquence malgré la loi. Les crédits VZE accumulés par les constructeurs permettent de s’assoir sur leurs lauriers.

>> Pour plus de détails sur les surplus de crédits, voir ma chronique – Les flots torrentueux de crédits VZE

Le résultat de cette loi trop laxiste : il y a une forte demande de véhicules électrique au Québec et les livraisons au compte-goutte font en sorte qu’il y a des listes d’attentes pour pratiquement tous les modèles de véhicules électriques. Qui dit liste d’attente dit progression limitée dans le parc automobile québécois. La part de marché des véhicules électriques au Québec est de 12% alors qu’elle est à 81% en Norvège. Même la Colombie Britannique a dépassé la Québec avec 16% de part de marché.

>> Pour plus de détails sur la reconnaissance du laxisme le la loi Zéro Émission, voir ma chronique – Le ministre de l’environnement reconnait que la loi VZE est insuffisante

Partie 2 – Je prendrais le 3e lien sans GES

En conférence de presse avec M. Legault vendredi 2 septembre, M. Drainville utilise comme argument pour le 3e lien que la circulation de véhicules dans le 3e lien sera composée de véhicules électriques : “(…) c’est des véhicules électrique qui vont le prendre [le 3e lien], de plus en plus, fait que [sic] lâchez-moi avec les GES“.

Si un gouvernement de la CAQ fait encore de l’immobilisme pour rectifier la loi Zéro Émission et que l’augmentation de véhicules électrique n’aura lieu que dans des listes d’attente, la circulation dans le 3e lien sera majoritairement composée de véhicules à combustion pendant encore bien des années. L’argument utilisé par M. Drainville n’a donc aucun fondement solide puisque, sans correctif important le la loi Zéro Émission, la progression demeurera très limitée et pourrait même se transformer en recul si d’autres états adoptent une législation pus restrictive que le Québec, ce que la Californie a fait récemment.

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