Voitures électriques

La voiture électrique est-elle une affaire de riches, de snobs et de prétentieux ?

Si vous fréquentez un peu les réseaux sociaux et les forums sur Internet, vous avez sans doute remarqué qu’il y a une frange de la population qui n’aime pas les voitures électriques.

En lisant leurs commentaires, on devine qu’il ne s’agit pas de la population la plus scolarisée du Québec, mais il ne s’agit pas non plus de personnes défavorisées. Ces gens-là semblent avoir un bon train de vie, certains ont même l’air de posséder plus d’un véhicule, la situation parfaite pour s’initier à la voiture électrique.

Avec eux, dès qu’on parle de voitures électriques, ils s’enflamment. Au fond, ils pourraient juste être indifférents, mais non !, ils tiennent à dénigrer la voiture électrique. Comme s’il s’agissait d’une arnaque : « C’est juste un truc de riches ! Vous pensez que vous allez sauver la planète ? Eh bien non ! Vous êtes tous en train de vous faire avoir ! »

Une affaire de prétentieux ?

Un temps, j’ai cru que c’était le prix élevé de ces voitures de qui était à l’origine de cette hargne. Une sorte de jalousie. Car c’est vrai qu’au début, les voitures électriques coûtaient très cher.

Sauf que depuis qu’il existe des modèles à partir de 30 000 $ (avec les subventions), je ne comprends pas. D’autant plus qu’il est prouvé qu’avec les économies sur l’essence et l’entretien, un VÉ comme la Bolt EV revient moins cher à long terme que la moins chère des voitures à essence !

Non, vraiment, cette histoire de voitures électriques réservées aux riches, je n’y crois pas une seconde. Qu’un écolo rêvant d’un monde sans voiture dise ça, je comprends, mais qu’un père de famille travaillant chez Rona ou chez Domtar dise ça, je ne comprends pas…

Porsche Taycan 100 % électrique.

Qui ça snob ?
Moi en tous cas, je ne suis pas snob pour deux sous et j’adore les voitures électriques ! Oui, je suis le fils d’un écrivain québécois, mais j’ai jamais fréquenté l’école privée et tous mes amis étaient du monde bien ordinaire.

Mon Kawa 100cc à 16 ans.

D’ailleurs, notre passion dans mon quartier à 16 ans c’était la musique rock, les voitures sport et les motos ! Pas Balzac et Flaubert ! Et aujourd’hui, la plupart des gens que je connais et qui aiment les voitures électriques ne sont nullement snobs ou prétentieux.

Conclusion
Quand j’étais jeune, j’étais un peu hippy (comme bien des jeunes de mon âge) et on rêvait tous d’un monde sans violence et sans pollution. C’était l’époque Peace and Love.

Déjà, dans ces années, on parlait dans les journaux de voitures futuristes ne produisant aucune pollution. Dans ma bande d’amis, même si on était des fans de moteurs à essence, on trouvait ça génial et on avait tous hâte de vivre ça.

Je suis à gauche sur cette photo, nous sommes dans les années 70 et j’interviewe un spécialiste des modifications de voitures pour le magazine Le Lundi. Mon premier emploi de journaliste !

Tout cela pour dire que dans ma tête à moi, qu’on soit jeune ou vieux (j’ai 65 ans aujourd’hui), riche ou pauvre, qu’on aille fait des études ou qu’on aille lâché l’école à 15 ans, on devrait tous être heureux de voir arriver les voitures électriques et on devrait tous avoir hâte de pouvoir passer un jour à la voiture électrique.

Que cela devienne un sujet controversé et qu’une partie de la population soit contre, je n’arrive pas à comprendre.

Oui, bien sûr, je suis conscient que le transport par automobile est loin d’être parfait, mais la transition vers l’électrique est pour moi une évolution positive qu’on devrait tous saluer.

Chevrolet Equinox EV. Pas de gaz d’échappement, pas de CO2 en roulant, plus fiable et moins cher qu’une voiture à essence à long terme. On devrait tous applaudir, non ?
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