LA TESLA MODEL S MAL ADAPTÉ AU MARCHÉ EUROPÉEN

Cher lecteur, je considère Jacques Duval comme mon ami et je suis TRÈS FIER de pouvoir  compter sur lui en tant que chroniqueur régulier sur roulezelectrique.com.  Je remercie des commanditaires tels que Autoblog-Québec et Bourgeois Chevrolet qui rendent cela possible.   Il nous partagera sa propre expérience, bien sûr, mais aussi émettra son opinion sur l’évolution de tout «l’écosystème» qui a trait à l’électrification des transports.
Sylvain Juteau
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Autant je considère la Tesla Model S comme une voiture formidable et hors du commun, autant je crains qu’elle ne soit pas tout à fait adaptée pour le marché européen où elle s’apprête à faire une incursion. Deux difficultés se dressent devant elle, son format et sa « consommation » à haute vitesse. Je vois très mal un conducteur de  Model S cherchant à se garer dans Paris ou Rome ou même d’y circuler dans les rues extrêmement étroites de ces deux capitales. Je l’ai déjà dit : le seul véritable inconvénient de la Tesla a trait à ses dimensions gargantuesques qui me compliquent la vie chaque fois que je dois la stationner dans mon garage. J’ai même déjà abîmé le rétroviseur extérieur du côté droit, ce qui est assez ennuyeux.
L’autre problème que la voiture devra affronter sur le marché européen tient à sa consommation de kilowatts au-delà de 95 km/h. Tous ceux qui ont roulé dans la majeure partie des pays européens savent que la vitesse la plus courante sur autoroute est de 140 km/h. Or, à ce rythme, les quelque 375 km d’autonomie que l’on obtient après une charge de 90% des réserves du bloc de batteries  fondront comme neige au soleil à haute vitesse. Personne n’achètera une Tesla Model S à environ 100 000 euros pour se ranger dans la voie de droite afin de rouler pépère à 95 km/h.
J’aimerais beaucoup entendre l’opinion d’Elon Musk à ce propos.
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Commanditaires qui ont rendu cette chronique possible: