Jeunesse au Soleil comblé par sa Nissan Leaf

L’organisme communautaire Jeunesse au soleil est très actif à Montréal. Situé sur la rue Saint-Urbain au coin de la rue Rachel, l’organisme offre plusieurs service à la communauté, des paniers de Noël à l’organisation d’activités sportives. Bien entendu, pour offrir leurs différents services, les intervenants de l’organisme ont besoin de quelques véhicules. Ils en ont particulièrement besoin pour leur service d’aide aux sinistrés. L’organisme est, en effet, appellé à assister les sinistrés d’incendies. Ils doivent donc être en mesure de se rendre rapidement partout sur l’île de Montréal. Comme j’habite près de leurs installations, j’ai contacté les responsables de l’organisme pour avoir leurs premières impressions sur l’utilisation d’une voiture électrique.
Pourquoi une Leaf?
J’étais curieux de savoir comment l’organisme avait mis la main sur cette voiture. Nissan étant déjà un constructeur automobile qui avait fourni des véhicules à Jeunesse au soleil auparavant, la Leaf s’est un peu imposée par elle-même. Comme l’organisme possédait déjà une voiture hybride (L’Altima), ils ont tout de suite pensé à la Leaf pour remplacer leur Nissan Quest, un VUS qui avait atteint sa limite de vie utile. Ils ont donc approché la fondation Nissan Canada avec une demande spécifique pour le modèle Leaf. Leur demande a enthousiasmé Nissan, et les responsables ont donc déniché une Leaf de démonstration, et ils ont aidé l’organisme à s’installer une borne de recharge à peu de frais.
Les premières impressions
Lors de mon entretien avec les représentants de l’organisme, ça faisait environ deux mois qu’ils avaient la Nissan Leaf, et ils étaient très satisfaits de l’expérience jusqu’à maintenant. En plus d’être agréable à conduire, la Leaf permet à l’organisme d’économiser environ 200 $ / mois en essence. Ces économies ont un impact direct sur le budget de Jeunesse au Soleil.
Comme environ vingt chauffeurs pourront avoir à utiliser la Leaf, l’organisme devra faire un peu d’éducation en vue de la saison hivernale. Mais, en utilisant les différents accessoires de la Leaf, ils sont confiants que le véhicule pourra répondre à leurs besoins tout au long de l’année.
L’essence, une grosse dépense pour les familles
Mais si l’acquisition de la Leaf avait pour but de combler des besoins concrets, l’électrification des transports est un sujet qui touche particulièrement l’organisme. Les impacts économiques et environnementaux de notre dépendance au pétrole entraînent des conséquences concrètes dans la communauté. Les intervenants de Jeunesse au soleil constatent quotidiennement le poids que représente les dépenses en transport pour les familles. Même si la dépendance à l’auto est moins prononcée sur  l’île de Montréal, il est tout de même nécessaire, pour la plupart des familles, d’avoir recours régulièrement à l’automobile pour concilier les déplacements travail-école-garderie.
Même s’il n’existe pas de plan concret pour permettre aux familles dans le besoin d’avoir accès à des solutions de mobilité alternatives à l’automobile, Jeunesse au soleil essaye toujours d’intégrer les différents modes de transports disponibles pour faciliter son travail, et faciliter la vie de sa clientèle dans le besoin. L’utilisation d’un véhicule électrique s’ajoute donc à l’utilisation des transports collectifs, du vélo et du service Bixi.
Bien entendu, l’organisme espère que son geste incitera le plus de gens possibles à imiter son geste et d’ajouter des véhicules électriques à leur flotte.