Nous avons appris hier que les laboratoires de recherche et développement de GM situés à Warren, Michigan, se sont tout récemment procurés une Tesla S pour en faire la rétro-analyse (processus appelé en anglais “reverse engineering”).
Ceci est dans la lignée de pensée du président de GM, M. Akerson, qui a demandé de monter un groupe de travail (task force) pour surveiller les avancées techniques de Tesla.
Il sera intéressant de voir ce que GM va retirer comme éléments positifs pour améliorer leurs futures offres de véhicules électriques. Un des éléments cruciaux, entre les deux compagnies, est le design de la batterie : chez GM, on utilise un ensemble de 288 cellules relativement grosses. Chez Tesla, on utilise 7781 cellules beaucoup plus petites. Chaque solution a ses avantages et ses inconvénients. Avec beaucoup de petites batteries, on peut risquer d’augmenter la probabilité qu’une de ces cellules fasse défaut et rende le pack complet inutilisable. Il faut aussi gérer la construction de ce pack avec les connections pour 7781 cellules! Par contre, il peut devenir possible de créer une redondance, ce qui est impossible avec la solution à peu de cellules.
Bref, il y a certainement encore moyen d’améliorer la technicité des montages de batteries pour améliorer le côté pratique des voitures électriques!
François Boucher
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Ingénieur électrique de formation, je suis le développement et la mise en marché des véhicules électriques depuis plusieurs années. Le Québec étant pourvu d'énergie bleue abondante et renouvelable, il est simplement sensé de promouvoir le transport électrique dans la belle province.
Je suis actuellement propriétaire d'une Volt 2012 et d'une Tesla S 2013. J'ai installé des panneaux solaires photovoltaiques qui nous permettent de "rouler au soleil!". Ma femme est devenue propriétaire d'une Tesla modèle 3 en septembre 2018 et nous organise pour diminuer nos déchets. Nous avons tous les deux signés le Pacte sur la diminution des GES.