Quand j’ai annoncé à l’automne dernier que je m’étais acheté une vieille Fiat 500 comme voiture secondaire, certains lecteurs n’étaient pas contents de mon geste et c’est un peu normal.
Moi aussi j’ai trouvé ça un peu bizarre de m’acheter une voiture à essence (alors que je suis chroniqueur de voitures électriques). Sauf qu’à l’époque, je n’ai pas raconté toute l’histoire. J’ai juste dit que j’avais décidé de louer ma Spark EV à mon fils Thomas et que ça me prenait une voiture occasionnelle.
Récemment, dans les commentaires sous mes chroniques, un lecteur est revenu là-dessus en disant que je n’étais pas très crédible comme chroniqueur à Roulez Électrique étant donné que je possédais en plus de ma Bolt EUV une Fiat à essence et même une mini-moto à essence !
Voici donc aujourd’hui la vraie l’histoire de ma Fiat 500. Je n’aime pas que des lecteurs me jugent trop rapidement. Je pense qu’après avoir lu cette chronique, ces derniers vont mieux comprendre ce qui m’est arrivé.
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Mon histoire
Tout a commencé en octobre 2023 quand j’ai appris que la version électrique de la Fiat 500 allait être vendue au Québec. Ayant toujours été un fan de cette voiture (même si j’en avais jamais possédé une), j’étais super content.
En même temps, j’apprends que mon fils Thomas commence à penser à changer de voiture. Il craint que sa vieille Honda Fit ne passe pas l’hiver. Rêvant désormais d’une Fiat électrique, je dis à mon fils : « aimerais-tu acheter ma Spark ? » Ce dernier semble hésitant. Il trouve que ma Spark a bien peu d’autonomie (120 km). Moi, je serais bien heureux qu’il la prenne. J’ai envie d’une nouvelle voiture, mais j’ai bien du mal à m’imaginer vendre ma Spark à n’importe qui, je suis si attaché à elle !
Finalement, je lui offre de me la louer pour trois ans avec de super bonnes conditions. Je m’occupe de toutes les réparations et il peut me la redonner n’importe quand. Thomas accepte ! Mais il ne la prend pas tout de suite. Il me dit souhaiter attendre que sa vieille Honda brise. On arrive en décembre. J’arrête pas de penser à ma Fiat. Je me dis : si sa Honda rend l’âme demain matin, qu’est-ce que je vais faire ? Je n’aurai plus de deuxième voiture !
J’ai une idée ! Je me dis : je vais m’acheter une Fiat 500 à essence et je la revendrai quand j’aurai ma Fiat 500 électrique. Ça va être intéressant pour mes chroniques, je vais pouvoir comparer les deux !
Magasinage
Je fais ça. J’essaie de vieilles Fiat 2013 à vendre dans la région de Montréal. Je n’avais jamais conduit une Fiat 500. J’adore la position surélevée et le « mood » à l’intérieur. J’essaie une manuelle, une automatique, une avec toit ouvrant, une décapotable. Finalement, je prends celle qui me semble la meilleure : manuelle, toit ouvrant, 65 000 km, 7 000 $.
J’achète la voiture un peu avant Noël. Je me dis : attendons que Thomas prenne ma Spark avant d’en parler à mes lecteurs de Roulez Électrique. Les mois passent. La Honda de mon fils ne brise pas. Heureusement, j’aime bien cette Fiat. Je la prends rarement, une fois par semaine (question de la faire rouler un peu), mais à chaque fois, c’est un plaisir. Je me rends compte qu’après huit années à conduire des électriques, retrouver le feeling d’une voiture à essence iconique munie d’une transmission manuelle, c’est comme mettre un vieux vinyle des Beatles sur un tourne-disque !
Le printemps arrive. Thomas me dit que sa Honda Fit a tenu le coup et qu’il aimerait finalement la garder un dernier été. Merde ! Ce n’est pas ce qui était prévu ! Il me promet de prendre ma Spark dès septembre. Me voilà donc depuis six mois avec trois voitures dans mon entrée de garage. Ma femme me trouve bien « bébé » avec mes trois voitures !
L’arrivée de la 500e
Le 1er août, je vois et je teste pour la première fois la Fiat 500e. Wow ! J’adore son look, j’adore la conduire et je trouve qu’elle est à la hauteur de mes attentes malgré sa petite autonomie de 240 km.
Mais c’est quand même 37 000 $ ! Et il y a mon gars qui me dit un jour au téléphone : « Comme j’achète souvent tes voitures Papa (c’est moi qui lui ai vendu la Fit), j’aimerais mieux que tu achètes un VÉ plus gros et avec plus d’autonomie. »
Je deviens alors hésitant à l’idée d’acheter cette 500e. D’autant plus que j’ai aimé la conduire, mais pas davantage que ma Fiat à essence. Être riche, je l’achèterais bien sûr, mais payer 37 000 $ pour une voiture occasionnelle alors que j’en ai déjà une qui roule bien et qui m’a coûté 7 000 $. C’est peut-être un peu fou, non ?
C’est ainsi que je décide de ne pas m’acheter de Fiat électrique et de garder ma Fiat à essence pour encore un petit bout.
La fin de l’histoire
Fin octobre, mon gars se débarrasse enfin de sa vieille Honda Fit et vient chercher ma Spark. Il est temps que j’annonce ça à mes lecteurs de Roulez Électrique. Le 8 novembre 2024, je publie une chronique expliquant la vente de ma Spark à mon fils et l’achat de ma Fiat.
Suis-je si coupable ? Ce qu’il faut retenir, c’est que désormais toute ma famille roule en électrique. Mon fils Simon (Model 3), mon fils Thomas (Spark EV), ma femme et moi (Bolt EUV).
Voilà ! J’espère que ceux qui ont été déçus par mon geste comprennent un peu mieux aujourd’hui ce que j’ai vécu. Ma vraie voiture, c’est ma Bolt EUV que j’adore. Et oui, à l’occasion, je roule un peu dans une vieille Fiat à essence, mais si peu ! J’ai calculé, je fais moins de 2 000 km par année avec elle alors que je fais 20 000 km par année avec ma Bolt EUV.
Mon intention désormais est de vendre ma Bolt dans deux ou trois ans à mon Fils Thomas et de m’acheter une nouvelle voiture électrique. J’hésite entre la nouvelle Bolt, la nouvelle Leaf ou la Kia EV 3. Je vais tester tous ces véhicules lorsqu’ils vont arriver sur le marché et vous tenir au courant de mes impressions.
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Ajout
Un mot sur ma Spark EV
Sachez que mon fils a traversé l’hiver sans problème avec ma Spark EV. Rien n’a brisé depuis qu’il la possède. L’aime-t-il ? Oui, il l’aime beaucoup, mais il continue à me dire qu’elle possède bien peu d’autonomie. C’est pour ça que je pense lui vendre ma Bolt EUV vers 2028.
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Un mot sur ma Fiat 500
Je continue à beaucoup aimer ma petite Fiat 2013. Tout le monde dit que ce véhicule n’est pas fiable. Moi, je le trouve fiable. Tout ce que j’ai changé en 18 mois, c’est le démarreur et le bouton d’ouverture du hayon arrière. Pour une voiture de 12 ans, ce n’est quand même pas si mal !
Combien de temps vais-je la garder encore ? Je ne sais pas. Deux ans peut-être ? Ensuite, comme nouvelle voiture occasionnelle, j’aimerais bien me dénicher soit une BMW i3 2018, soit une MINI électrique 2019 ou soit une Golf électrique 2020.
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Un mot sur la Fiat 500e
Même si j’ai décidé de ne pas acheter la nouvelle Fiat 500e, je tiens à redire que j’ai beaucoup aimé cette voiture lors de mon essai et que je suis très surpris d’en voir si peu sur les routes.
Je comprends que c’est une citadine pas faite pour tout le monde, mais quand même ! Si on pense à tous les jeunes qui se préoccupent de l’environnement et qui souhaitent s’acheter une première voiture, ça fait bien des acheteurs potentiels, non ?
Et tous les retraités qui vivent en ville et qui pourraient s’accommoder d’une petite voiture, ça ne leur dit rien ? Et tous les banlieusards qui possèdent deux voitures et qui pourraient s’initier à l’électrique en optant pour cette petite italienne. Zéro intérêt ?
Il n’y a pas si longtemps, un cinquième des Québécois roulaient dans des petites voitures (Chevrolet Aveo, Mazda 2, Hyundai Accent, Kia Rio, Nissan Micra, Toyota Echo). Que se passe-t-il ? Je comprends que la catégorie est moins populaire qu’avant, mais à ce point là ?
Je cherche des explications…
