Plusieurs d’entre vous savent bien que je «roule» beaucoup… d’ailleurs, l’odomètre de ma Tesla S approche le chiffre magique de 160 000 km (100 000 milles)! Je vous reviens avec un bilan détaillé à 160 000 kilos dans quelques jours!
Bref, avec autant de route, une chance que je roule électrique, que les entretiens sont au minimum et que le service Tesla est au quart de tour (une vraie garantie et ce, directement par le manufacturier).
Bref, le seul problème, c’est quand le coût au kilomètre est plus élevé pour les pneus que pour le «carburant électrique»! Car les pneus d’origine de la Tesla S, dans les 19 pouces, coûtent 250 $ chacun (Goodyear ou Michelin), et le mieux que j’ai pu faire avec un ensemble de ces pneus est uniquement 32 000 kilomètres (avec les Michelin… avec les Goodyear, c’était encore moins!).
NOTE : J’aimerais bien connaître votre propre expérience au sujet de l’usure des pneus sur votre Tesla. Il serait aussi intéressant de connaître l’expérience de ceux qui ont des tractions intégrales (85D, 70D, 90D, P85D, P90D) qui devrait avoir moins d’usure. Il est vrai que ce n’est pas évident, car ça ne fait que 9 mois que les Doubles Moteurs sont commercialisés. Veuillez nous faire part de vos constatations dans la section «commentaires» au bas de l’article.
Et je ne parle pas des pneus 21 pouces… ils sont encore plus chers (dans les 400-500 $ chacun) et, selon les différents commentaires que j’ai eus, ils usent encore plus vite!
Il est vrai que que la Tesla S est très lourde (2000 kg) et que les accélérations sont époustouflantes, même pour les 60 kWh et 85 kWh régulières! ET comme j’ai généreusement laissé le volant à des centaines de personnes, je ne pouvais quand même pas leur mettre des bâtons dans les roues!
Il est normal que les pneus «officiellement» recommandés par Tesla soient des gommes plus molles, puisque la performance est tellement mise à l’avant par le manufacturier… En bref, avec mes 60 000 km parcourus annuellement, je trouve que 2000 $ par année en pneumatique, c’est beaucoup trop!
Après 8 pneus Goodyear et 4 pneus Michelin, j’ai commencé à rechercher des solutions de rechange… Les autres VÉ (VOLT, LEAF, etc.) sont tous équipés par défaut avec des pneus 4 saisons «éconergétiques» à faible résistance de roulement (donc, une meilleure autonomie et durabilité). Alors, pourquoi ce ne serait pas disponible pour la Tesla? C’est là que mon mécanicien, Sylvain Bélanger, fier propriétaire d’une VOLT, m’a proposé une solution : des Pirelli Cinturato P7.
NOTE : Puisque je demeure à Trois-Rivières, ça n’a pas de sens que je me rende au centre de service Tesla pour des interventions de base comme les changements de pneus ou rotations de ceux-ci. Je préfère réserver l’expertise des mécaniciens de Tesla pour des problèmes plus pointus et qui sont couverts par la garantie. Et comme je dois effectuer mes rotations mensuellement, je préfère éviter le détour à Montréal! Uniquement Sylvain Bélanger peut toucher à ma Tesla… il la connaît, et il y fait très attention car il adore les voitures électriques, étant lui-même un Ambassadeur VÉ convaincu!
Bien sûr, j’avais des craintes :
-Seront-ils aussi sécuritaires (distance de freinage, traction lors des accélérations, comportement sur chaussée mouillée, etc.)?
-Seront-ils plus bruyants?
-La tenue de route et le confort seront-ils inférieurs?
Et, selon Sylvain Bélanger, son vendeur Pirelli lui mentionnait qu’on serait sa première commande dans ce format (19 pouces)… bon, je suis habitué d’être un cobaye! Et avec une GARANTIE de 110 000 km, même avec une Tesla et un prix de seulement 241 $ par pneu, installation incluse, je me suis laissé séduire par cette offre!
Mes Pirelli P7 ont été installés le 6 juin 2015 avec 141 500 km indiqués à l’odomètre.
Rotation 1 : le 20 juin 2015 avec 144 500 km (c’est tôt, mais comme j’avais une roue à faire balancer, il en a profiter pour faire la rotation).
Rotation 2 : le 19 août 2015 avec 155 500 km.
En date d’aujourd’hui, j’ai 158 000 kilos, j’ai donc parcouru 16 500 kilomètres avec mes Pirelli!
MES OBSERVATIONS :
1) Lors de la 2e rotation, Sylvain Bélanger a observé une usure de 10 % au maximum! WOW!
2) J’ai observé un gain d’autonomie sur autoroute d’environ 5 %! WOW, cela compense pour la perte d’autonomie due à la dégradation de ma batterie qui est d’environ 4 %!
3) Les pneus sont aussi silencieux que les originaux!
4) J’ai constaté un confort de roulement et une tenue de route équivalents et peut-être supérieur qu’avec les Michelin!
5) La traction est excellente, autant sur chaussée sèche que sur chaussée mouillée. D’ailleurs, au Drag du Challenge 255 à Nicolet, j’ai fait un dixième de seconde de mieux que Jean-Marc Pittet, qui roule avec des Michelin et une Tesla S 85 comme la mienne (elle est même plus récente de 18 mois).
D’ailleurs, la cote d’usure des Pirelli (Treadwear) est de 700 (plus le chiffre est gros, mieux c’est), la traction est de «A» (le maximum étant «AA» et la température de «A» (note maximale). Voir photo de l’étiquette ci-contre.
En bref, je suis très satisfait jusqu’à maintenant… il me reste à évaluer la performance du pneu à basse température avec une chaussée enneigée… qui sait, peut-être que le pneu deviendra plus dur. Si c’est le cas, j’enfilerai mes pneus d’hiver (des Nokian H7) un peu plus tôt et je les garderai un peu plus longtemps au printemps.
D’ailleurs, mon collègue et ami FRANÇOIS BOUCHER a décidé de suivre la même voie : il a lui aussi acheté des Pirelli P7 (remplaçant ses 21 pouces Continental)! De plus, même s’il réside à Brossard, il a choisi lui aussi mon mécano de Trois-Rivières!
Il m’a mentionné qu’il observe une amélioration de l’autonomie sur autoroute de 9 à 10 %! Il est vrai que les pneus et roues de 21 pouces sont plus lourds et offrent la pire autonomie!
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Pour rejoindre mon mécano Ambassadeur VÉ :
Sylvain Bélanger – Station des Ponts
265 Boulevard Thibeau, Trois-Rivières, G8T 6Y3
Cell : 819-698-5113
Courriel : akarius@videotron.ca