BMW i8 : QUE FAUT-IL EN PENSER ?

Chers lecteurs, je considère Jacques Duval comme mon ami et je suis TRÈS FIER de pouvoir compter sur lui en tant que chroniqueur régulier sur roulezelectrique.com. Je remercie le commanditaire Bourgeois Chevrolet qui rend cela possible.  Il nous partagera sa propre expérience, bien sûr, mais aussi émettra son opinion sur l’évolution de tout «l’écosystème» qui a trait à l’électrification des transports.

Sylvain Juteau
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Même si sa fonctionnalité est limitée, le coupé BMW i8 suscite beaucoup d’intérêt du côté des propriétaires de Tesla qui voit en elle une voiture hybride rechargeable un brin plus sexy que la Model S avec ses performances hors du commun et sa silhouette que l’on dirait empruntée à un quelconque concept débridé. Sa production limitée à 500 exemplaires la rend aussi éligible à une surenchère des prix qu’il sera intéressant de surveiller. C’est toutefois là une médaille à deux revers.

D’abord, son prix déjà élevé de 140 000 $ (sans options) a été catapulté à 210 000 $ chez un concessionnaire  visité récemment.

Interrogé sur cette surprime de 60 000 $, le vendeur a plaidé le phénomène de l’offre et la demande. Voiture rare, prix en conséquence. Sauf que cette médaille dorée pour le vendeur a un revers moins intéressant puisque la i8 offerte n’était même pas neuve, accusant 450 milles à l’odomètre. Cela peut flairer deux choses : un premier acheteur insatisfait ou une course aux profits.  Cette dernière hypothèse pourrait bien être la meilleure puisque le même vendeur offrait une Tesla Model S 85 de 2014 à 88 000 $, soit 10 000 $ au-dessus du prix suggéré par le constructeur pour une auto neuve. Traduit en dollars canadiens, ce montant grimpe autour de 110 000 $, ce qui est élevé pour une version de base de la berline Tesla. C’est néanmoins une bonne nouvelle pour les proprios actuels d’un Model S qui aimeraient faire le saut vers une P85D.

Pour revenir à la i8 de BMW, son autonomie électrique n’est que de 37 km et elle a besoin d’un moteur suralimenté 3 cylindres à essence pour poursuivre sa route et conclure son parcours à la moyenne de 2,4 litres aux 100 km. BMW a cru bon de cacher la mécanique (avant) sous un capot qui ne peut être ouvert que pour un technicien certifié. À l’arrière, un mince espace est réservé aux bagages et il en va de même à l’intérieur où les espaces de rangement font grandement défaut. Il faut une certaine sveltesse pour se glisser au volant après avoir franchi les portes en ailes de mouette qui font toujours un bel effet si l’on écarte leur faible fonctionnalité.

Si cette BM peut justifier son prix par sa sophistication, on ne peut passer sous silence son inquiétante fiabilité. À ce chapitre, la marque de Munich est loin d’avoir une fiche vierge et les bris de transmissions à répétition ne lui font pas honneur.

Selon un porte-parole de BMW qui préfère garder le silence, 50 % des véhicules BMW dans les 5 ou 10 prochaines années reprendront la technologie qui est présentement l’apanage de la i8. Espérons que d’ici là, le constructeur aura résolu ses problèmes.

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Commanditaire qui a rendu cette chronique possible :
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