Roadtrip en Bolt – 2e partie
- Écrit par Éloïse Boies
- Le 14/08/2017
- 38 Commentaires
- Catégories: blog, BOLT, Divers, Essai routier, Reportages, Voitures électriques, Voyage
Bonjour! Voici la suite de mon article publié plus tôt cette semaine.
Je suis présentement à Baie Ste-Catherine où il fait 8 degrés celcius, et ma mère vient de m’appeler de chez moi à Montréal pour savoir comment régler mon air climatisé… Je me sens dans un univers parallèle!
On a quitté le chalet du Migneron de Charlevoix à Baie St-Paul jeudi matin, rechargé à maximum capacité, en direction du magnifique parc national des Hautes-Gorges de la rivière Malbaie. Nous avons sillonné une superbe route à travers les montagnes de conifères pendant une heure.
Monter des collines en voiture électrique est un peu crève coeur parce qu’on voit l’autonomie de la batterie diminuer comme les grains d’un sablier. La bonne nouvelle, c’est que tout ce qui monte redescend, et on regagne plusieurs kilomètres perdus pendant la descente! Mais petite déception de ce côté, j’ai trouvé que la Bolt manquait un peu de puissance dans les pentes.
Je ne pouvais pas écrire que des bons commentaires, vous auriez douté de mon esprit critique!
Autre déception dans mon aventure électrique, la borne de recharge rapide… Bon, je vous le rappelle, je conduis une voiture électrique sur une longue distance pour la première fois (bien que j’ai conduit plusieurs autos électriques en travaillant dans ce domaine 7 ans, de la Focus Électrique à la Tesla Model S en passant par la BMW i3, etc) et ne suis pas familière avec les systèmes de bornes de recharge sur la route. Il y avait une borne rapide à la Malbaie, on s’est dit que c’était le moment idéal pour l’essayer pendant qu’on allait déjeuner. La batterie était environ aux trois quarts, la voiture m’indiquait que la recharge serait terminée dans 17 minutes. J’avais réglé mon minuteur pour venir débrancher la Bolt, pour éviter les frais inutiles, parce que la recharge est 10$/h sur ce type de voltage. Et pourtant, à mon retour, le débit avait diminué d’intensité (donc la recharge était loin d’être complète). Ce que j’ai compris, c’est qu’après 80% de la charge de la batterie, le débit diminue pour éviter la surcharge et préserver la batterie. Bref, ça coûte vraiment cher pour pas grand chose. J’ai gagné 60 km pour 7$ alors que j’avais gagné 80 km plus tôt cette semaine sur une borne de 240V en 1h30, c’est-à-dire pour 1,50$. Comme me l’a gentiment appris le site de CAA Québec après coup (ou après coût!), quand on se recharge après 80% de la batterie, c’est préférable d’opter pour le 240V. Merci CAA. Maintenant, je sais.
Alors on a poursuivi notre route, pas totalement rechargé mais pas loin, vers Baie Ste-Catherine, minuscule village de 200 habitants, à la limite de Charlevoix. On a été voir les baleines, un classique, et malgré la température terriblement froide pour un mois d’août, on a été chanceux. On a vu des petits rorquals et des rorquals communs, des belugas, des marsouins…
Mais je pense que la plus belle découverte qu’on a fait, c’est l’hôtel où j’avais réservé deux nuits. Si vous passez par ici un jour, vous devez aller au Café Chez Sam (en l’honneur de Samuel de Champlain). Un couple formidable tient cet endroit bric-à-brac coloré et chaleureux où on s’est immédiatement senti à la maison. D’ailleurs, on a fini la soirée chez Pierre et Sonia à boire un p’tit verre de rouge et à jaser de politique et de révolutions! (On dirait les paroles d’une toune des Cowboys fringants, ce que je viens d’écrire!)
Comme il n’y a pas de bornes de recharge à Baie Ste-Catherine, aujourd’hui, on a décidé de prendre le traversier pour aller à Tadoussac, pour trouver la seule borne à des kilomètres à la ronde. Quand on l’a trouvée, une Volt venait tout juste de se brancher… La propriétaire m’a dit qu’elle en avait pour 2h30 à se recharger! Jérôme en n’est pas encore revenu du temps que la batterie met à se remplir pour seulement 60 km d’autonomie. Comme je lui ai expliqué, ça dépend de la grosseur de la batterie, et celle de la Volt est beaucoup plus petite que celle de la Bolt.
En tous cas, on n’était pas plus avancé. Et pour en rajouter, comme dans un film, il s’est mis à pleuvoir.
De la pluie fine et froide.
Alleluia.
On est remonté dans la Bolt, bredouilles, et on a repris le traversier… Pas le choix! On part demain pour Trois-Rivières et je dois absolument me recharger si je veux me rendre! Alors Pierre le sauveur-propriétaire m’a dit qu’il a une prise de 240V dans son atelier chez lui, que ça pourrait peut-être marcher.
On est allé inspecter les lieux, on a stationné la voiture sur l’herbe entre 2 poules, près de la porte où se trouvait la prise. On a branché l’auto et… plus rien. En tout, on a fait sauter 2 fusibles. Mais comme la vie est bonne avec nous, son ami électricien était chez lui. (On dirait que j’invente tout ça, mais je vous jure que c’est vrai!) Il a patenté le boitier électrique pendant un bon quinze minutes et… La Bolt se recharge présentement sur le bord du fleuve, paisiblement, avec des chats, des poulets et des potagers à gauche et à droite alors que Jérôme et moi attendons la fin de la recharge, à l’hôtel en buvant un bon chocolat chaud. Pierre a été vraiment gentil de nous conduire d’un endroit à l’autre et de se montrer aussi disponible.
J’imagine que d’ici quelques années, il y aura beaucoup plus de bornes dans ce secteur aussi touristique, mais pour l’instant, elles brillent par leur absence. Pierre et Sonia ont pour projet d’en installer une au Café Chez Sam. Ce serait vraiment une bonne idée!
Demain, on aura 400 km d’autonomie et 350 km à faire. On va essayer de ne pas mettre d’accessoire pour ne pas avoir à se recharger avant Trois-Rivières Chevrolet. C’est quand même vraiment cool pouvoir faire 4h de route sans s’arrêter!
Dans l’ensemble, bien qu’on ait eu davantage de péripéties dans la deuxième partie de notre voyage, je suis vraiment emballée par cette voiture qui présente de nombreux avantages qui pèsent lourd dans la balance quand on évalue les pour et les contre.
Mes coups de coeur:
- L’autonomie. Juste Wow.
- L’accélération. Magique.
- Le très faible coût énergétique. Si ce n’était pas de l’histoire de la borne rapide à 7$, le voyage en entier m’aurait coûté 3$. Oui, vous avez bien lu. Trois dollars. Allez mettre 3$ d’essence dans votre voiture et voyez jusqu’où vous vous rendez. Bonne chance!
Déceptions
- Le temps de recharge. C’est parfait si on le fait la nuit, mais moins agréable si on doit s’arrêter en chemin, Quoi que ce facteur s’améliore considérablement avec la Bolt et les nouvelles voitures électriques.
- Le manque de bornes/le temps de recharge. C’est vrai qu’il y en a vraiment beaucoup mais il faut quand même adapter son itinéraire en fonction des bornes et des activités à faire autour, étant donné que l’attente est plus grande qu’un plein d’essence.
Voici la première capsule que Jérôme a réalisé. C’est un vrai pro, mon chum. La deuxième suivra dans un dernier article où je vous dirai comment notre dernière journée s’est déroulée.
Merci à nos précieux collaborateurs, sans qui cette aventure n’aurait pas été possible. La Famille Migneron, l’hôtel Le Germain, RoulezElectrique.com et bien sûr, le dernier mais non le moindre, Trois-Rivières Chevrolet, qui reprendra cette belle petite voiture demain. Vous pourrez l’essayer à votre tour (sur une moins longue distance, sans doute!).
Merci de m’avoir lue, j’espère avoir réussi à démystifier plusieurs points nébuleux concernant les voitures électriques.
Éloïse Boies
Vous pouvez me retrouver ici.
À bientôt!
Éloïse Boies
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Mais effectivement, le 120V reste une option, bien que très lente.
Bon retour!
Vous avez écrit que vous en étiez à votre première expérience en voyage "électromobiliste" et que vous n'aviez jamais utilisé les bornes rapides. Partir ainsi en voyage, étant peu expérimentée dans ce contexte, est tout un défi. Le raconter au public ajoute encore plus au défi. Bravo!
Cependant, il y a ici des gens fort expérimentés. Il ne faut pas prendre leur commentaires comme des critiques mais comme des suggestions pour vous lors d'un prochain voyage électrique ou pour les lecteurs qui seraient eux-aussi peu expérimentés.
David Sylvestre est très expérimenté et très dévoué bénévolement à la cause de véhicules électriques au Québec. Sa suggestion d'utiliser une borne rapide entre Baie-Ste-Catherine et Trois-Rivières vaut certainement la peine de la retenir. Cette alternative aurait été plus simple que de traverser à Tadoussac ...
Par ailleurs, est-ce que vous pouvez nous dire quels outils vous a-t-on suggéré avant votre départ pour trouver des bornes et planifier votre voyage? L'application du Circuit électrique, Plugshare, le répertoire des bornes de Denis Perron, ChargeHub, ...?
Encore une fois, bravo pour vos reportages.
On est parti à tâtons, sans avoir été briefé sur les outils à notre disposition. C'est à ma première borne de recharge que j'ai compris que j'avais besoin de l'appli Circuit Électrique. J'avais téléchargé préalablement ChargeHub pour planifier mon itinéraire. Je vois qu'il y a d'autres outils que vous nommez qui ne me sont pas familiers.
J'ai été déçue de ne pas trouver de système de navigation sur l'écran tactile de la Bolt. (le seul moyen que j'avais, c'était d'utiliser L'appli de mon iphone en bluetooth) J'imagine qu'il est en option et qu'elle n'était pas activée sur la voiture. Peut-être pouvez-vous m'éclairer sur ce point? Ça me paraissait inconcevable que GM n'aie pas pensé à ça, pratiquement toutes les autos électriques ont des cartes indiquant les bornes sur notre itinéraire.
Mon intention était plutôt de souligner que les nouveaux modèles de vé à grande autonomie, tels que la Bolt EV, permettent pas mal de flexibilité dans la gestion des recharges, ce qui permet de pallier au manque de bornes.
Je vous remercie par ailleurs pour vos textes, très intéressants à lire!
Sauf Tesla, bien sûr.
C'est une bonne chose dans la mesure où c'est un domaine tellement effervescent, qu'ils sont dépassés.
L'important est d'avoir l'interface de connexion entre votre téléphone intelligent et l'affichage de la voiture par Bluetooth par exemple.
Ma "vielle" Leaf 2012, est née avec un retard dans la cartographie GPS et aucune mise à jour n'a été possible jusqu'ici.
En 2012 alors que le pont A25 était pourtant en fonction, ma voiture roule sur l'eau et tente par tout les moyens de me guider par d'autre route.
C'est encore la même chose aujourd'hui.
En plus ce n'est pas convivial, c'est lent et sans aucune mémoire.:(
Alors que des applications comme Google map ou Waze sont mises à jour continuellement et vous donne les informations qui tienne même compte de l'achalandage des artères fréquenté, en plus de vous indiquer les bornes de recharge si vous savez vous y prendre.
Je ne crois pas.
Les recharges L1 ou 120 volts ont une puissance maximale de 1 400 watts.
Mais il y a environ 15 % de perte.
Une nuit c'est 8 à 10 heures, disons qu'ont ajouté la soirée, c'est 12 heures.
12h x 1 400 watts x .85= 14 280 watts heures ou 14.28 kWh.
La Bolt consomme environ 145 watts*heures par kilomètre en condition idéale, ce qui pourrait ajouter environ 100 kilomètres par nuit.
Dans Charlevoix qui est très pentu, c'est surement moins, car on ne récupère jamais 100 % de l'énergie.
Peut-être pas plus de 80 kilomètres par nuit de recharge à 120 volts.
Par ailleurs, je suis étonné par la remarque sur le manque de puissance pour grimper, peut-être que vous sous-estimer le gradient des pentes.
Une vieille Leaf se comporte en championne dans les montées, laissant loin derrière les thermiques qui s'essoufflent dans les escarpements.
Pour la rapidité de la recharge, ce n'est pas qu'une question de capacité totale ou de 80 % de celle-ci.
La Bolt est souvent décriée pour ne pas être une championne en recharge rapide, contrairement à la i3 et la Soul EV ou encore mieux la Ioniq qui bouffe littéralement les bornes sans faiblir jusqu'à 90 % de leur recharge.
Les Leaf abaissent leurs taux de recharge plus que toute autre bien avant d’atteindre 80 % de capacité.
Tout est affaire de conception et de contrôle de la température des batteries.
Mais les Hautes Gorges et les grands jardins sont magnifiques et vraiment à parcourir.
Et très dur pour les genoux pour en descendre.
C'est pas la fin du monde, mais c'est sûr que c'est différent de la voiture à essence. Je suis d'accord avec vous, l'adaptation sera beaucoup plus agréable quand la recharge du véhicule sera instantanée. Et c'est vrai que ça prend de la planification!
Une réflexion digne du ciné fiction...pourquoi pas une mini éolienne sur la voiture électrique qui en roulant, selon le degré de la vitesse (+ ou - variable)pourrait ajouter de l'énergie à la batterie...tout comme les freins le font en temps prévu. Merci et bon vent de retour.
Rien dans votre suggestion n'est possible.
Mariefroue
Les dernières nouvelles concernant Toyota et sa nouvelle batterie solide avec recharge ultra rapide améliorera la contrainte de limitation de recharge rapide et rendra l'expérience plus agréable.
Il doit y avoir une douzaine d'entités sérieuses qui recherche la solution d'un électrolyte solide.
Ce sera un bond important en performance de capacité, de sécurité, et de rapidité de recharge.
On ne sait simplement pas quand ce sera prêt pour le marché de masse abordable.
Le véritable enjeu est d'abord la réduction du coût par kWh de capacité.
Merci à Éloïse Boies de nous avoir fait vivre ses expériences.
Aviez-vous accès pour cette recharge à une borne de recharge portative que vous aviez amené avec vous pour ce voyage?
Tesla paiera une borne Tesla ET une borne 240v standard en plus de l'installation. Ils peuvent s'inscrire et si Tesla croit que c'est endroit indiqué pour une borne, l'auberge n'aura qu'à payer l'électricité!
Vous avez fait l'effort de découvrir les grandes distance en véhicule électrique.
Roulez Electrique au quotidien ne demande pas vraiment d'adaptation versus un véhicule à essence
Par contre avalé plusieurs centaines de kilomètres nécessite plus de préparation qu'une voiture à essence (au même titre qu'un propriétaire de Ford modèle T versus le cheval au début du siècle)
Mais je suis persuadé que lorsque vous voyagerez de nouveau en VE Vous serez encore plus confiante et le trajet sera plus facile
Et agréable
Félicitations encore et merci de votre implication a démocratisé la voiture électrique...
Est-ce le sentier le Riverain dans certaines photos dans le compte-rendu?
Effectivement, c'était le Riverain! Vous connaissez bien votre Charlevoix! :)
Je sais tres bien nager, je n'ai pas peur de l'aventure.
Merci.
Effectivement, un roadtrip en VÉ est un défi supplémentaire mais Ô combien plus "trippant".
Pour l'avoir fait avec ma fille en 2015 en spark ev, c'est là que l'ont voit l'importance de la planification et des plans B et C, parfois D...(pour drôle)
http://roulezelectrique.com/la-relache-en-lachant-le-gaz-par-ariane-bernier/
Concernant le programme "destination charge" de Tesla pour l'auberge, Sylvain Juteau a une bonne expertise en la matière.
J'ai une volt 2012, je me branche partout où je peux au lieu de brûler de l'essence. Par contre aux bornes publique je cède la place aux 100% électriques via une copie du protocole de courtoisie AVEQ visible.
http://www.aveq.ca/actualiteacutes/category/protocole-courtoisie
Je n'en reviens pas que la propriétaire de volt ne vous ai pas cédée la place; pire elle vous dit pas quelques minutes, mais 2h30! en pleine façe!! Ça c'est ajouter l'insulte à l'injure!!! Le savoir vivre fait possiblement partie d'un groupe d'options sur certains "plug-in"...
En tout respect, un point me chicote, vous mentionnez que vous gravitez autour des VÉ, depuis 7 ans. Mais votre manque de conaissances de base sur la recharge publique-bornes de niveau 2 et 3- et les outils connexes semblent incongrus. La recharge est la base des VÉ. Voici de bons guides:
http://www.aveq.ca/bornes-de-recharge.html
http://www.aveq.ca/guides.html
Bravo de vous être "jettée à l'eau"; comme tout bon navigateur, vous vous êtes aperçue qu'il est primordial de ragarder les cartes pour frapper le moins d'écueils possible ;-)
Nous ne sommes pas obligés d'être ingénieur électrique ou mécanique pour apprécier les VÉ.
Votre candeur et votre enthousiasme contagieux est un plus pour ouvrir certains esprits. MERCI
Pour répondre au point qui vous chicotte, en travaillant pour des fabriquants, j'étais formée pour répondre à des questions techniques sur les moteurs, le temps de recharge, la batterie, l'autonomie, les garanties, les différences entre les compagnies automobiles, etc. Mais comme les fabriquants ne font pas les bornes, c'est la partie qu'on apprend que lorsqu'on l'expérimente.
Je ne me serais pas lancée dans ce défi sans rien y connaître. J'avais déjà fait mon itinéraire en fonction des bornes. Mais après, on n'y est pour rien si la borne est déjà utilisée...
Et je suis toujours partante pour le système D comme vous dites, c'est celui qui fait les meilleurs souvenirs de voyage.
Éloise, si je peux me permettre, vous confirmez simplement ce que tous essai de vous dire avec plus ou moins de tact.
Les manufacturiers et leur émissaire, représentant, vendeur, concessionnaire, vous-même alors....etc., ignore tout de la conduite quotidienne d'un VÉ et des solutions pour faciliter leur usage.
Vous en être la preuve par votre ex emploi, il faut passer de l'autre côté de la clôture pour comprendre comment les efforts des manufacturiers, lorsqu'il y en a, ne sont pas très bien ciblés et parfois totalement hors propos.
Où du moins comment ils n'ont pas fait encore d'effort sérieux pour aplanir les inconvénients du transport électrique.
La technique est là, mais la commodité est à parfaire.
Heureusement, l'enthousiasme de plusieurs comme vous fait toute la différence.
Pour apprendre à nager, il faut plonger dans l'eau!
Une fois que c'est fait, c'est une question d'habitude et de goût, mais la plupart du temps c’est amusant.
Bonne route et bonne baignade!