Essai routier

EN DIRECT DE TOKYO : AU VOLANT DE LA MIRAI, SINON DE LA PRIUS.

Chers lecteurs, je considère Jacques Duval comme mon ami et je suis TRÈS FIER de pouvoir compter sur lui en tant que chroniqueur régulier sur roulezelectrique.com. Je remercie le commanditaire Bourgeois Chevrolet qui rend cela possible.  Il nous partagera sa propre expérience, bien sûr, mais aussi émettra son opinion sur l’évolution de tout «l’écosystème» qui a trait à l’électrification des transports.

Sylvain Juteau

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De retour du Salon de Tokyo où m’avait invité Toyota à l’occasion des premiers essais officiels de la nouvelle Prius et du lancement plus sobre de sa voiture à hydrogène, la Mirai (prononcez mi rail), il m’est impossible pour le moment d’épiloguer sur la Prius en vertu d’un embargo très strict qui viendra à expiration à la mi-novembre. En revanche, il m’est tout à fait loisible de vous entretenir d’un modèle qui risque de faire plus de bruit (façon de parler) au cours des prochaines années, soit la fameuse Mirai, une voiture électrique animée par des piles à combustible jumelées à un petit moteur électrique.

Personne ou presque ne mise très cher sur cette voiture que Toyota aimerait voir financer par les gouvernements. Sans leur implication pleine et entière pour mettre sur pied les infrastructures nécessaires pour le ravitaillement en hydrogène, on ne voit pas comment cette solution pourrait tenir debout. Le responsable du projet chez Toyota, Yoshinoshi Tanaka, croit pourtant dur comme fer à l’hydrogène comme carburant de l’avenir. On devrait lui faire rencontrer notre ami Pierre Langlois, ce qui provoquerait certainement des étincelles.

Selon M. Tanaka, les réserves hydro-électriques de la planète ne sont pas suffisantes pour un virage complet vers cette source d’énergie. Ce même interlocuteur qui favorisait d’abord l’électricité aurait changé son fusil d’épaule suite à l’explosion d’une centrale nucléaire au Japon il y a quelques années. Il déploie son ardeur avec force et même véhémence tout en exhibant l’un des 20 exemplaires de la Mirai déjà fabriqués. 1980 suivront pour la location ou la vente sur le marché californien exclusivement.

AU VOLANT DE LA MIRAI À HYDROGÈNE

Je l’ai conduite cette supposée merveille. Pas longtemps, mais assez pour vous dire que c’est une voiture de luxe (à l’exception du drap gris qui recouvre le pavillon) qui prône la douceur et le silence. Son moteur à hydrogène laisse entendre un bruit plus près d’un bourdonnement que d’une turbine comme la Tesla. Les accélérations initiales ont du mordant, mais encore là, pas comme dans le Model S.

En plus, comme beaucoup de voitures à essence, il y a un temps mort déplaisant lorsqu’on enfonce l’accélérateur.

Si un journaliste quelconque vous dit qu’il a fait un essai complet, dites-lui qu’il est un menteur. Ma brève initiation m’a permis d’apprécier ses sièges confortables et son comportement neutre en virage. Toutefois, la direction est douce à l’extrême.

On ne nous a pas fourni de cotes de consommation, quoiqu’une moyenne de 3,5 litres aux 100 km m’apparaisse dans la norme.

Quant au prix, il sera aux environs de 70 000 $ CAD, si j’extrapole à partir du prix en $US. Si jamais, la Mirai connaît du succès, on pourrait la voir arriver ici vers 2020, mais certes pas dans la cour de Pierre Langlois.

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Commanditaire qui a rendu cette chronique possible :

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