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Véhicules électriques européens : et si on ouvrait vraiment la porte ?

Parfois, le plus grand frein à l’électromobilité… ce n’est pas la technologie. C’est le manque de choix et des barrières réglementaires difficiles à justifier. C’est exactement ce que dénonce Daniel Breton, président de Mobilité Électrique Canada, qui milite pour que les Canadiens aient enfin accès à des véhicules électriques européens abordables — comme c’est déjà le cas ailleurs dans le monde.

Des “excuses” qui font rouler en rond

Actuellement, Transports Canada invoque des arguments de sécurité pour empêcher l’arrivée sur nos routes de VÉ compacts venus d’Europe, exigeant des modifications coûteuses sur des détails comme les pare-chocs ou les phares. Pourtant, comme le souligne Daniel Breton, si sa femme peut circuler en toute sécurité depuis 11 ans dans une Smart électrique — petite voiture homologuée européenne — pourquoi bloquer aujourd’hui des modèles approuvés dans l’Union européenne, où les vitesses autorisées sont souvent bien supérieures aux nôtres ?

La question du choix… et du prix

Le résultat, c’est un marché canadien dominé par des gros véhicules, peu efficaces, et très chers. Oui, la Fiat 500e est aujourd’hui le VÉ le plus abordable au pays… mais à plus de 42 000 $, avec une autonomie très modeste, le choix reste très limité. D’autres modèles populaires ailleurs — Citroën, Opel, Peugeot, Nissan Micra électrique, Volkswagen ID.3 — sont tout simplement absents de nos routes.

Pour les ménages urbains, pour les familles cherchant une deuxième voiture, pour tous ceux qui veulent rouler électrique sans exploser le budget, ce verrouillage du marché ne fait aucun sens.

L’opinion publique veut plus d’ouverture

Les choses pourraient pourtant bouger. Un récent sondage Clean Energy Canada montre que 70 % des Canadiens sont favorables à l’importation de VÉ approuvés en Europe. Plus de la moitié souhaitent aussi que le Canada trouve un équilibre, en réduisant (plutôt qu’en doublant) les droits de douane sur les véhicules électriques chinois, comme l’a fait l’Europe.

Daniel Breton le dit clairement : “Le marché a besoin de choix pour croître et de moins d’obstacles à l’entrée. On veut juste donner aux Canadiens accès à des voitures électriques abordables.”

Ce qu’on en pense chez Roulez Électrique

Ici, on le dit depuis longtemps : l’électromobilité, c’est pour tout le monde. Pas juste pour ceux qui peuvent s’offrir un VUS de luxe ou une grosse berline. Les petits formats ont aussi leur place, que ce soit en ville, en région, pour les familles ou les jeunes conducteurs.

Ouvrir la porte aux véhicules électriques compacts, sécuritaires et bien conçus venus d’Europe, c’est donner un vrai coup d’accélérateur à la transition… et offrir aux Québécois et Canadiens le choix qu’ils méritent.

Qu’en pensez-vous ? Le débat est lancé.

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