Photo : Jérôme Guillen, VP ventes mondiales chez Tesla Motors, et Jacques Duval.
Chers lecteurs, je considère Jacques Duval comme mon ami et je suis TRÈS FIER de pouvoir compter sur lui en tant que chroniqueur régulier sur roulezelectrique.com. Je remercie des commanditaires tels que Autoblog-Québec et Bourgeois Chevrolet qui rendent cela possible. Il nous partagera sa propre expérience, bien sûr, mais aussi émettra son opinion sur l’évolution de tout «l’écosystème» qui a trait à l’électrification des transports.
Sylvain Juteau
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Le plus important constructeur de voitures électriques du monde possède maintenant, au Québec, des installations à la hauteur de sa réputation. Plus encore, l’ampleur du nouveau centre de ventes et d’entretien de la rue Ferrier à Montréal permet de classer l’endroit comme le plus grand, le plus élégant et le plus somptueux de tous les établissements actuels de la marque américaine. Ce sera le modèle à suivre pour les futurs emplacements de Tesla à travers le monde.
Disons de suite qu’on est loin de la « table à piquenique sur laquelle j’avais signé un chèque de plus de 100 000 $ lors de l’acquisition de ma première Tesla Model S sur le Boulevard des Laurentides en août 2013. Bref, il fallait drôlement entiché de la voiture pour en prendre possession dans un endroit qui eut été plus approprié pour un concessionnaire Lada.
Aujourd’hui, on peut dire que Tesla a accédé à la première classe. On a pu s’en rendre compte hier soir, (5/23/14) alors que tous les propriétaires de Tesla avaient été invités à célébrer cet immense pas en avant. Et les organisateurs de la soirée n’avaient rien ménagé pour que cette ouverture ait des airs de fête. Musique, vins de qualité, boutique de cadeaux et quelques dizaines d’hôtes et d’hôtesses pour que les invités se sentent chez eux.
MONSIEUR TESLA
J’y ai croisé celui que je n’hésiterais pas à appeler « Monsieur Tesla », Jérôme Guillen, un Français d’origine qui a porté à bout de bras l’entièreté du programme de mise au point du Model S. Il a préalablement travaillé au département de l’innovation chez Daimler aux États-Unis et détient un doctorat en mécanique. On l’a d’ailleurs vu dans un clip sur les méthodes de fabrication de la Tesla que l’on retrouve sur You Tube.
Pendant un entretien d’une trentaine de minutes, j’ai discuté de divers sujets avec Jérôme, dont la décision de Tesla de situer sa future usine de batteries au Nevada alors que le Québec aurait constitué un endroit idéal pour la concrétisation de ce projet. Reconnu pour ses vastes ressources d’énergie électrique et de lithium, le Québec aurait offert les outils idéaux pour l’implantation d’une telle usine. Si le Nevada a gagné la partie, c’est à cause de l’abondance d’énergie solaire que l’on y trouve sans oublier sa plus grande proximité des chaînes de montage de Tesla à Fremont en Californie.
Notre interlocuteur est resté avare de détails sur le mystérieux modèle 3 qui devrait faire son apparition en 2017. En réponse directe aux souhaits recueillis lors d’un sondage, cette voiture de taille moyenne aura une autonomie de 300 km et son prix sera la moitié de celui d’un Model S, soit entre 39 000 et 43 000 $.
Le « clou de la soirée » pour reprendre un vieux cliché fut mon essai du dernier Model S, la P85D en compagnie de Charles Rivard, le grand patron des opérations de Tesla dans l’est du pays.
Démentielles : il n’y a pas d’autres mots pour décrire les performances de cet engin de 691 ch. qui vous cale dans votre siège comme aucune autre voiture que je connaisse, ne nécessitant que 3,2 secondes pour vous propulser à 100 km/h. Il n’en faut pas plus pour vous donner un torticolis si vous tentez de résister à la poussée longitudinale. Il faut noter aussi la stabilité exceptionnelle offerte pas les 4 roues motrices. À l’accélération avec un Model S ordinaire, il est toujours possible de faire décrocher l’arrière, mais avec la D (pour dual engines) les 4 roues sont plaquées au sol et répartissent la puissance uniformément sans la moindre amorce de patinage ressentie dans le Model S à propulsion.
Je ne voudrais pas terminer ce papier sans parler de la présence du Ministre de l’Énergie, M. Pierre Arcand qui a livré un message très encourageant pour les protagonistes de l’électrification des transports comme Daniel Breton qui était présent à cet évènement.
Nul doute que la présence du Ministre Arcand contribuera à accélérer la mise en service des bornes de type « super charger » situées juste devant l’établissement qui jusqu’ici ne servaient à rien à cause de la lenteur d’Hydro Québec à venir brancher l’électricité.
Espérons que ce sera fait bien avant que je prenne livraison de ma Tesla Model S P85 D à la fin du mois de mars. J’ai hâte de lancer un défi à tout propriétaire de Bugatti Veyron.
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Commanditaires qui ont rendu cette chronique possible:
