Par Jocelyn Binette/
Mon l’intérêt pour les véhicules électriques a commencé dans les années 2008-2010 quand, dans les journaux et à la télé, on s’est mis à n’en parler davantage. Je me rappelle, j’ai dit à ma femme : « C’est sûr que je vais en avoir une avant de mourir ! »
Mais une chose était claire pour moi : pas d’hybride, ma voiture serait entièrement électrique. Fini pour moi de subir les fluctuations du prix de l’essence !
À l’automne 2015, une publicité offre 4 250 $ de rabais sur les modèles Leaf 2015 encore en stock. En voyant cela et en considérant le rabais gouvernemental de 8 000$, je décide d’aller voir ça de plus près.
Au volant de ma Kia Soul 2010 (toute payée et avec 125 000 km au compteur), je me rends chez un concessionnaire à Blainville qui me dit que ce ne sont pas tous les détaillants Nissan qui offrent l’électrique et il m’envoie à Mascouche où je demande à faire un essai routier.
Pour ce faire, on m’amène à Repentigny pour l’essai d’une Leaf SL toute équipée. Dès le premier kilomètre, je suis vendu à l’idée d’en faire l’achat et je signe le contrat dès mon retour chez le concessionnaire.
Première Leaf
Le look de la Leaf 2015 n’était pas un problème pour moi, même si quelqu’un l’a déjà comparé à un béluga ! J’ai choisi la SL qui venait complètement équipée. Le seul ajout que j’ai fait a été un protecteur de pare-chocs arrière.
La Leaf 2015 n’offrait que 135 kilomètres d’autonomie. Je me rappelle, quand l’indicateur de kilométrage commençait à clignoter, indiquant qu’il ne restait que 21, 20,19, 18 kilomètres, je stressais un peu !
Puis, comme j’ai acheté le véhicule à la fin octobre, l’hiver est vite arrivé. Cela m’a permis d’apprécier le fait de pouvoir réchauffer l‘habitacle à partir de mon cellulaire. Quelle belle idée que le volant chauffant, surtout après avoir eu à déneiger l’auto et qu’on a les mains gelées.
Je ne cacherai pas que certaines journées particulièrement froides, j’ai dû conduire avec foulard et tuque pour pouvoir couper le chauffage afin d’être sûr d’arriver à destination ! J’estime une perte d’autonomie entre 35 et 40%. Toutefois, je ne suis jamais tombé en panne.
La première année, j’ai fait 18 000 km avec ma Leaf de première génération et ça m’a coûté environ 340 $ d’électricité (265 $ à la maison et 75 $ avec les bornes du Circuit Électrique). À noter que mon auto couchait dehors.
Deuxième Leaf
J’ai eu ma Leaf 2015 durant 3 ans et demi et je l’ai échangé lorsqu’elle avait 46 000 km au compteur. Non, je ne l’ai pas changé parce que j’avais des problèmes avec (les seules factures que j’ai sont pour l’installation des pneus et leur entreposage).
Pourquoi changer ? Bon, les 135 kilomètres d’autonomie me dérangeaient un peu l’hiver, mais c’est le nouveau look de la Leaf 2018 combiné à l’idée de me faire plaisir qui a fait que j’ai acheté une nouvelle Leaf SL en 2018.
Sensibilisation
Bien des gens ne connaissent pas grand-chose aux voitures électriques. Quand je leur dis que ma voiture est électrique, ils ont tendance à dire : « Mais tu mets quand même de l’essence, non ? »
Quand je leur explique que non, que ma voiture est 100% électrique, ils ont tendance à dire que cela les inquièterait, qu’ils auraient peur de tomber en panne. Ils affirment qu’ils s’achèteront une électrique uniquement quand ces dernières seront moins chères (il te coûte combien ton VUS ?) et qu’elles auront une autonomie de 650 kilomètres. (J’espère que tu ne fais pas ce kilométrage pour aller travailler!)
Comme le modèle 2018 était peu connu au début et parce que je suis totalement vendu à la voiture électrique et que je voulais le faire savoir à tous, j’ai décidé d’aller voir un graphiste afin qu’il me dessine trois autocollants indiquant « voiture 100% électrique ».
Ainsi, en tournant un coin de rue ou en attendant un feu rouge, à chaque fois que je vois les gens lire mes autocollants, je me dis que je finirai peut-être par les convaincre que « cela se peut une voiture 100% électrique » et qu’ils en feront peut-être l’essai un jour et qu’ils seront aussi comblés que moi par la douceur de la conduite.
En terminant, je vous dirais que mon bouvier bernois Chloé adore lui aussi faire des tours de Leaf. Comme je le laisse parfois dans la voiture lorsque je fais mes courses, j’ai fait faire deux affiches que j’installe dans les vitres de chaque côté de ma voiture…
Bonne route !
Jocelyn Binette
Deux-Montagnes
Moi et ma petite-fille, Zoey
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