Voitures électriques

Savez-vous ce que l’intelligence artificielle (IA) pense de la voiture électrique ?

C’est connu, l’intelligence artificielle peut aborder n’importe quel sujet d’une manière objective, sans parti-pris. Ainsi, si on lui demande ce qu’elle pense de la voiture électrique, à moins qu’une personne malveillante ait truqué ses algorithmes, elle répondra en s’appuyant uniquement sur des faits reconnus et vérifiables.

Photo de mon ordi au moment de la question.

Chez les humains, étant donné que nos émotions entrent souvent en ligne de compte, il est difficile d’avoir une réponse impartiale. Ceux qui aiment les voitures électriques ont tendance à gommer ses points faibles et ceux qui n’aiment pas les voitures électriques ont tendance à croire tout ce qui se dit contre les VÉ.

J’étais donc curieux de connaitre l’opinion objective de l’IA face aux VÉ. Et ça été facile : si vous utilisez comme moi GOOGLE, vous avez dû remarquer qu’on offre maintenant une option IA appelée Gemini. J’ai donc simplement écrit dans ma boite de dialogue la question suivante : « Pour ou contre la voiture électrique ? »

Bang ! En moins de deux secondes, le robot Gemini m’a pondu une page de texte avec introduction, points positifs, points négatifs et conclusion ! C’est fou quand même, non ? À la vitesse de l’éclair, une machine est allée consulter une panoplie de sites triés sur le volet et m’en a fait un résumé !

Et c’est ce que je vous présente aujourd’hui ! Ce n’est pas long à lire, le texte tient dans une demi-page. Alors voilà, amis lecteurs, que vous soyez pour ou contre la voiture électrique, voici enfin une source totalement objective, totalement neutre…

Intro. « La voiture électrique présente des avantages significatifs, notamment sur le plan environnemental et économique à long terme, mais elle soulève également des préoccupations concernant son coût initial, son autonomie et les infrastructures de recharge. »

Belle introduction, je trouve. Ensuite, le robot Gemini écrit ceci :

« Arguments en faveur de la voiture électrique.
1. Bilan environnemental. Sur l’ensemble de son cycle de vie, la voiture électrique émet moins de gaz à effet de serre (GES) et de polluants atmosphériques qu’un véhicule thermique, même en tenant compte de la fabrication des batteries et de la production d’électricité. Les émissions de polluants locaux (NOx, particules fines) sont nulles à l’usage, améliorant ainsi la qualité de l’air urbain et la santé publique. 

2. Coûts d’utilisation. Les économies réalisées sur l’énergie (électricité moins chère que l’essence) et l’entretien (moins de pièces d’usure, pas de vidange) rendent la voiture électrique rentable sur le long terme, malgré un coût d’achat plus élevé. 

Mustang Mach-E.

3. Expérience de conduite. Les voitures électriques sont silencieuses et offrent une conduite souple, sans vibrations ni calage, avec une accélération optimale dès le démarrage. 

4. Avantages économiques à long terme. Les incitations gouvernementales (crédits d’impôt, subventions) et les économies sur le carburant et l’entretien contribuent à réduire le coût total de possession. »

Aille ! Avouez que c’est impressionnant, non ? Moi, je trouve que Gimini a très bien résumé les points positifs de la voiture électrique. Voyons maintenant les points négatifs :

« Arguments contre la voiture électrique + les préoccupations.
1. Coût d’achat. Le prix d’achat d’un véhicule électrique est généralement plus élevé que celui d’un véhicule thermique équivalent. 

2. Autonomie et recharge. L’autonomie peut être une préoccupation pour certains conducteurs, et la disponibilité des bornes de recharge n’est pas encore aussi universelle que les stations-service traditionnelles. Le temps de recharge peut également être un facteur limitant pour les longs trajets. 

3. Fabrication des batteries. La production des batteries génère des impacts environnementaux liés à l’extraction des métaux et au processus de fabrication, bien que ces impacts soient compensés par les bénéfices sur le cycle de vie global, surtout avec une électricité d’origine renouvelable. 

4. Durabilité et revente. Bien que les premières générations de véhicules électriques montrent une bonne durabilité, la question de la durée de vie des batteries à long terme et de leur valeur de revente reste un sujet de débat. »

Très intéressant, ici aussi, non ? Aucun des mythes propagés par le lobby des pétrolières n’a été retenu. Voyons maintenant comment Gemini termine sa synthèse :

Conclusion. « En résumé, la voiture électrique est une alternative plus écologique et plus économique à long terme, mais son adoption est freinée par le coût initial et les contraintes liées à l’autonomie et à la recharge. »

Kia EV9.

Voilà ! Avouez que Gemini a pondu un bon texte. Et ça me fait dire que, si vous arrivez à des conclusions différentes, il est peut-être temps de vous remettre en question ! (Rires !)

Quoi que l’inverse est également vrai. Si vous êtes un pro-VÉ découragé par la lenteur de la transition, il est peut-être temps pour vous d’accepter le fait que les enjeux de recharge, d’autonomie et de prix demeurent un frein pour bien des gens.

Ouais… Mais en ce qui touche la crainte de manquer d’autonomie, moi je crois que c’est un faux problème et qu’avec un peu de bonne volonté, n’importe qui peut aller n’importe où et faire n’importe quoi dès qu’un VÉ possède 300 km d’autonomie. 

Ce n’est pas la première fois que je le dis : moi j’ai vécu cinq ans avec un VÉ possédant 120 km d’autonomie. De Val-David, j’ai fait le tour de la Gaspésie, je me suis rendu à Baie-Comeau, à Québec, à Ottawa et je ne sais combien de fois à Montréal.

Bref, y’a personne qui va me faire croire qu’on ne peut pas se débrouiller avec un VÉ possédant 400 km d’autonomie !

Moi et ma Spark avec ses 120 km d’autonomie sur la route de Baie-Comeau en 2020.

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