Vous allez peut-être rire de moi si je vous dis que je suis plus heureux depuis que je me suis acheté un véhicule électrique en 2017. Et pourtant, c’est bien vrai ! Je vous jure que depuis que je roule avec ma Spark EV californienne, je suis de meilleure humeur, j’ai plus d’énergie et je vois la vie avec un optimisme accru !
Car il ne faut pas se le cacher, les mauvaises nouvelles sont omniprésentes sur notre planète, surtout en ce qui touche l’environnement et les changements climatiques. On a l’impression que la situation ne s’améliore pas et qu’on va finir par frapper un mur. Par notre insouciance. Notre propre bêtise.
Sans compter qu’on sait que le Canada fait partie des pires pays de la planète en ce qui concerne les rejets de CO2 par personne. On aimerait cesser de faire partie du problème. Mais on continue notre vie. On continue à brûler du pétrole et à dégrader l’environnement en se disant que tout le monde le fait. Le week-end, on veut se rapprocher de la nature, on prend sa voiture et on se retrouve sur l’autoroute avec des milliers d’autres automobilistes à polluer l’atmosphère. On trouve alors notre vie un peu absurde…
Eh bien, toutes ces réflexions déprimantes disparaissent quand on roule dans une voiture électrique ! On ne fait plus partie du problème, on fait dorénavant partie de la solution ! Pour le moral et le « thinking », ça change tout ! Moi en tous cas, ça m’a fait un bien fou, vous ne pouvez pas savoir !
Bien sûr, je sais bien que ça ne règle pas TOUS les problèmes. Je suis conscient que mon VÉ a généré une certaine quantité de gaz à effet de serre au moment de sa fabrication en Corée en 2014. N’empêche, il n’émet plus rien depuis ce jour. Pas un gramme de CO2 depuis 7 ans !
J’ai pris ma retraite à 60 ans en 2017. Ma Spark EV est d’ailleurs un cadeau de retraite que je me suis fait suite à un accident sans gravité avec ma 2e voiture, une Nissan Versa. Outre mes petites chroniques électriques, ma vie est d’aller me balader, voir des amis, faire du canot, du vélo, des randonnées pédestres un peu partout. Et tout cela nécessite bien sûr une voiture.
Je ne sais pas pour vous, mais moi ça me fatiguait de vouloir juste profiter de la vie sans faire de mal à personne, mais d’avoir l’impression de nuire sans cesse à l’environnement.
Je détestais l’idée que pour passer un bel après-midi à pédaler dans le parc d’Oka , il fallait que je brûle 15 litres d’essence et rejeter 36 kilos de CO2 dans l’atmosphère.
Mais tout a changé depuis mon achat. En quatre ans, j’ai fait 60 000 km sans brûler une seule goutte d’essence ! Ma Spark EV avait 30 000 km quand je l’ai achetée et elle a aujourd’hui 90 000 km !
Je suis fier de ça et je vous dirais que ça me réjouit chaque jour, car il n’y a pas une journée où je ne prends pas ma voiture. Ça peut paraitre enfantin, mais je vous jure qu’à chaque fois que je m’assois dans ma voiture et que je démarre le moteur — et qu’aucun « vroom » se fait entendre et qu’il n’y a qui le tableau de bord qui s’illumine — je me sens tout heureux. Et de voir ensuite ma voiture se déplacer et avancer toute seule, sans le moindre son, m’ébahit chaque fois. Pensez-y, se déplacer sans polluer est maintenant possible. C’est fantastique !
Et moi qui aime faire durer mes autos longtemps, le nouveau mot d’ordre avec les voitures électriques, c’est plus on les garde longtemps et moins on pollue la planète. J’adore ça ! J’espère pouvoir me rendre à 200 000 km avec ma Spark !
Ceux qui me connaissent le savent, j’ai toujours aimé tout ce qui roule, j’ai toujours aimé explorer, découvrir de nouveaux paysages. Je peux maintenant le faire tout en respectant l’environnement. Quoi demander de plus pour vivre une belle retraite ? Je suis comblé.
Photo du haut : Deux Volkswagen ID4 et une Chevrolet Bolt photographiées aux États-Unis ce printemps.
