Chers lecteurs, je considère Jacques Duval comme mon ami et je suis TRÈS FIER de pouvoir compter sur lui en tant que chroniqueur régulier sur roulezelectrique.com. Je remercie le commanditaire Bourgeois Chevrolet qui rend cela possible. Il nous partagera sa propre expérience, bien sûr, mais aussi émettra son opinion sur l’évolution de tout «l’écosystème» qui a trait à l’électrification des transports.
Sylvain Juteau
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Le gros évènement de la semaine, du moins pour moi, a été la prise de possession de ma nouvelle Tesla P85D qui fut, à certains égards, plutôt inusitée. Par exemple, avez-vous déjà acheté un char (pardon, une voiture) à 1 h du matin, en pleine nuit quoi. Pas moi en tout cas. Ce sont les gens de Tesla qui ont orchestré cette drôle de cérémonie en m’offrant de venir me cueillir à l’aéroport Trudeau au retour de mon évasion hivernale en Floride.
« Que diriez-vous M. Duval, si l’on allait vous chercher à Dorval avec votre nouvelle Tesla », m’avait proposé le sympathique Éric Dubois. Au début, je trouvais que c’était un peu risqué dans la mesure où j’aurais à affronter une longue journée et que je ne serais peut-être pas dans un état d’esprit assez exubérant pour apprécier ce moment spécial.
Après réflexion, je me suis dit pourquoi pas, cela me fera quelque chose à raconter pour mon blogue. Un peu surexcité, je n’ai pas voulu prendre le volant pour le trajet de l’aéroport au Centre Tesla, abandonnant ce rôle à Éric pendant qu’un de ses assistants nous précédait dans un autre Model S.
Contrairement à ma première livraison, la mise en scène fut moins grandiose sans l’enlèvement de la bâche protectrice. J’ai donc signé les documents d’usage sur un vrai bureau (la première fois c’était sur une vulgaire table à pique-nique) et signé un chèque assez douloureux avant de m’asseoir au volant. En rouge, la berline de Tesla ne passe pas inaperçue. J’avais longtemps hésité avant d’opter pour cette couleur, craignant un rouge plus bourgogne que Ferrari. Or, pourvu que la luminosité soit bonne, l’effet du rouge est absolument spectaculaire.
Après une attente de plus de 5 mois, on s’attendait à ce que je vérifie tout de go la force d’accélération démentielle de la D en mode « insane ». Or, je ne me sentais pas prêt et pas suffisamment alerte pour jouer le jeu en pleine nuit. En réalité, je me sentais comme un enfant qui ne veut pas briser son nouveau jouet. Je conduisais avec une prudence démesurée, absorbant le sentiment de sécurité que dégage cette Tesla.
Or, malgré cette conduite en mode pépère, croiriez-vous que je suis tombé dans la pire trappe à tickets que je connaisse. Je devais rouler à 80 ou 85 km/h, repoussant mes envies de bâiller, quand un flash est venu me réveiller et me ramener à une coûteuse réalité. Je venais d’être victime du cinémomètre situé près de la sortie Atwater en direction sud. Pourtant, je connais bien l’endroit et je m’y étais déjà fait attraper dans les mêmes conditions, soit en pleine nuit alors qu’il n’y a pas un chat sur l’autoroute. Pas surprenant que ce soit le cinémomètre (photo radar) le plus lucratif de la province.
Ma première impression de la nouvelle P85D est venue confirmer ce que j’écrivais après un bref essai en décembre dernier. On éprouve à son volant un sentiment de sécurité qu’aucune autre voiture n’est en mesure de dupliquer. La capacité de se débarrasser des « colles au cul » est phénoménale et le comportement routier est légèrement supérieur à celui de mon ancienne P85. Il ne me reste plus qu’à réapprendre à conduire une Tesla pour pouvoir en jouir complètement. Justement, j’ai découvert une anomalie dont je vous entretiendrai dans une prochaine intervention si elle est attribuable à mon manque de familiarité avec la voiture ou à un bug informatique.
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Commanditaire qui a rendu cette chronique possible :
