Maintenant que les esprits se sont calmés au sujet de la fameuse contravention, me revoici avec mes propos habituels, toujours négatifs selon un lecteur qui n’y va pas de main morte pour critiquer le soussigné qui, selon lui, n’a jamais rien de positif à écrire. Comme je respecte mon lectorat, je suis allé lire mes 10 ou 12 dernières chroniques qui ne m’ont pas semblé si destructives que certains le prétendent.
Quel que soit le jugement que l’on porte sur ce que j’écris, je voudrais dire à ce lecteur et à tous ceux qui pensent comme lui que le rôle de chroniqueur est justement d’analyser et de critiquer. Un chroniqueur qui flatte tout le monde n’est pas lu et la gentillesse a rarement sa place dans les écrits de la majeure partie de ceux ou celles qui font ce métier.
C’est encore plus vrai dans le domaine de l’automobile où le chroniqueur doit relever les fautes d’un véhicule et ses bons côtés pour en arriver à une conclusion bonne ou mauvaise selon le cas.
La meilleure façon de ne pas être lu est de complimenter tout le monde et de vanter tous les produits proposés. J’ai commencé dans ce métier il y a plus de 50 ans et mon esprit critique a toujours été particulièrement virulent lors de mes débuts. Au fur et à mesure que les voitures et leurs composantes ont commencé à prendre du mieux, les critiques se sont faites moins nombreuses et plus en douceur. Mais comme il y a moins de choses critiquables, on doit s’attarder aux petits détails pour continuer à pratiquer ce métier, autrement on n’est plus un critique, mais un publicitaire.
À PART DE ÇA
Nous sommes lus et suivis de près en province. J’arrive de Montmagny et j’y ai rencontré de futurs propriétaires de voitures électriques.
Le plus ardent partisan des VE est le percepteur au guichet de péage du traversier entre Québec et Lévis. Saluez-le de ma part si vous le voyez. Ma Tesla a récupéré ses kilowatts à l’Assemblée nationale (dans le stationnement) et à l’hôtel L’Oiselière de Montmagny sur du 110. Incidemment, le GPS des Tesla est toujours aussi mal foutu. Quant à la conduite autonome, le système ne semble pas distinguer une voiture ordinaire d’une autre tractée par une auto ou un camion.
MAUVAISE NOUVELLE
Refuseriez-vous de conduire une auto dont la consommation ne serait que de 55 milles au gallon?
Si vous êtes Américain et que vous aviez été parmi les gens qui ont participé à un récent sondage organisé par la NHTSA, il est probable que votre réponse eut été oui. Voilà un comportement difficile à avaler, mais qui correspond parfaitement à la mentalité américaine du plus gros et du plus fort. Et il vous amuserait de savoir pourquoi nos voisins répondent de telle façon? C’est parce que, selon eux, les camions et les SUV dotés de moteurs plus économiques ne seraient ni assez solides, ni assez efficaces pour assumer leurs tâches. Ben coudonc…