MON PLUS BEAU VENDREDI SAINT

PHOTO: Jacques Duval en compagnie de Jean-François Savoie, rédacteur en chef d’Autoblog Québec, tout près des Paddocks sur le Circuit Gilles Villeneuve!
Cher lecteur, je considère Jacques Duval comme mon ami et je suis TRÈS FIER de pouvoir  compter sur lui en tant que chroniqueur régulier sur roulezelectrique.com.  Je remercie des commanditaires tels que Autoblog-Québec et Bourgeois Chevrolet qui rendent cela possible.   Il nous partagera sa propre expérience, bien sûr, mais aussi émettra son opinion sur l’évolution de tout «l’écosystème» qui a trait à l’électrification des transports.
Sylvain Juteau
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Je me souviens encore des Vendredis saints de ma tendre jeunesse alors que sur l’instigation des bonnes sœurs de la Charité je visitais les églises les plus emblématiques du Québec, dont celle de Notre Dame des Victoires dans le vieux Québec. Quel contraste avec un autre vendredi saint qui restera gravé dans ma mémoire tant que l’âge ne viendra pas en saboter les moments les plus chers.
Bien sûr, je parle du Vendredi saint de la voiture électrique et non pas de celui de la mémorable partie de hockey entre Canadiens et Nordiques. Comment en effet ne pas être impressionné par ce gigantesque rassemblement de voitures électriques réunies au même endroit (l’île Sainte Hélène) dans le but bien précis de battre le record Guiness de 311 voitures détenues par la Suisse. Et on l’a battu le record et pas à peu près. Pas moins de 429 autos électriques ou hybrides rechargeables ont pris part à l’impressionnant défilé de Volt, Leaf, I-Miev, Fusion, Tesla Model S et même de deux rescapées du triste sort de  Fisker Karma.
La seule ombre au tableau fut le désintéressement des médias qui à quelques exceptions près ont boudé l’évènement. Pourtant, ce n’est pas tous les jours qu’un record du monde est fracassé. En revanche, je n’en suis pas revenu du mouvement de solidarité qui caractérise les propriétaires de voitures vertes. Il faisait un froid de canard et il fallait être un passionné pour en subir l’inconfort. Je dirais qu’au moins 2000 personnes sont venues nous rencontrer. Je n’en reviens pas encore de la qualité des gens  que j’ai croisé et qui avaient presque tous une anecdote à mon sujet à me raconter. Comment oublier aussi  les cris de joie qui envahissaient l’habitacle de ma Tesla quand je demandais aux essayeurs d’enfoncer l’accélérateur à fond à la sortie de l’épingle du circuit Gilles Villeneuve. Wow…génial, démentiel, bref on était littéralement éberlué de découvrir qu’une auto électrique pouvait receler de telles performances et procurer du plaisir.
En terminant, je m’en voudrais de ne pas souligner le mot de la fin prononcé par Daniel Breton. Ses propos étaient non seulement justes, mais très touchants. Espérons qu’une organisation aura la sagacité de lui offrir l’occasion de poursuivre ses efforts vers l’électrification des transports.
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Commanditaires qui ont rendu cette chronique possible: