Essai routier

LINCOLN MKZ 2.0 h: DIFFÉRENT ENVIRONNEMENT, DIFFÉRENT RÉSULTAT

Cher lecteur, je considère Jacques Duval comme mon ami et je suis TRÈS FIER de pouvoir  compter sur lui en tant que chroniqueur régulier sur roulezelectrique.com.  Je remercie des commanditaires tels que Autoblog-Québec et Bourgeois Chevrolet qui rendent cela possible.   Il nous partagera sa propre expérience, bien sûr, mais aussi émettra son opinion sur l’évolution de tout «l’écosystème» qui a trait à l’électrification des transports.
Sylvain Juteau
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Je viens de terminer l’essai d’une Lincoln MKZ 2.0 h qui, à mon avis, est de loin la meilleure voiture hybride sur le marché. Avant que vous me lanciez une tonne de briques en m’accusant d’avoir dit et écrit l’an dernier que sa sœur jumelle, la Ford Fusion, ne répondait pas aux assertions de son constructeur en matière de consommation, laissez-moi m’expliquer.
Aux États-Unis l’an dernier,  Ford s’était fait taper sur les doigts pour avoir promis une consommation de la  Fusion hybride de 4 litres aux 100 km que j’avais moi-même été incapable de dupliquer lors d’un essai réalisé tard à l’automne sur les routes du Québec. J’avais plutôt obtenu des chiffres variant entre 5 et 6 litres aux 100 km.
Or, comment se fait-il qu’avec une voiture pratiquement identique, la Lincoln MKZ 2.0 h, je sois arrivé un tantinet plus près des promesses de Ford? La réponse je soupçonne, est attribuable à l’environnement. En hiver, j’effectue mes essais  dans le sud de la Floride où la température est un vrai paradis pour les hybrides, une différence à laquelle s’ajoute le fait que l’âge de la population amène les automobilistes à rouler moins rapidement. En banlieue, surtout, il est facile par exemple d’accélérer mollo pour ne pas réveiller le moteur thermique et de maintenir une vitesse de 60 ou 70 km/h sans se faire klaxonner parce que l’on roule trop lentement. Le résultat n’est pas long à se manifester. Dès ma première journée, un parcours d’une vingtaine de kilomètres s’est soldé par une consommation de 44 milles au gallon américain, soit plus de 50 milles au gallon impérial ou, si vous aimez mieux, plus près du 4 litres aux 100 km que j’avais été incapable d’obtenir avec la Ford Fusion hybride. Pour vous éviter le calcul, on parle ici de 4,9 litres aux 100 km. Et cela dans une voiture de luxe confortable et luxueuse.
De toute évidence, ce résultat meilleur que le premier est la conséquence d’un changement d’environnement. Au crédit de la Lincoln hybride, il faut ajouter qu’il m’est apparu plus facile de conduire sans que le moteur à essence se mette en route, sauf par temps froid. J’ai même atteint 80 km/h en certaines occasions dans un silence parfait. Dans la Lexus de ma précédente chronique, il était beaucoup plus malaisé de conduire sans que le gros V8 ne se mette de la partie.
Le seul côté gênant du moteur 4 cylindres 2 litres de la MKZ est son bruit qui se traduit par une sorte de bourdonnement qui n’est certainement pas à la hauteur de ce que l’on attend d’une voiture portant l’auréole Lincoln. Je dirais aussi que son ardeur à la tâche n’est pas terrible et qu’il faut bien calculer ses dépassements.
Voilà mes réflexions pour cette semaine.
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