Chers lecteurs, je considère Jacques Duval comme mon ami et je suis TRÈS FIER de pouvoir compter sur lui en tant que chroniqueur régulier sur roulezelectrique.com. Je remercie le commanditaire Bourgeois Chevrolet qui rend cela possible. Il nous partagera sa propre expérience, bien sûr, mais aussi émettra son opinion sur l’évolution de tout «l’écosystème» qui a trait à l’électrification des transports.
Sylvain Juteau
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Les voitures Tesla étant relativement chères, on peut supposer que leurs acheteurs font partie de la classe moyenne supérieure et qu’ils investissent une partie de leur pécule dans les actions cotées en bourse avec, en tête, celles de Tesla.
Disons tout de suite qu’il faut avoir une certaine propension pour le risque, tout en étant capable d’affronter ce qui ressemble à de véritables montagnes russes. Frileux, s’abstenir! Car les actions de Tesla sont extrêmement volatiles avec des remontées spectaculaires et des dégringolades, et qu’il faut avoir le cœur solide pour ne pas paniquer. N’hésitez pas à me faire connaître vos gains ou vos débandades dans vos communications. Personnellement, je vous confie que j’en ai acheté sur le tard, autour de 140 $ pour les revendre stupidement à 170 $ quelques jours plus tard. J’avais empoché rapidement 6000 $. Mais mon histoire de mauvais investisseur ne s’arrête pas là.
Suite aux remontées spectaculaires du titre, je me suis risqué à acheter un maigre 100 actions au prix ridicule de 250 $. Aussi rapidement que les accélérations d’une Model S P85, le titre a dégringolé d’une vingtaine de dollars en une seule journée. Il a fait une brève remontée vers son maximum de 290 $ au moment où je me suis dit que je revendrais à 300 $, ce qui ne s’est jamais produit. J’ai toujours ces actions et après d’autres montagnes russes vacillant entre 200 et 235 $, j’ai décidé de me ranger du côté d’un analyste dont le prix cible est de 350 $, alors que le plus pessimiste parle de 70 $.
On se rend compte que le marché boursier se comporte exactement comme le marché de l’automobile. Selon les chiffres de vente trimestriels, les prédictions des gens du milieu, les bonnes ou les mauvaises nouvelles, le titre de Tesla fait de la haute voltige.
Si vous avez l’estomac assez solide, que vous croyez à un futur ensoleillé pour Tesla et que les montagnes russes ne vous font pas peur, allez-y et achetez les actions de la compagnie. Ça va brasser, mais une chose est sûre, vous ne vous ennuierez pas.
Vous voulez un conseil. Achetez sur une mauvaise nouvelle et revendez dès que la courbe s’inverse. Ou achetez-vous une Tesla et conduisez l’auto la plus révolutionnaire de notre temps.
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Commanditaire qui a rendu cette chronique possible :
