Le journal La Presse publiait aujourd’hui que entre 1997 et 2010, le nombre de points de vente d’essence a baissé de 42% dans la province.
On comprends que cette diminution s’est produite avant l’introduction au marché des véhicules électriques et électriques à autonomie prolongée. Mais cela indique une tendance d’une restriction progressive de l’accès à de l’essence. La photo accompagnant l’article a comme légende: “Des automobilistes font la file au Costo de la rue Bridge à Montréal.” Si le nombre de postes d’essence baisse, pensez-vous que vous risquez d’attendre plus longtemps votre tour pour aller chercher votre “fix”, étant donné qu’il y a moins de fournisseurs disponibles?
L’électricité est disponible partout autour du globe et surtout au Québec. Elle peut être produite par une grande variété de moyens. Pas le pétrole ni l’essence. Quand on passe à la motorisation électrique, c’est illuminant à quel point on s’aperçoit qu’on était dépendants de nos “pushers”, par le contraste d’indépendance énergétique qui s’ensuit.
Pour tous les propriétaires de voitures “fossiles”, je vous souhaite de faire preuve de patience lors de vos onéreux achats d’essence. Moi, j’en ai terminé avec cette perte de temps et d’argent.
François Boucher
227 articles
Ingénieur électrique de formation, je suis le développement et la mise en marché des véhicules électriques depuis plusieurs années. Le Québec étant pourvu d'énergie bleue abondante et renouvelable, il est simplement sensé de promouvoir le transport électrique dans la belle province.
Je suis actuellement propriétaire d'une Volt 2012 et d'une Tesla S 2013. J'ai installé des panneaux solaires photovoltaiques qui nous permettent de "rouler au soleil!". Ma femme est devenue propriétaire d'une Tesla modèle 3 en septembre 2018 et nous organise pour diminuer nos déchets. Nous avons tous les deux signés le Pacte sur la diminution des GES.