Les acheteurs de véhicules électriques feraient ce choix surtout pour économiser de l’argent, selon des études rapportées par François Bérubé qui a publié un article dans la section Idées du Devoir. En effet, il est possible de sauver environ 2000 $ par année d’essence pour un conducteur roulant 20 000 km dans cette même période. C’est un montant énorme, évidemment, dans le budget « net » d’un ménage québécois. M. Bérubé mentionne d’ailleurs que ces économies peuvent être réalisées dès maintenant, que c’est possible de faire le saut dès aujourd’hui pour s’affranchir de cette dépense qui, il a quelques années, était obligatoire. Car bien que la plupart des autos mues par l’électricité disponibles sur le marché soient moyen de gamme (entre 30 000 et 40 000 $), il faut dire qu’il s’agit d’une échelle de prix que de nombreux consommateurs sont déjà prêts à payer pour une voiture à essence, sans les avantages que l’on attribue aux VÉ.
Mais le déploiement des véhicules électriques n’est pas sans obstacles et demeure un défi encore à l’heure actuelle. Bien des embûches se seront envolées d’ici quelques années : les prix seront à la baisse; les bornes de recharge seront plus nombreuses; le temps de recharge diminuera; d’autres modèles de voitures seront offerts. Sur ce dernier point, M. Bérubé est clair : une loi zéro émission au Québec aurait plusieurs avantages. Elle permettrait de TRIPLER l’offre de modèles disponibles, le nombre de voitures en stock chez les concessionnaires serait augmenté et le Québec pourrait agir en tant que leader dans l’électrification des transports en raison de son électricité à faible coût. Comme le dit si bien François Bérubé, « les pétrolières n’auront plus aucun argument pour décourager les consommateurs de prendre le virage électrique »!
Source : Voiture électrique : des économies maintenant.
Consultez notre dossier Loi zéro émission au Québec.