Crédit photo : Alain Côté (groupe Facebook Kia Soul EV Québec)
Chers lecteurs, je considère Jacques Duval comme mon ami et je suis TRÈS FIER de pouvoir compter sur lui en tant que chroniqueur régulier sur roulezelectrique.com. Je remercie des commanditaires tels que Autoblog-Québec et Bourgeois Chevrolet qui rendent cela possible. Il nous partagera sa propre expérience, bien sûr, mais aussi émettra son opinion sur l’évolution de tout «l’écosystème» qui a trait à l’électrification des transports.
Sylvain Juteau
Après avoir effectué un premier essai de la Kia Soul EV en juin 2014 en compagnie de Daniel Breton (voir Quand Daniel et Jacques s’épivardent dans une Kia Soul EV), Jacques Duval a retenté l’expérience en hiver. Voici donc ses impressions sur l’attachante Soul EV!
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De toutes les voitures vertes sur le marché à l’heure actuelle, la sympathique Kia Soul est celle qui suscite le plus grand enthousiasme. Chez EEKO Logiques par exemple, c’est de loin la plus en demande pour une location d’une journée ou plus. C’est aussi celle qui obtient le plus haut taux de satisfaction de la part des clients, ce qui en dit beaucoup sur ses qualités, étant donné que nous sommes dans la pire saison pour l’évaluation d’un tel modèle. Ainsi, les quelques 170 km d’autonomie obtenus lors d’un premier contact l’été dernier ont fondus autour de 115 en plein mois de décembre.
Je dois signaler toutefois que ce second test, comme le premier, a été abrégé parce qu’il s’agissait de la voiture de EEKO qu’un client réclamait à grands cris. Son autonomie a donc pu être faussée par la façon dont notre EV a été conduite dans les jours précédents.
Animée par un moteur électrique de 109 chevaux et 210 lb/pi de couple dont les 192 cellules sont disposées dans 8 modules disposés sous les banquettes avant et arrière, la Soul souffre d’un léger déficit de puissance par rapport à la Spark de Chevrolet essayée la semaine dernière. Elle s’élance avec un peu moins d’élan, mais bénéficie en revanche d’une bien meilleure insonorisation. La petite Chevrolet est carrément plus bruyante, au point de faire oublier l’une des meilleures caractéristiques des voitures électriques, le silence mécanique. Les bruits de roulement notamment sont mieux étouffés dans la Soul.
En bloc, le comportement routier de celle-ci ralentit les ardeurs en virage en raison d’une suspension axée sur le confort et d’une hauteur hors norme. Au volant, on se sent malgré tout en parfait contrôle, ce que je n’hésite pas à placer au compte de cette visibilité panoramique offerte par l’immense pare-brise. Des sièges de qualité et une position de conduite bien étudiée rehaussent l’agrément de conduite de cette petite création coréenne.
On ne peut non plus passer sous silence l’extrême générosité du constructeur qui a truffé la Soul EV de toute une panoplie d’accessoires réservée habituellement à des voitures de luxe. L’écran central sur lequel s’affichent les commandes du téléphone, du système de navigation, de la climatisation et de la chaîne audio est en plus très commode à l’usage. Il faudra bénéficier d’un essai prolongé de la Kia Soul EV pour en connaître la vraie nature et connaître son classement vis-à-vis ses rivales. Pour le moment toutefois, on aurait envie de la placer au sommet du palmarès, un jugement qui paraît partagé par de nombreux adeptes de ce site. Chose certaine, Kia se prive d’une clientèle assurée en ne disposant pas de suffisamment de modèles EV pour satisfaire à la demande.
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