Voitures électriques

Je n’en reviens pas de voir que des véhicules propulsés par de l’électricité roulent sur nos routes hiver comme été, est-ce pareil pour vous ?

C’est que moi, je pars toujours avec l’idée que ça pourrait bien ne pas fonctionner. Que tout cela n’est pas évident. Je parle ici des autos électriques, des ordinateurs, des centrales électriques et de toute notre technologie.

En principe, l’être humain est un simple mammifère qui devait vivre dans la jungle comme les chimpanzés, pas qu’il fasse fonctionner des machines toutes plus incroyables les unes que les autres !

On a vécu des milliers d’années avec pratiquement rien. C’est un maudit beau hasard que vous et moi avons la chance de vivre dans cette tranche de temps toute mince (qu’on appelle le monde moderne).

Moi, en tous cas, depuis que je suis enfant que je ressens cette chance. Je me rappelle, l’hiver, quand j’étais dans mon lit et que j’entendais les chasse-neige, je me disais : pendant que je dors, il y a des machines qui enlèvent la neige afin que je puisse aller à l’école et que mon papa puisse aller travailler ». Je trouvais ça beau et rassurant.

Un jeu inoubliable de mon enfance : Switch’n Go.

En fait, toutes les inventions humaines m’ont toujours fasciné. Même les jouets ! Je me rappelle à Noël, quand mes parents me donnaient un petit véhicule qui pouvait avancer tout seul avec des rails et toutes sortes d’accessoires, je capotais ! Des humains s’étaient donné la peine de tout fabriquer ça ! Je n’en revenais pas.

J’ai été le garçon le plus heureux du monde dans cette maison chauffée avec des parents aimants, de la nourriture dans le frigo et du déneigement gratuit. Comme vous voyez, je n’ai pas été un enfant blasé qui se lasse de tout et qui en veut toujours davantage. J’étais le contraire de cela !

Bon, d’accord, j’ai quand même été un enfant choyé. À 10 ans, j’ai reçu une bicyclette Mustang, à 14 ans, une mini-moto et enfin, à 16 ans, mon père m’a permis de conduire la deuxième voiture de la maison, un luxe incroyable à mes yeux.

Pour moi, le simple fait que ça puisse avancer tout seul me semblait magique. Nous, les humains, avions réussi à inventer ça ! Imaginez, dans la vieille Chevrolet de mon père, je pouvais même rouler l’hiver dans la neige ! Il y avait du chauffage dans l’habitacle et des pneus d’hiver à l’arrière !

Oui, oui, vous avez bien lu, j’ai passé mon premier hiver avec des pneus d’hiver uniquement à l’arrière ! On se contentait de cela en 1973. On faisait attention. Mes enfants ont réagi bien différemment lorsqu’ils ont commencé à conduire l’hiver. Vous ai-je déjà raconté ça ?

Mes deux garçons, adolescents.

Je leur avais acheté une petite Toyota Echo. L’hiver venu, je fais installer quatre pneus d’hiver. À la première tempête, ils sont venus me voir pour me dire que la technologie des pneus d’hiver n’était pas encore au point !

Je m’en rappelle encore, Simon m’a dit : « C’est quoi ça p’pa ? Ils ne l’ont pas pantoute avec les pneus d’hiver ! Ça glisse, ça dérape, il faudrait améliorer ça ! »

Deux époques, deux façons de voir les choses. Moi, emballé à 16 ans à l’idée qu’on puisse rouler en voiture, même en hiver, et eux déçus de voir que les voitures glissent sur la neige et que la technologie n’a pas encore réglé ça !

Vingt ans plus tard, mes deux gars sont devenus des conducteurs expérimentés, mais ils n’ont pas la passion des voitures comme moi. Je crois que la différence, c’est que moi je vois toujours les voitures comme quelque chose de magique. Vous allez peut-être rire de moi, mais encore aujourd’hui, quand je m’assois dans ma Bolt EUV, que j’appuie sur le bouton « ON » et que je vois tous les écrans s’allumer, je suis fasciné. Ça pourrait bien ne pas fonctionner et ça fonctionne !

Ma Bolt EUV stationnée devant le bureau de poste de Val-Morin.

Le frère de ma femme, Murray, s’est acheté récemment une Volkswagen ID.4. Avec l’hiver qui s’est installé, lui aussi n’en revient pas de voir que tout fonctionne malgré la neige, malgré le froid et sans la moindre goutte d’essence. Il est émerveillé par sa nouvelle voiture, même s’il a dû retourner chez Volkswagen pour quelques petits ajustements.

Pour lui comme pour moi, qu’il y ait un ou deux petits problèmes à régler sur une nouvelle voiture (électrique de surcroît) n’est pas la fin du monde. Moi, ça me décourage de voir tous ces gens sur les groupes Facebook qui vocifèrent dès qu’un petit problème survient sur leur voiture. (Pas tous, bien sûr ! Il y en a qui ont bien raison de se plaindre…)

Bref, en cette période des fêtes, j’aimerais que tout le monde réfléchisse un peu à la chance que nous avons de vivre dans la modernité, une modernité qui doit maintenant innover afin de préserver notre environnement. Vous avez décidé d’aller de l’avant ? Vous avez décidé de vous acheter une voiture électrique ? Ne devenez pas un vieux bougon qui n’accepte aucun compromis, aucun petit problème. Entre les premiers conducteurs de voitures automobiles et nous, c’est sans commune mesure !

Joyeux Noël à tous !

Deux hommes roulant dans une voiture de 16 chevaux en 1906.

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