Ça fait quelques jours que je me promène en Kona électrique. Je suis allé à Sainte-Agathe, à Sainte-Adèle, à Saint-Sauveur (j’habite Val-David). Je suis même descendu ce week-end à Montréal pour la montrer à deux amis. J’en ai profité pour me balader au Marché Jean-Talon avec ma femme et mon chien. Ce Kona, je n’en reviens juste pas !
Y’a tellement de choses que je pourrais dire sur mon expérience avec cette voiture électrique que je ne sais pas trop par où commencer. Ce petit VUS est vraiment impressionnant. Surtout en ce qui concerne son rayon d’action. C’est un changement drastique avec ma petite Spark qui a presque quatre fois moins d’autonomie !
En deux mots, quand tu roules en Kona, le nombre kilomètres restants, tu n’y penses même plus. J’ai fait Val-David/Montréal aller-retour sans même regarder ce qui me restait comme autonomie. J’ai juste remarqué à l’écran une fois arrivé que j’étais autour de la moitié. Si j’avais pris ma Matrix, ça aurait été à près la même chose. Je serais revenu avec un réservoir à moitié vide.
Sauf que ce matin, la batterie de mon Kona est à nouveau à 100% étant donné que je l’ai branchée après être sorti de l’auto. Si j’avais pris ma Matrix, le réservoir serait encore à moitié vide. À moins d’aller donner 25$ à une station-service !
Bienvenue en 2025
Pour tout vous dire, j’ai eu l’impression en roulant quelques jours dans cette voiture, que je roulais dans la voiture «normale» que les gens vont posséder en 2025 !
C’est comme si je venais de faire un petit saut dans le futur. En Kona EV, on a tous les avantages de la voiture électrique : une accélération puissante, fluide et silencieuse, une voiture qui n’émet aucun CO2 et aucun gaz polluant, une voiture qui permet de faire Montréal-Québec sans recharge, même en hiver. Et tout cela dans une machine hyperconfortable, avec une tenue de route sans reproche, un volant quasiment sportif et une sono parfaite.
Sans oublier que moi je ne connaissais pas trop les nouvelles capacités des voitures récentes. Je savais que ça existait, mais je n’avais pas l’habitude d’une voiture qui m’avertit si je mets mon clignotant et qu’il y a un véhicule dans mon point mort, qui corrige ma trajectoire sur l’autoroute si je m’approche trop de la ligne blanche ou qui ralenti sur le «cruise» lorsque la voiture devant moi ralentie. On y prend goût et ce n’est qu’une fraction de tout ce qu’elle peut faire !
Vous possédez comme moi une voiture de quelques années ? Sachez que vous allez être surpris quand vous allez changer d’auto et que vous allez carrément capoter si vous en choisissez une qui en plus est électrique !
Une voiture chère ?
Quand je suis allé à Montréal, je l’ai montrée à deux amis. Le premier a une Spark comme moi comme deuxième voiture et l’autre a une Volkswagen Tiguan d’environ six ans et souhaite la changer dans un an ou deux pour une électrique. Les deux ont examiné mon Kona, ont même fait un petit tour avec. Les deux sont unanimes : c’est une voiture géniale, mais Dieu qu’elle est chère !
J’avoue qu’elle n’est pas donnée. Que voulez-vous, nous sommes encore au début de cette grande transition vers la voiture électrique. C’est comme lorsqu’on a commencé à vendre des téléviseurs plats. Les premiers modèles étaient cher, mais peu à peu ça baissé et aujourd’hui plus personne ne vend de télés à écran cathodique.
Et n’oubliez pas que c’est parce qu’il y a eu plein de gens en moyen qui ont acheté les premiers téléviseurs plats que les fabricants ont pu continuer à investir dans de nouveaux procédés de fabrication et en arriver peu à peu à baisser leur prix.
Si personne avait osé acheter les premiers téléviseurs plats, les prix n’auraient jamais descendu, on aurait peut-être même cessé d’en produire, et aujourd’hui on serait encore pris avec des télés carrées et lourdes !
Voilà pourquoi il est important que les gouvernements offrent des subventions afin d’enclencher le mouvement de transition. Dans quelques années, lorsque les prix vont baisser, les subventions pourront disparaitre.
Mais cela étant dit, comme je l’ai dit à mon ami Pierre hier, ça l’air cher, mais ce ne l’est pas tant que ça. Si on compare un Kona à essence à un Kona électrique (car les deux modèles existent), il y a environ 20 000 dollars de différence. Si on tient compte de la subvention du Québec (et peut-être d’Ottawa), on peut enlever entre 8000 et 13 000$. Mettons 10,000$.
Ensuite, il faut soustraire 2 000 dollars pour l’essence qu’on a plus à acheter, ce qui fait une autre économie de 10 000$ en 5 ans. Et là, on arrive kif-kif sans même ajouter les économies d’entretien. Et c’est sans parler de l’immense satisfaction d’avoir posé un geste concret pour sauver la planète et dépolluer nos villes.
Vous êtes du genre à garder vos autos 10 ou même 15 ans ? C’est un autre 20 000$ d’économie que vous allez faire. En 15 ans, on arrive à plus de 40 000$ d’économie ! Et je vous jure que ce Kona peut très bien faire 15 ans et afficher 300 000 kilomètres au compteur. Si ce n’est pas vous qui allez le faire, c’est celui qui va vous l’acheter usagée.
Et selon Éric Bolduc, le grand spécialiste de l’antirouille pour les voitures électriques, ce Kona EV est tellement bien fait qu’il est bon pour 20 ans !
Regardez son vidéo de 5 minutes en cliquant ici.
(C’est à la toute fin du vidéo qu’Éric affirme que cette voiture sera bonne pour 20 ans.)
Moi et Éric il y a un an quand j’ai fait traiter ma Spark.
Attention ! J’ai d’autres choses à dire à propos du Kona électrique. Je veux vous parler d’elle en comparaison avec ma Spark et en comparaison avec la Tesla Model 3 de mon fils. Je vous reviens bientôt !
Ajout : Il y a un malentendu à propos du dessous du Kona. Pour ceux en doutent, sachez qu’il est très bien protégé comme le montre ces deux photos prise par Éric Bolduc, avec et sans les protections.
