Curieux de voir et d’apprécier le fonctionnement de Téo Taxi, j’ai fait appel à leur service récemment.
Après un lunch à La Diva avec mon ami Daniel en face de la tour de Radio-Canada, nous avons commandé un de leur taxi électrique au moyen du IPhone. Une auto était dans le secteur et viendrait nous rejoindre dans les 5 minutes. On a juste eu le temps d’enfiler nos manteaux qu’une Kia Soul se pointait en direction est. Il a suffi de faire signe au chauffeur que nous voulions prendre la direction opposée et il n’a eu qu’à faire demi-tour pour venir nous cueillir de l’autre côté.
Nous sommes montés dans une jolie petite Kia Soul absolument propre conduite par un gentil monsieur à qui nous avons expliqué que nous voulions simplement faire une brève randonnée dans le coin afin d’expérimenter cette nouvelle forme de déplacement urbain. J’accorderais à Téo Taxi un score de10 sur 10 pour l’ensemble de son œuvre.
En jasant avec le chauffeur, nous avons appris qu’il préférait la Leaf à la Kia, moins rapide, mais que sa voiture de prédilection était la Tesla Model S, trop chère pour ses moyens dit-il.
LA TWIZY COSSE ÇA DONNE?
Il reste à espérer que Téo Taxi ne mettra jamais en service ces fameuses Renault Twizy dont j’ai conduit un exemplaire au circuit Gilles-Villeneuve lors de l’évènement «Branchez-Vous». Je ne comprends pas que des firmes sérieuses comme Renault perdent leur temps à essayer de commercialiser une pareille monstruosité. On peut y monter à 2, l’un derrière l’autre, mais j’aimerais y voir quelqu’un de particulièrement costaud tenter de s’installer à bord. Je serais heureux de voir une voiture électrique de plus dans le parc actuel, mais ce n’est pas avec un pareil engin que l’on va rallier une clientèle. Son plus gros handicap est l’impossibilité de dépasser 40 km/h, ce qui lui interdit l’accès aux grands axes routiers. Pour la ville, ça peut toujours aller, mais par beau temps seulement. Car, notre Twizy ne possède pas de chauffage et on vous offre à la place une couverture pour vous protéger du froid. Simpliste, non?
Quant à la conduite, on s’amuse au début, mais la rigolade ne dure pas très longtemps.
RAS-LE-BOL DES RÉPARATIONS
Mon ami Richard Petit, celui-là même qui m’a initié à la voiture électrique avec quelques accélérations intempestives au volant de sa Tesla vient de se défaire de sa P85 2013. Collectionneur de voitures incorrigible, Richard m’a tout de même avoué qu’il pourrait bien se défaire de ses précieuses bagnoles et revenir en force à l’électricité. Il a d’ailleurs gardé sa Smart électrique pour ses déplacements en ville. Quant à ses autres perles rares, il commence à déchanter suite à la réparation d’un joint d’étanchéité sur sa 300SL qui lui a couté 50 000$.La pièce ne coutait qu’une bagatelle, mais il a fallu une éternité pour y accéder.
Les gens ne réalisent pas qu’une voiture ancienne requiert une constante attention, ne serait-ce que la quantité d’essence que l’on doit avoir dans le réservoir lors d’un entreposage prolongé. Voilà un souci que l’on n’a pas avec une électrique mon cher Richard. Bonne route.
Commanditaire qui a rendu cette chronique possible :
