Toute la famille, nous avons profité de quelques journées pédagogiques dans le calendrier scolaire des enfants pour aller faire un tour à Cuba. Un bel hôtel 5 étoiles, à Varadero, était notre plan de vacances. Arrivés sur place, nous avons relaxé avec un Cuba Libre pour papa et des slush aux mangues et fraises pour les jeunes. Le lendemain matin, la plage bucolique de sable fin était notre objectif pour profiter du soleil.
Nous avons cependant rencontré une surprise et de taille: une surprise d’environ 3 pieds!
Le sable de la plage a été littéralement grugée par la mer!!!
Avec les changements climatiques, le niveau de la mer semble avoir légèrement monté, ce qui amène des vagues à se rendre plus loin vers la terre. Ceci augmente l’érosion des berges. Ainsi, à notre hôtel, le Iberostar Varadero, il n’y a plus que deux bouts de plage qui ont encore du sable et assez d’espace pour y installer deux rangées de chaises longues. Entre ces deux bouts, l’érosion a complètement fait disparaître la plage et les palapas ont été proprement déracinés. Pour descendre à la mer, on a creusé des marches dans le sable!
Les voiliers et pédalos doivent être descendus d’une hauteur de 3 pieds pour arriver au niveau de la mer.
En marchant le long du rivage, on est passés devant l’hôtel Paradisus. Il n’y a plus de plage. Du tout. Seulement du roc érodé avec des arêtes coupantes. Si vous cherchez des vacances au bord de la mer avec la plage et le doux bruit des vagues, je vous suggère de continuer votre recherche…
Cuba limite ses émissions de gaz à effet de serre en ne permettant pas d’importer un véhicule. Les habitants doivent rafistoler les véhicules qui étaient sur place sur l’île au moment de la révolution cubaine. Par contre, ils sont privés des améliorations technologiques au matériel roulant. Les systèmes anti-pollution sont inexistants. Ils n’ont pas non plus de véhicules électriques. J’ai vu une bicyclette à assistance électrique et des cart de golf pour les opérations de service au sein de l’hôtel. Malheureusement, l’électricité est produite à partir de combustibles fossiles, à Cuba.
Rouler électrique permet de diminuer notre empreinte écologique et de ralentir les changements climatiques. Cela me fait aussi prendre conscience des bouleversements climatiques que l’humanité est en train de se créer. Exporter le pétrole des sable bitumineux, au travers d’oléoducs va accélérer ces bouleversements. Il est important de s’y opposer. Il faut aussi diminuer la demande en pétrole est favorisant la transition vers les énergies renouvelables.
François Boucher
227 articles
Ingénieur électrique de formation, je suis le développement et la mise en marché des véhicules électriques depuis plusieurs années. Le Québec étant pourvu d'énergie bleue abondante et renouvelable, il est simplement sensé de promouvoir le transport électrique dans la belle province.
Je suis actuellement propriétaire d'une Volt 2012 et d'une Tesla S 2013. J'ai installé des panneaux solaires photovoltaiques qui nous permettent de "rouler au soleil!". Ma femme est devenue propriétaire d'une Tesla modèle 3 en septembre 2018 et nous organise pour diminuer nos déchets. Nous avons tous les deux signés le Pacte sur la diminution des GES.