Ça faisait longtemps que j’avais envie de me procurer une voiture électrique. En fait, je visais plus l’achat d’une voiture électrique à autonomie prolongée comme la Chevrolet Volt ou encore une hybride rechargeable, comme la Toyota Prius branchable. J’avais d’ailleurs eu l’occasion de réaliser un essai de la Volt durant 4 jours en 2012 et un essai de la Prius branchable durant une période de 7 jours en 2013, ce qui m’avait mis l’eau à la bouche. Mais ma conjointe avait su rapidement tempérer mes ardeurs.
Pourquoi ? Parce qu’il n’était pas question de remplacer notre Prius 2007 par une voiture dont la logeabilité serait inférieure ( nous avons deux enfants ) et qu’en fait, tout simplement, nous n’avions pas réellement besoin de changer de voiture. La Volt, qui est une compacte et qui ne compte que 4 places était donc exclue d’office alors que la Prius branchable n’apportait pas suffisamment de valeur ajoutée. Je m’étais donc fait à l’idée d’attendre encore plusieurs années avant de pouvoir me procurer une voiture partiellement ou entièrement électrique.
Étant pleinement convaincu des avantages de l’électrification des transports ( je suis un collaborateur de RoulezÉlectrique.com après tout ), je sentais toutefois que je me devais de m’impliquer plus à fond, question de vivre la réalité du transport électrique, même si ce choix n’était pas le plus rationnel au strict point de vue financier et organisationnel dans notre situation ( nous roulons très peu, environ 5000 km par année et, habitant Montréal, notre stationnement ne nous permet d’accueillir qu’un seul véhicule ). Mais j’avais l’impression que c’était la suite logique des choses, après avoir équipée récemment notre maison de panneaux solaires photovoltaïques qui nous permettraient de rouler virtuellement à l’énergie solaire.
Avec les bornes de recharge rapides à courant continu qui devraient apparaître un jour le long de l’autoroute 40, l’adoption de la voiture électrique devrait logiquement s’accélérer. Actuellement, la seule borne rapide en opération est située à Boucherville et fait partie du Circuit Électrique mais la prochaine devrait être celle de RoulezÉlectrique.com, en bordure de la route 138, à Trois-Rivières. Et si jamais une loi zéro émission, qui obligerait les fabricants à respecter un certain quota de vente de voitures 100% électriques et hybrides rechargeables, venait qu’à être adoptée ( je vous invite d’ailleurs à aller signer la pétition ICI ), un plus grand choix de véhicules devrait s’offrir au Québécois, ce qui devrait contribuer également à populariser ce type de voitures.
Pour revenir à nos moutons, avant de débuter mes recherches d’une Nissan LEAF, je m’étais dressé un ensemble de critères à respecter:
– Prix total, incluant les taxes, en deçà de 30 000$
– Achat d’une voiture chez un concessionnaire ( pas d’un particulier ) afin de minimiser les risques
– Modèle 2013 ou plus récent dans les déclinaison SV ou SL pour les raisons suivantes:
- Recharge sur borne de niveau 2 à 6.6 kW au lieu de 3.3 kW pour l’édition 2012 et les éditions antérieures
- Présence d’une thermopompe afin d’améliorer l’autonomie l’hiver ( non présente sur la version S 2013 et les éditions antérieures )
- Plus grand coffre étant donné que le chargeur a été déplacé à l’avant ( modèles 2013 et ultérieurs )
- Présence d’un port de recharge rapide de niveau 3 ( type CHAdeMO ) afin de pouvoir profiter des bornes de recharge rapides à courant continu ( permet la recharge de 80% de la batterie en 30 minutes )
Pour plus de détails à propos de la Nissan LEAF 2013, cliquez ICI