Voitures électriques

Depuis que je roule en électrique, j’ai l’impression d’être dans le futur !

Et ça fait cinq ans que ça dure ! On aurait pu s’imaginer qu’au fil des ans, j’aurais fini par m’habituer, j’aurais fini par trouver ça banal. Eh bien non, je me sens toujours dans le futur !

Et pas seulement avec ma nouvelle Bolt. Je me sens également dans le futur au volant de ma petite Spark électrique 2014 (achetée en 2017). Imaginez, je monte à bord d’une voiture construite il y a huit ans et je me sens encore dans le futur !

À l’automne 2017, balade zéro émission en Spark EV.

C’est qu’à part la différence d’autonomie (Spark 120 km, Bolt 400 km), mes deux voitures se ressemblent beaucoup. Pour tout dire, je vois beaucoup plus de différences avec toutes les autres voitures à essence qui m’entourent.

Savez-vous que sur les 6,6 millions de voitures immatriculées au Québec, il n’y a que 130 000 VÉ, c’est-à-dire un tout petit 2 %. Normal que je me sente un pionnier !

Et quand je me retrouve dans le traffic, que je vois tous ces gens qui brûlent du pétrole aux feux rouges, qui envoient de la fumée nocive dans l’atmosphère, qui font la queue dans les stations-service, je ne comprends pas.

Moi je ne fais rien de tout cela ! Mes voitures n’ont pas de système d’échappement et se rechargent la nuit avec de l’électricité propre. Et quand je démarre le matin, pas un son, quand j’accélère, pas un son. Tout se fait en douceur et sans essence.

Et je suis entièrement satisfait ! Qu’ils s’agissent de la Bolt ou de la Spark, ces voitures ne brisent jamais, ne coûtent pas cher à entretenir, ni à rouler. Quoi demander de plus ?

Ça montre à quel point cette technologie est au point depuis longtemps et qu’en réalité tout le monde pourrait se promener en voiture électrique aujourd’hui. Et que si ce n’est pas encore une réalité, c’est uniquement parce qu’il n’y a pas de volonté politique assez forte.

Mes deux voitures électriques photographiées cette semaine.

Et c’est pour ça que je me sens dans le futur ! C’est parce que j’ai toujours l’impression de faire partie de l’exception. Si la majorité des gens roulaient comme moi en véhicule électrique, ça deviendrait la norme et je n’aurais plus cette sensation.

Mais ce n’est pas ce que je vis ! Dès que j’embarque dans le véhicule d’un ami, d’un voisin, d’un parent, je me retrouve toujours dans des véhicules à essence. Et chaque fois, je me dis : b’en oui, nous sommes encore sous le règne du pétrole…

Comment se fait-il que les Québécois savent qu’il ne faut plus rouler à l’essence, que ça dérègle le climat, et que la transition énergétique soit si lente ? Comment se fait-il que malgré les incitatifs des gouvernements, 9 personnes sur 10 choisissent toujours un véhicule à essence lorsque vient le temps de changer de voiture ? Je ne comprends pas.

Bon okay, je sais qu’il faut réserver et attendre longtemps, mais à défaut de lois plus contraignantes, il suffit de s’y prendre à l’avance, non ? Quand on y tient vraiment ! Et croyez-moi, si plus personne n’achetait de véhicule à essence et qu’à partir d’aujourd’hui tout le monde ne faisait que réserver des véhicules électriques, je vous jure que les constructeurs réagiraient assez vite merci !

Si ces derniers sont capables de fournir la France (24 % des ventes), l’Angleterre (33 % des ventes), l’Allemagne (34 % des ventes) et la Suède (60 % des ventes), ils sont très capables de fournir des électriques en grande quantité à une province aussi peu peuplée que le Québec.

On est à 9,5 % des ventes actuellement. On peut faire mieux que ça, non ?

Statistiques, sources : International Energy Agency,
«Global EV Outlook 2021» et Mobilité électrique Canada.

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