Communiqué
TORONTO, le 11 févr. 2013 /CNW/ – L’enthousiasme populaire pour les voitures électriques se refroidit, si bien que les constructeurs automobiles s’efforceront d’améliorer l’efficacité du moteur à combustion interne classique et investiront davantage dans la production de voitures hybrides rechargeables. C’est ce que révèle la 14e enquête annuelle de KPMG sur l’industrie mondiale de l’automobile.
« Le coût élevé des batteries, leur faible autonomie et la rareté des bornes de recharge ont freiné l’ascension de l’électro-mobilité », dit Peter Hatges, associé, KPMG, et chef du groupe Automobile canadien, Financement corporatif KPMG inc. « L’incertitude qui persiste à l’égard de l’évolution des technologies électriques, la forte urbanisation et l’évolution du comportement des consommateurs sont les principaux moteurs des transformations attendues dans le paysage automobile au cours des cinq prochaines années. »
Le rapport de KPMG sur l’industrie mondiale de l’automobile, « Managing a Multidimensional Business Model », a permis de dégager certains constats :
- Plus de la moitié des répondants disent que l’optimisation de l’efficacité du moteur à combustion interne est l’avenue la plus prometteuse pour développer des moteurs propres et à haut rendement énergétique, pour les six à dix prochaines années
- Le développement de la technologie des batteries rechargeables constitue un domaine d’intérêt pour 24 % des fabricants et des fournisseurs de pièces d’origine sondés; seuls 8 % prévoient investir dans la technologie entièrement électrique
- Pour 92 % des répondants, l’efficacité énergétique constitue le facteur le plus important dans l’achat d’un véhicule, les préoccupations environnementales ayant glissé du deuxième au quatrième rang par rapport à l’édition 2012 de l’enquête
- Plus de deux tiers des répondants envisagent des solutions de rechange à la possession d’un véhicule unique
« L’augmentation de la congestion routière et la flambée des coûts de stationnement dans les centres urbains du Canada ouvrent la voie à des solutions de rechange comme le covoiturage et le paiement à l’usage, déclare M. Hatges. Si, auparavant, les constructeurs automobiles pouvaient se consacrer exclusivement à la production de véhicules à moteur à combustion interne, ils doivent désormais suivre les tendances de la consommation – telles que le virage vers les services de mobilité – tout en explorant un éventail de nouvelles technologies de propulsion. »
Pour prendre des décisions justes en matière d’investissement et veiller à leur prospérité, autant les constructeurs que les fournisseurs automobiles doivent continuer de considérer un tas de facteurs. Dans ce secteur en pleine évolution, certains constructeurs réussiront probablement mieux que d’autres. Selon les répondants, Volkswagen s’appropriera la part du lion du marché, suivi de BMW et du constructeur chinois BAIC, lui-même talonné par Toyota. Ford devrait se retrouver tout juste devant General Motors, glissant du 8e au 14e rang par rapport à l’enquête 2012 de KPMG sur l’industrie mondiale de l’automobile.
KPMG a mené son enquête sur l’industrie mondiale de l’automobile auprès de 200 dirigeants de grandes sociétés du secteur, y compris des constructeurs, des fournisseurs, des concessionnaires, des sociétés de services financiers, des sociétés de location et des fournisseurs de services de communications mobiles provenant de 31 pays. Le quart des répondants (24 %) proviennent des Amériques. Chaque année depuis 1999, KPMG publie les opinions des dirigeants de l’industrie automobile à propos de la situation économique de leur secteur.
KPMG
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SOURCE : KPMG LLP