Par Michèle Grenier/
Ça faisait 6 ans que je roulais avec ma vieille Civic 2008. C’était une bonne petite voiture économique. Tout ce que j’avais à faire c’était de mettre du gaz (souvent) et de l’huile (de temps en temps) jusqu’à ce que ses 11 années de vie commencent à se faire ressentir et que je considère qu’il était peut-être temps de changer de voiture.
Ma découverte des véhicules électriques
Pierre Villeneuve, un bon ami à moi (et fervent enthousiaste de véhicules électriques) m’a fait sérieusement considérer l’achat de ce type de voiture. Il a si bien su me partager son amour et sa passion pour ces autos que j’ai décidé d’aller faire un essai routier « juste pour voir » étant donné que j’avais décidé de changer ma Civic bientôt.
Je me retrouve donc quelques jours plus tard chez Kia Beauport… et peu de temps après propriétaire d’une belle Kia Soul électrique ! Comme vous l’avez certainement déjà déduit par la photo de couverture de cet article, elle n’est pas restée dans le stationnement longtemps !
Oui, on peut le dire, ç’a été un coup de foudre !
J’ai adoré la tenue de route, on s’entend que je partais de loin avec mon char de 2008, mais quand même. Le confort d’être assis plus haut et les options offertes m’ont séduite. Je suis une professionnelle qui se déplace régulièrement pour réaliser ses mandats. Je suis principalement en ville (je demeure à Québec), mais il m’arrive aussi de parcourir de plus grandes distances pour aller voir mes clients (à Montréal par exemple). Je recherchais donc un véhicule qui m’offrait assez d’autonomie pour me permettre de me déplacer sans vouloir m’arracher les cheveux de la tête.
C’est ici que je souhaite vous parler de mon prochain point…
Un petit sacrifice qui en vaut largement la peine
La Soul EV 2019 possède une batterie de 30 kWh pour environ 175 km d’autonomie. Je fais en moyenne du 15 kWh aux 100 km – ce qui correspond et même surpasse l’autonomie annoncée. Sur l’autoroute cependant, la consommation augmente.
Peut-être que certains d’entre vous qui avez aussi une Soul roulent avec une moyenne beaucoup plus basse, mais moi personnellement, je crois que 12,5 kWh/100 km a été mon plus bas à date, car je prends souvent l’autoroute pour me déplacer, même à Québec.
La dernière fois où j’ai été à Montréal, j’ai dû arrêter deux fois sur la route pour charger. Et ce n’est pas parce que je ne roulais vite (j’étais à 105 km/h). Est-ce que ça change mes habitudes de conduite ? Absolument.
Est-ce que je dois planifier une heure de plus sur mon trajet de trois heures ? Absolument. Est-ce que je reviendrais à une voiture à essence pour ça ? Absolument pas ! Ça m’a coûté un gros 14 $ d’électricité pour faire mon aller-retour Québec-Montréal et mes petits breaks de 20 minutes m’ont permis de manger, de travailler, d’aller aux toilettes. Y a pire que ça dans la vie !
Retrouver le plaisir de conduire
Ma fascination pour l’absence absolue de bruit de ma voiture au démarrage ne tarit pas. Il y a quelque chose de magique dans le fait de rouler dans le silence total. C’est apaisant, relaxant, sécurisant. Je ne suis pas une fille de char. Pour moi l’important, c’est de me rendre du point A au point B… mais je dois dire que j’ai renouvelé mon plaisir de conduire avec ma voiture électrique. Tout est plus smooth – même dans la circulation dense. Je peux même conduire pratiquement à une seule pédale grâce au système de régénération des freins.
Pour avoir conduit des voitures manuelles toute ma vie, c’est presque dire que ça se conduit tout seul cette p’tite bête-là !
Conclusion
Je ne me suis pas créé un besoin. J’avais une bonne vieille voiture à essence qui avait fait son temps. Pour moi, ç’a été un achat logique que de «switcher» à une auto électrique.
C’est l’avenir, c’est écologique et c’est économique ! Je vais d’ailleurs être très franche au risque de perdre les bonnes grâces des militants de l’écologie : j’ai pensé à MES poches d’abord et avant tout.
Et grâce aux subventions gouvernementales de 13 000 $, ajouté à un incitatif de Kia Canada de 4 000 $ (très probablement pour liquider leur inventaire de 2019 avant que les 2020 arrivent avec plus d’autonomie) + un rabais Éco de 1 000 $ + une valeur d’échange très acceptable pour ma vieille Civic… je n’avais aucune raison de ne pas faire le saut. C’était un choix logique et intelligent.
Il me reste à expérimenter les joies de l’hiver québécois, mais j’ai confiance de gagner en expérience au cours des prochains mois pour optimiser ma conduite et tirer le maximum de ce que pourra m’offrir ma p’tite voiture électrique.
Qui sait, peut-être même que j’en profiterai pour donner suite à cet article au printemps 2020 !
Michèle Grenier
Photographe de sport
Québec
