Voitures électriques

J’ai accompagné mon fils chez Tesla / la suite de l’histoire

Nous sommes sortis de chez Tesla Montréal, rue Ferrier, tout excités. Simon voulait absolument installer ses tapis protecteurs 3D MAXpider achetés en ligne. Je n’ai jamais vu des tapis s’ajuster aussi bien au plancher d’une voiture ! «Ce sont des tapis taillés au laser», a précisé Simon.

Sa blonde Rosalie nous a quittés quelques instants après. Elle avait une fête dans Rosemont. Elle a grimpé dans le CRV, nous a dit au revoir. On s’est retrouvé seul, mon gars et moi. On était comme gaga. On faisait le tour de la voiture. On l’examinait. On ouvrait les portes.

Allez savoir pourquoi : dès qu’on enclenche la poignée, la vitre baisse d’environ un pouce et se relève une fois la portière refermée. De plus, ouvrir la portière demande une certaine habitude. Il faut pousser sur la partie large avec le pouce. Sacré Elon va !

Finalement, Simon prend le volant. Je m’assois à côté de lui. «On va commencer par aller voir Thomas!», déclare-t-il. Thomas, c’est mon deuxième garçon. On démarre. Direction Boyer coin Villeray.

Oh boy ! Ça roule doux cette machine-là. Plus silencieux que ma Spark, évidemment. Mais pas juste ça, cette voiture amortit super bien les trous et les bosses. C’était ma grosse crainte que ça cogne dur. Mais pas du tout.

À un moment donné, le trafic nous a stoppés. Simon en a profité pour s’amuser un peu avec l’écran tactile. Il m’a montré le système de ventilation qui est totalement hallucinogène. On bouge des jets d’air animés à l’écran avec nos doigts ! Ensuite il a mis de la musique. Tout un système de son !

20 minutes plus tard, on arrive chez Thomas. Mes deux gars sont allés l’essayer ensemble pendant que moi je suis allé prendre une bonne bière au salon. Après toutes ces émotions, ça m’a fait du bien ! Mes deux gars sont revenus tout excités. «Malade c’te char-là !», a lancé Thomas. On a mangé une pizza aux asperges et aubergines.

Vers 18h30, Simon m’a dit : «tu aimes tellement les voitures électriques, je te laisse conduire jusqu’à Val-David !» Nous voilà dans la rue.

L’accès à la voiture est vraiment spécial. Au moment d’entrer, le siège est reculé au maximum et le volant rétracté afin qu’on puisse s’y introduire facilement. Une fois assis, on sélectionne notre nom à l’écran et tout s’ajuste selon nos paramètres (siège, volant, miroirs).

À cette heure-là, il n’y avait plus de trafic. J’ai pris Christophe-Colomb, la métropolitaine, puis la 15. Wow ! Ça roule bien cette petite bête-là, c’est pas possible ! La direction est précise et les accélérations puissantes. C’est vraiment toute une voiture !

Conduire une T3, ce n’est pas comme conduite une Civic ou une Elantra. On se sent dans une catégorie supérieure. En fait, c’est assez dépaysant, car on passe non seulement à une voiture de sport et de luxe, mais aussi à une voiture électrique en avance sur son temps. C’est donc toute une expérience !

Une fois passé Sainte-Thérèse et Blainville, Simon et moi, on s’est amusé à faire quelques tests en roulant. J’ai découvert trois sensations différentes de volant. Ma préférée ? Le mode Sport qui est le plus ferme. On a aussi testé la puissance du moteur. Je me suis amusé à passer de 90 à 120 km/h en appuyant à fond sur l’accélérateur. Deux modes peuvent être sélectionnés : Confort et Standard. J’vous dis que ça décolle à Standard !

Rendu à Sainte-Adèle, il s’est mis à faire noir. Un autre gadget : les phares passent automatiquement des basses aux hautes en fonction des voitures en face de nous ! Aussi, grâce à ses radars et ses caméras, la voiture perçoit les voitures environnantes. On les voit passer à l’écran sous forme ombragée. Fort rassurant lorsqu’on change de voie.

Et le régulateur de vitesse adaptatif ? L’aide au maintien de voie ? L’Autopilote ? Le trafic illustré en temps réel sur le GPS ? Hum… Quand on choisit le modèle Standard Range, il faut payer des surplus pour obtenir tout cela.

Simon n’est pas pressé…

Une fois rendu à la sortie 76, nous quittons l’autoroute. Une longue côte me permet de tester la régénération. Il y a deux niveaux à l’écran, mais je découvre avec étonnement que même le plus puissant ne régénère pas autant que ma Spark. Déception de ce côté-là. Est-ce à cause que c’est une propulsion ?

Quoi qu’il en soit, mon expérience a été enlevante. On est arrivé chez Simon vers 20 heures. Ma femme gardait le bébé. On a jasé un peu et on est parti.

On s’est retrouvé dans notre petite Spark électrique. J’ai eu l’impression de retrouver mes vieilles savates. Vous allez rire, mais j’aime tout autant ma Spark.

C’est juste pas pareil !


Note aux lecteurs
Comme j’aurai la possibilité de conduire cette Tesla occasionnellement et de connaître les impressions de mon fils au fil des semaines et des mois, je vais écrire d’autres chroniques sur cette voiture. Surveillez notre site !

 
 
 

Petit ajout avant publication : à 8 heures ce matin, je suis allé prendre cette photo…

Mon gars n’ayant pas encore sa borne 240 volt, il est venu hier soir me demander s’il ne pouvait pas venir se recharger chez moi. Bon, ça commence ! (Rires!) J’ai tassé Sparky et le chic Model 3 a pris sa place. Il ne restait plus que 35 km !

 

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