Les transports électriques … à Cuba

Les transports électriques commencent tranquillement à se mettre en place dans l’île.  Lors de nos dernières vacances à Cayo Coco, nous avons fait une expédition qui nous a fait découvrir la ville de Moron.
Dans cette ville, on retrouve encore les différents véhicules Cubains:  voitures américaines des années 50 dont seulement la carrosserie est encore d’origine, tout le reste de la mécanique étant remplacé par des diesels soviétiques laissant derrière eux cette odeur détestable de diesel souffré, Ladas, quelques Peugeots. Il y a beaucoup de “taxis” qui sont des tricycles avec 2 sièges à l’arrière, et c’est le conducteur qui fournit l’énergie mécanique au déplacement!  Il y a également beaucoup de motos, dont plusieurs à moteur 2 temps, qui ont le panache de fumée bleue caractéristique qui les suit.

Le prix de l’essence à Cuba est de 1 peso CUC le litre.  Le salaire moyen est d’un peso l’heure, ce qui rends les véhicules à essence coûteux à opérer.

Ce qui est nouveau, c’est l’arrivée des scooters électriques!  On voit de plus en plus de ces petites motos, avec batteries de 48 Volts et  même 72 Volts.  Ces scooters sont fabriqués en Chine et la plupart sont équipés de batteries au plomb.  Il y en a seulement quelques uns qui ont une batterie au lithium.  Le prix de l’électricité pour recharger ces motos électriques est fort abordable.

Autres véhicules électriques: les véhicules de service dans les hôtels.  Ils permettent de se déplacer entre les bâtiments sans consommer d’essence, silencieusement, ce qui évite de déranger les clients.  La majorité de ces petits véhicules sont basés sur un concept de cart de golf avec batterie au plomb de 48 Volts.  (fait de 8 batteries de 6 Volts en série).
C’est une bonne chose que les Cubains commencent un virage vers l’électrification de leurs transports, car nous avons remarqué que la hausse du niveau de l’océan se traduit pas une plage qui devient de plus en plus … courte!  les images qui suivent montrent bien que lors de la marée haute, il ne reste plus beaucoup d’espace pour se dorer…

Les changements climatiques vont certainement affecter les plages de Cuba, par la hausse du niveau de la mer.  Tout récemment, Cuba a dû effectuer des opérations de pompage d’eau de mer et de sable, afin de recréer une zone de plage à Cayo Guillermo, qui avait littéralement disparue.  Le but est de reprendre du sable un peu plus loin sous l’eau pour le ramener au rivage et ainsi refaire une plage.
Nous avons aussi remarqué que les hôtels récents installent des panneaux solaires sur le toit des immeubles, afin d’optimiser leur efficacité énergétique.  Autre bon moyen de diminuer leurs émissions de GES.