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La punition et les récompenses

Photo : 3 modèles de VÉ 100 % électriques non disponibles au Canada : Honda FIT EV, e-Golf et la Mercedes B200 ED.
Coalition-Zéro-Émission-QC
Lors de son allocution à l’événement Branchez-vous, le ministre Poëti s’est fait poser la question à savoir s’il appuierait une loi zéro émission au Québec. Celui-ci a répondu « qu’il ne souhaite pas imposer de punitions mais préfère donner des récompenses ».
Selon moi, cela peut être interprété comme une prise de position en faveur d’une loi zéro émission. Pourquoi? Parce qu’actuellement, le marché de l’automobile québécois est en compétition pour obtenir des voitures électriques avec le marché des 11 États américains qui se sont dotés de cette mesure réglementaire. Ainsi, il est clair que plusieurs manufacturiers REFUSENT de vendre leurs véhicules électriques au Québec, parce qu’ils ne sont pas récompensés à le faire. Cela amène la population québécoise à être PUNIE pour ne pas avoir de loi zéro émission. Pire, si ces manufacturiers vendent leurs voitures au Québec, ils perdent des crédits « zéro émission » dans les États ayant cette réglementation, ce qui les pénalise eux-mêmes!
Est-ce qu’une telle réglementation est une punition?
J’aimerais répondre à cette question par cette pensée : existe-t’il une seule industrie qui se sentirait punie de vendre les produits qu’elle manufacture? Non.
Les voitures électriques sont déjà conçues et construites quotidiennement. En fabriquer quelques-unes de plus pour le marché québécois n’est certainement pas un objectif impossible à atteindre. En fait, demander aux fabricants de vendre ici leurs voitures électriques est plutôt une RÉCOMPENSE pour leurs investissements dans cette technologie non polluante qui permet même de rentabiliser leurs efforts de développement.
Il est important que le Québec se dote d’une loi zéro émission, afin d’arrêter la punition pour la population qui a très peu de choix de modèles électriques et en quantités limitées et pour récompenser les manufacturiers en leur garantissant ainsi un plus grand marché pour les véhicules électriques.

Le minitre Poëti qui discute avec le propriétaire de la Mercedes B200 électrique.
Le minitre Poëti qui discute avec le propriétaire de la Mercedes B200 électrique.
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