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Cher lecteur, je considère Jacques Duval comme mon ami et je suis TRÈS FIER de pouvoir compter sur lui en tant que chroniqueur régulier sur roulezelectrique.com. Je remercie des commanditaires tels que Autoblog-Québec et Bourgeois Chevrolet qui rendent cela possible. Il nous partagera sa propre expérience, bien sûr, mais aussi émettra son opinion sur l’évolution de tout «l’écosystème» qui a trait à l’électrification des transports.
Sylvain Juteau
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San Francisco -.
Sylvain ne sera pas content. En effet, après tant d’autres, voici que Volkswagen, la marque chérie des Québécois nous pose un lapin avec l’introduction de la e-Golf électrique, une désignation à laquelle on pourrait adjoindre les lettres ND étant donné qu’elle sera « non disponible » au Canada. Le constructeur allemand la réserve strictement aux acheteurs étatsuniens.
Le geste est d’autant plus reprochable que le Québec a toujours été un terrain fertile à la vente des produits VW. En chiffres, nous consommons le tiers des véhicules de la marque vendu au Canada. Sans oublier que c’est ici que l’engouement pour la voiture électrique est le plus élevé. Encore une fois, il appartient aux consommateurs et principalement aux futurs acheteurs de voitures électriques de faire pression auprès de la compagnie afin d’infirmer cette décision.
AU VOLANT
D’autant plus que la e-Golf que je viens d’essayer est un bijou de voiture avec une autonomie variant entre 110 et 145 km. À ce propos, j’ai été agréablement surpris par la consommation électrique de la voiture. Le « range » indiquait 74 milles au départ de l’un de mes nombreux parcours. Or, après 4,6 milles menés rondement, la Golf affichait une baisse d’autonomie de seulement 2 milles par rapport à la lecture originale. Et cela en conduite sans égard à l’économie.
Évidemment, c’est le silence de roulement qui constitue le premier élément attachant de cette voiture. Les accélérations avec une puissance annoncée de 115 ch.et un couple de 199 lb/pi sont aussi très favorables même si le chrono n’est pas aussi généreux qu’on le souhaiterait. Par contre, s’il faut compter 11 secondes pour déplacer la voiture de 0 à 100km/h, les reprises sont immédiates , ce qui permet d’effectuer des dépassements sans tracas.
CONFORT ABSOLU
Une impression qui se dégage de cette Volkswagen nourrie aux kilowatts est de rouler dans une voiture plus cossue, un phénomène que j’attribuerais à son confort et à sa grande douceur de roulement. Le levier de vitesses est conventionnel et aligne les positions PRND suivies de la lettre B qui, une fois enclenchée augmente la régénération au freinage et ralenti l’auto quand on retire son pied de l’accélérateur. Le moteur est alimenté par des batteries lithium-ion placées au centre du châssis.
Si on compare la e-Golf à ses rivales dans la catégorie des voitures électriques, je dirais que son comportement général avoisine celui d’une i3 de BMW. J’ai aussi la conviction que l’on pourrait en vendre des tonnes si seulement Volkswagen se donnait la peine de l’offrir sur le marché canadien. Please VW.
PS Aucun prix n’a été mentionné lors du lancement, mais la voiture étant généreusement équipée, on peut estimer qu’elle coûtera autour de 40 000$.
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Commanditaires qui ont rendu cette chronique possible:
Jacques Duval
138 articles
Jacques Duval (né le 21 juin 1934 à Lévis, Québec - ) est un journaliste, chroniqueur automobile et ancien pilote automobile québécois. En 1952 il faisait ses débuts, comme annonceur, à la station de radio CKCV de Québec, et par la suite a CKVL Verdun Au Québec, il est surtout connu comme étant le fondateur du livre Guide de l'auto, dont il a été rédacteur en chef de 1967 à 2003.
Aujourd'hui, Jacques Duval est doublement convaincu à la propulsion électrique: Il possède en effet une TESLA MODEL S P85 ainsi qu'une CHEVROLET VOLT!
M. Duval nous partage sur ce blogue, son expérience doublement électrique!