Peu de gens le savent, mais le rabais de $4000 pour l’achat d’un véhicule électrique d’occasion est sur le point de prendre fin.
En effet, le Gouvernement du Québec a mis en place un projet pilote dont le but était de favoriser l’acquisition de véhicules électriques d’occasion en mars 2017. Dans le cadre de ce projet pilote, un maximum 1 000 rabais au maximum seront accordés d’ici le 31 mars 2019.
Selon le site Internet du gouvernement, on peut y lire que:
“Pour que vous puissiez être admissible au rabais, le véhicule d’occasion doit respecter les conditions suivantes :

Le montant du rabais accordé pour un véhicule entièrement électrique d’occasion admissible est au maximum de 4 000 $. Le montant peut être moindre selon le prix de détail suggéré par le fabricant et les conditions de location, le cas échéant.
Le rabais accordé pour un véhicule d’occasion est calculé pour être égal à 50 % du rabais qui serait offert dans le cadre de Roulez électrique pour le même modèle de véhicule s’il était acheté neuf.
Un seul rabais peut être attribué par véhicule dans le cadre du projet pilote et le véhicule doit demeurer au moins 12 mois immatriculé au Québec s’il est acquis pour un usage personnel.”
Selon ce même site, il restait environ 155 rabais disponibles au 30 juin 2018, ce qui veut dire que d’ici septembre, il y a de fortes chances que les acheteurs ne puissent plus y avoir droit.

Considérant le fait que de plus en plus de gens souhaitent passer à un véhicule électrique, mais que ceux-ci n’ont pas tous les moyens de s’acheter ou même de louer un véhicule électrique neuf, le gouvernement devrait considérer la prolongation voire la transformation de ce projet-pilote en programme régulier afin:

Par ailleurs, il me semble qu’ils serait souhaitable que de bons véhicules hybrides rechargeables (VHR) d’occasion pourraient être intégrés à ce programme. On pourrait fixer un rabais moindre à celui offert pour les véhicules 100% électrique, rendre celui-ci dépendant de l’autonomie électrique du VHR et imposer un seuil minimum d’autonomie électrique afin que le véhicule hybride rechargeable soit admissible à un rabais.
Par exemple, un VHR dont l’autonomie électrique serait de moins de 30 ou 40 km ne serait pas admissible, ce qui mettrait hors jeu plusieurs pseudo-véhicules “rechargeables” à autonomie électrique anémique.
Reste maintenant à voir si quelqu’un au gouvernement est à l’écoute.
À suivre…