Le 22 février dernier, on a définitivement stoppé la chaine de production de la Chevrolet Volt à l’usine Detroit-Hamtramck au Michigan.
Moi qui a toujours aimé cet hybride rechargeable, je n’en reviens toujours pas. D’autant plus qu’on annonce plein de nouveaux modèles hybrides rechargeables chez Mercedes, Volvo, BMW, Audi et plusieurs autres.
Sans oublier que cette Volt avait une très bonne autonomie pour un hybride rechargeable (85 kilomètres). Plus déboussolant encore : l’usine ne ferme même plus tout de suite et continuera à produire des Impala et des Cadillac CT6 jusqu’en janvier 2020.
Il y a là comme un mystère…
GM nous préparerait-il une surprise ? Un petit VUS avec la technologie de la Volt dans le plus grand secret ? Sinon, comment expliquer que son unique PHEV disparaît alors que plein de modèles arrivent cette année chez de nombreux compétiteurs ?
J’ai lu dans un magazine américain il y a quelques mois que la très grande majorité des vendeurs de Chevrolet là-bas disaient détester vendre des Volt. Trop compliqués à expliquer, les clients semblent perdus, déboussolés. Ces derniers préfèrent vendre des Cruze, des Impala et des Equinox. (On est loin des Bourgeois et des Lussier Chevrolet!!!)
Mon hypothèse
J’ai réfléchi là-dessus et j’en arrive à la conclusion suivante : je pense que la Volt a eu du mal à s’implanter aux États-Unis, car la clientèle de Chevrolet n’est pas celle qui achète ce genre de véhicule. Les Américains à la page préfèrent les européennes (BMW, Audi, Volvo, etc.).
Moi quand j’ai fait mon road-trip aux États-Unis, ça sautait aux yeux que c’était dans les états les plus conservateurs, ruraux et traditionalistes qu’on voyait le plus de Chevrolet.
Chez nous au Québec la situation est différente, car l’électricité est tellement pas chère qu’elle attire une clientèle de gens ordinaires qui veulent des VÉs ou des PHEV pour sauver des sous. Et je ne suis pas gêné de le dire, car je fais moi-même partie de cette clientèle avec ma petite Chevrolet Spark !
J’aime les véhicules électriques depuis que j’en possède un, mais si l’électricité nous coûtait aussi cher qu’à New York ou Boston, pas sûr que j’aurais osé m’acheter une Spark (ou une Volt) comme 2e voiture.
Ailleurs en Amérique, c’est davantage le prestige et la performance (avec en bonus la bonne conscience) qui attirent une certaine clientèle vers ces voitures. Ce n’est donc pas pour rien qu’actuellement ce sont davantage les marques de luxe qui se lancent dans l’aventure.
Les véhicules électriques vont peu à peu intéresser tout le monde, ça c’est certain, mais il faudra peut-être attendre encore un peu. Le temps que les prix baissent. Chevrolet l’a compris et c’est sans doute la raison pour laquelle ses nouveaux VÉs et PHEV seront, selon certaines rumeurs, des Cadillac.
Voilà mon hypothèse. Ai-je raison, ai-je tort ? Je n’en sais rien, mais c’est la seule façon pour moi de comprendre la disparition subite de cette voiture qui me semblait il n’y a pas si longtemps révolutionnaire.
Un bon deal ?
Vous aimeriez posséder un hybride rechargeable avec une bonne autonomie ? La Chevrolet Volt demeure toujours un excellent choix. Elle est fiable, confortable et sa valeur de revente ne peut pas faire autrement que de rester bonne. Informez-vous chez votre concessionnaire Chevrolet pour connaître les inventaires.