Ah que le temps passe vite ! Je vis déjà mon deuxième hiver avec ma Spark EV. À l’été prochain, ça va faire deux ans !
Je le dis d’emblée, ma passion pour cette voiture électrique n’a pas diminué d’un iota. Je l’adore ! Et ces temps-ci, avec toute la neige qu’on a reçue à Val-David, c’est encore plus amusant. Plusieurs petites routes sont couvertes de neige et rouler en électrique là-dedans, c’est vraiment tripant !
Comment vous expliquer ? Quand on roule sur de la neige, peu importe la voiture, ça devient très doux comme roulement. Imaginez avec un moteur électrique qui ne fait aucun bruit, ça devient presque irréel. On a l’impression de rouler sur un nuage ! Et puis, avec les aides modernes à la conduite, même si j’appuie un peu fort sur l’accélérateur ou les freins, ça ne glisse jamais. J’accélère et je freine sans le moindre bruit et en toute sécurité, c’est fantastique !
Comme vous pouvez le voir sur la photo du haut, je possède également une Toyota Matrix, mais je ne m’en sers pratiquement jamais ! J’aime trop rouler avec ma Spark électrique. Même quand je dois aller à Montréal, je préfère prendre ma Spark et m’arrêter dans les bornes de recharge rapide plutôt que d’utiliser ma Matrix. C’est trop «cool» de rouler électrique !
Certains s’inquiètent du chauffage en hiver. Moi je n’ai aucun problème avec ça. Ça chauffe super bien ! C’est même plus confortable qu’avec ma Matrix pour la simple et bonne raison que je préchauffe ma voiture environ 20 minutes avant de partir grâce à l’électricité provenant de ma borne de recharge. J’arrive dans une auto chaude et dégivrée. Pollution: zéro. Coût: 5 sous.
Et l’autonomie en hiver ? J’avoue qu’elle chute de 130 à 70. Mais cela dit, je me débrouille très bien quand même. Je suis maintenant habitué, c’est mon deuxième hiver. Et puis, 70 km, ce n’est pas rien. Je peux rouler de Val-David à Saint-Eustache !
Entre vous et moi, je vous dirais qu’après 18 mois de conduite en véhicule électrique, l’autonomie parfaite selon moi pour une voiture électrique, c’est 220 km en été (120 km en hiver). Moi en tout cas si j’avais cette autonomie, je serais très heureux.
Dans la mesure où il y a, bien sûr, des bornes de recharge rapide en nombre suffisant à la grandeur du Québec. Si les Québécois pouvaient accepter ce kilométrage, ils paieraient leur future voiture électrique bien moins cher. Mais je sens que la norme sera plutôt de 400, voire de 500 km.
C’est dommage, car je suis convaincu qu’il sera bientôt possible de fabriquer une voiture compacte 100% électrique avec 220 km d’autonomie au même prix qu’une voiture compacte à essence.
Mais bon, j’avoue que moi aussi, si j’étais sur le point de m’acheter mon premier véhicule électrique et qu’il s’agissait de mon unique véhicule, je voudrais sans doute qu’il possède au moins 400 km d’autonomie. Quand on n’a jamais possédé de voiture électrique, il est difficile de bien évaluer ses besoins. On souhaite instinctivement quelque chose qui se rapproche d’une voiture à essence. On oublie qu’on fait le plein chaque jour chez soi.
Ce qui m’agace des batteries de 60, 70 kWh, c’est que moi si je possédais une telle batterie, cette dernière serait à peu près tout le temps au-dessus de 80%. Moi j’aime bien arriver à la fin de la journée avec ma batterie sous les 50% . Là, j’ai vraiment l’impression de l’utiliser à sa pleine capacité. Il n’y a pas de stockage inutile. Ensuite je la branche sur ma borne et le lendemain matin elle est prête à repartir !
Non, vraiment, mon deuxième hiver se déroule super bien jusqu’à maintenant. Mon histoire d’amour avec ma petite Spark se poursuit. Et sachez que ma femme l’aime tout autant que moi !
