Source de la photo : https://www.mazda.ca/fr/vehicules/mx-5-2017/apercu/
Considérant l’immense succès de Mazda dans à peu près toutes les catégories du marché on ne peut que s’étonner que le constructeur japonais n’ait pas encore fait une incursion dans le marché des voitures électriques ou semi électriques.
Ce qui me surprend encore davantage c’est l’indifférence de la haute direction quand on les interroge sur leurs plans futurs à ce sujet. C’est précisément ce que j’ai fait dans le cadre du lancement des nouveaux MX-5 à toit rétractable et CX-5 2017, la semaine dernière à San Diego en Californie.
Or, la firme nippone s’avère satisfaite des cotes de consommation de sa flotte de véhicules, dont le CX-5 qui se contente de 6 à 7 litres aux 100 km en conduite tranquille sur autoroute.
C’est vrai que les Mazda donnent dans la sobriété, mais on ne peut nier la croissance rapide de l’auto électrique.
Quand on pense que Mazda a été parmi les plus audacieux à commercialiser le gourmand moteur
rotatif, on peut se demander si la politique actuelle est la bonne.
RETOUR AUX ANNÉES 50
J’ai bien aimé surtout la MX-5, cette Miata à la sauce moderne qui est un véritable bijou à conduire. Conçu avec un soin particulier à l’homogénéité, ce roadster fait revivre la popularité des voitures sport des années 50. Une direction d’une précision chirurgicale, un freinage adroit, bien que trop sensible, une tenue en virage qui ne cède en rien et une motorisation bien adaptée (2 litres et 155 ch.) pas trop bruyante. Et tout cela à la moitié du prix d’un Porsche Boxster, ce qui en fait selon moi le roadster de l’année.
Et que dire de ce toit qui en 9 secondes s’escamote en un rien de temps tel un ballet bien réglé. L’ancienne Miata a grimpé l’échelle du succès rapidement et cette nouvelle version se gagnera de nombreux nouveaux adeptes grâce à ce nouveau toit qui permettra sans doute d’affronter l’hiver plus sereinement. Et préférablement avec un moteur électrique.