Photo : Fiat 500e (crédit : fiatusa.com).
Chers lecteurs, je considère Jacques Duval comme mon ami et je suis TRÈS FIER de pouvoir compter sur lui en tant que chroniqueur régulier sur roulezelectrique.com. Je remercie des commanditaires tels que Autoblog-Québec et Bourgeois Chevrolet qui rendent cela possible. Il nous partagera sa propre expérience, bien sûr, mais aussi émettra son opinion sur l’évolution de tout «l’écosystème» qui a trait à l’électrification des transports.
Sylvain Juteau
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Les plus vieux d’entre nous se souviendront peut-être de la lointaine époque où Volkswagen, dans un effort pour stimuler de l’intérêt autour des premières Beetle, affirmait que la demande pour la voiture était si grande que l’on était incapable d’y répondre. C’était là une énorme fumisterie, car au même moment des milliers de Beetle hantaient les quais de Halifax et de quelques autres ports de débarquement au lieu de se retrouver dans les salles d’exposition. C’était là une stratégie de mise en marché maligne et fantasque. En bon français, on nous prenait pour des valises.
General Motors d’abord nous tient le même genre de discours pour ne pas dire de mensonges en prétendant que l’on perd des sommes considérables sur la vente de chaque Volt. Fiat renchérit, par la voix de son président Monsieur Marchionne et en rajoute en osant même donner les montants perdus sur chaque vente de la 500e électrique. En premier lieu, il parlait de 10 000 $, mais voilà que devant la presse réunie à Washington, il hausse le chiffre à 14 000 $. Le bonhomme, selon moi, est un fieffé menteur qui lance une telle information dans le but strict de faire croire à l’acheteur qu’il obtient un cadeau en déboursant les 32 650 $ requis pour l’achat de la Fiat électrique. Je dis mon œil à une somme aussi exagérée. Passe encore que l’on ne fasse pas un sou, mais de là à perdre autant d’argent, c’est rire du monde ou peut-être que le flamboyant président du groupe Fiat n’est pas l’administrateur de talent que l’on a dépeint jusqu’ici.
Pour appuyer ses dires, le grand patron de Fiat est même allé jusqu’à implorer les acheteurs de ne pas faire l’acquisition d’une 500e électrique qui a quand même beaucoup d’attrait avec son autonomie de 140 kilomètres. Soulignons toutefois que la voiture se vend 32 650 $ chez nos voisins alors qu’elle n’est pas commercialisée au Canada.
Comme les autres voitures électriques non vendues chez-nous, la Fiat EV n’a qu’une seule raison d’être, c’est à dire de permettre à son constructeur de respecter la loi américaine zéro émission, que Roulez électrique tente de faire adopter au Canada.
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