Devant l’urgence des actions à prendre face à la crise climatique et la lenteur des changements observés au sein de nos sociétés, bien des gens se disent que cette bataille est perdue d’avance. On aura beau vouloir se procurer un VÉ, recycler ses sacs de plastique ou composter ses pelures de patates, « on est cuit » pour employer l’expression de Patrice Lagacé, chroniqueur au journal La Presse.
C’est vrai qu’il y a des jours où moi aussi je me dis que le défi est insurmontable, que jamais on n’arrivera à stopper le réchauffement climatique et tout le reste, pollution des océans, déforestation, extinction des espèces et quoi encore !
Heureusement, je me ressaisis toujours et je me dis que l’être humain va bien finir par trouver des solutions à tous les problèmes et créer enfin un monde où nous pourrons être heureux sans pour autant détruire la planète.
N’empêche, j’ai beau être de nature positif, c’est sûr qu’il n’est pas toujours facile de rester optimiste. Parfois je me dis que l’être humain ne changera jamais et qu’on s’en va inexorablement vers une sorte de fin du monde à la Mad Max, c’est-à-dire un monde pollué, violent, où chacun vit pour soi et ne fait plus confiance à personne.
C’est drôle, car lorsque je deviens négatif comme ça, je comprends mieux le comportement de ceux qui ont perdu la foi en l’être humain et qui ne veulent rien savoir de rouler en voiture électrique. Et je comprends mieux aussi pourquoi certains Américains veulent s’acheter de gros utilitaires quasi-blindés pour se déplacer et des armes pour se protéger. Ces gens-là se disent : « profitons du système pendant qu’il tient encore debout et préparons-nous au pire. »
Et c’est là que je comprends qu’aimer les voitures électriques, c’est définitivement adopter une vision optimiste de la société. Croire en la voiture électrique, c’est croire qu’on peut encore changer le monde. C’est croire qu’on peut électrifier tous les véhicules de la terre, les faire durer très longtemps, les recycler et réduire à la fois la pollution et les GES.
En d’autres mots, aimer les voitures électriques et toutes les mobilités du futur, c’est croire en un avenir meilleur, un avenir plus agréable, plus civilisé, plus sain, plus paisible.
Suis-je le seul toutefois à être parfois positif, parfois négatif ?
Je suis sûr que non ! Je suis sûr que bien des gens doivent être tiraillés comme moi entre une vision optimiste et une vision pessimiste. Même Elon Musk, le grand gourou de la voiture électrique, doit parfois se questionner lui aussi face à l’avenir de la planète. Chose certaine, il était optimisme lorsqu’il créé sa Model 3 et négatif lorsqu’il a créé son Cybertruck ! (Rires !)
Quant à moi, si je continue à écrire mes chroniques, c’est que je continue à croire qu’on peut s’en sortir, qu’on peut trouver des solutions à tous nos défis et poursuivre la grande aventure de l’humanité, le sourire au bec !
Et vous ? Êtes-vous aussi optimiste que moi ? Je l’espère !
Petit ajout
Connaissez-vous cette voiture illustrant cet article ?
Il s’agit de la Sono Sion, une voiture allemande futuriste conçue par de jeunes ingénieurs écologistes qui veulent changer nos habitudes avec une offre différente. Aux dernières nouvelles, le projet suit toujours son cours à part le fait que cette voiture ne sera plus construite en Norvège dans l’ancienne usine Saab comme annoncé, mais plutôt en Finlande chez Valmet Automotive où sera fabriquée la Lightyear One. À noter que les panneaux solaires de la Sono Sion permettront d’apporter 112 km d’autonomie supplémentaire par semaine l’été. Le lancement est prévu pour juillet 2023. (Lien)
