ActualitésDiffusionLoi zéro émission au Québec

Je ne suis plus certain que ce soit une bonne idée d’interdire les voitures à essence

Bonjour à tous, me revoilà sur le blogue ! Oui, j’ai passé de belles vacances. Avec ma Bolt EUV, j’ai fait du vélo électrique dans différentes régions du Québec, c’était super !

Vous savez quoi ? En suivant l’actualité, j’ai été touché par une lettre ouverte d’un citoyen à propos de l’interdiction de 2035. Depuis, on dirait que je ne suis plus certain que ce soit une bonne idée d’interdire la vente des voitures à essence à partir de 2035. Je m’explique.

Le problème, c’est que je trouve que la voiture électrique est devenue un sujet trop polarisé (elle est source de disputes) et je ne comprends pas pourquoi.

Quand les ordinateurs sont arrivés dans les années 90, il y a eu des fans qui ont tout de suite adopté cette technologie, d’autres qui ont attendu quelques années et enfin d’autres qui ont pris 20 ans à s’y intéresser, mais ça n’a jamais créé de chicane !

Idem pour le réseau Internet ou les cellulaires. De nouvelles technologies qui ont changé nos habitudes, mais sans controverse. Pourquoi en va-t-il différemment avec les voitures électriques ? C’est fou quand même, non ? On invente une voiture qui coûte moins cher à entretenir, à faire rouler, qui pollue moins, qui envoie moins de CO2 dans l’atmosphère et ça devient un sujet de dispute !

Eh bien, moi, je pense que c’est principalement à cause de cette interdiction d’acheter des voitures à essence neuve à partir de 2035. Oui, oui, c’est la faute de cette loi !

Imaginez si en l’an 2005, le gouvernement du Québec avait dit à la population : « Dans 10 ans, fini les factures papier envoyées par la poste, tout va se faire par Internet. Que ça vous plaise ou non, en 2015, tout le monde devra posséder un ordinateur. » Là, je suis certain que ça aurait gueulé dans les chaumières. Pourtant, regardez aujourd’hui, pratiquement tout le monde paie ses factures par Internet, sans qu’on ait été obligé d’imposer ou d’interdire quoi que ce soit.

Comprenons-nous bien, je reste un fervent fan de voitures électriques, mais, pour que cesse ce clivage entre les pro-VÉ et les anti-VÉ, ne devrions-nous pas nous arrêter à 80 % obligatoire ? Tolérer un 20 % de thermiques dans la cour des concessionnaires ?

En agissant ainsi, les plus récalcitrants n’auront pas l’impression qu’on veut les obliger à rouler en électrique. Ça va les calmer. Et, entre vous et moi, il y a bien des chances que ces derniers finissent quand même par s’acheter des voitures électriques. Vous vous rappelez cette histoire d’ondes électromagnétiques supposément dangereuses émises par les compteurs électroniques d’Hydro-Québec ? Ç’a fait toute une histoire à l’époque et regardez aujourd’hui ; plus personne ne parle de cela. Dès qu’on oblige les gens à faire quelque chose, on dirait qu’il y en a toujours un certain nombre qui en font toute une histoire.

Allons jusqu’à 90 % si vous préférez, ajoutons même un malus de 5 000 $ aux acheteurs de voitures à essence passée 2035, mais arrêtons de dire que les voitures à essence seront interdites.

Je vais peut-être changer d’idée en lisant vos commentaires, mais voilà ce que j’avais en tête ce matin comme première chronique. On se revoit samedi !

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